Le général ivoirien Georges Guai Bi Poin, un des hommes forts du régime de l'ex-président Laurent Gbagbo a été arrêté, samedi 20 août 2011, à Abidjan. Il serait détenu au camp de Koumassi au sud de la capitale. De source militaire, il doit être interrogé dans le cadre d'une enquête sur un charnier.
Le général Bi Poin est soupçonné d'être impliqué dans l'affaire du charnier découvert à l'Ecole de gendarmerie, dont il était le directeur, jusqu'au mois dernier. Une annonce faite par le colonel-major Vako Bamba, commandant adjoint de la gendarmerie nationale qui n’a pas donné plus de détail sur le dossier, ni sur les reproches qui sont faits à l'ancien homme fort du régime Gbagbo.
Le général Bi Poin avait été l'un des derniers hauts responsables militaires à se rallier au président Ouattara après le dénouement de la crise électorale. Mi-mai, il avait été arrêté puis relâché le même jour dans le cadre d'une enquête sur les crimes commis ces derniers mois.
« Ce n'est pas parce qu'il est remis en liberté qu'il n'a rien fait, c'est parce que nous savons qu'il ne prendra pas la fuite », avait déclaré, à l'époque, le procureur militaire Ange Kessy Kouamé. Le général Bi Poin est associé au Cecos, le centre de commandement des opérations de sécurité, une unité d'élite dédiée à la sécurisation d'Abdidjan. Une unité dissoute depuis par les nouvelles autorités ivoiriennes.
( Avec RFI )
Le général Bi Poin est soupçonné d'être impliqué dans l'affaire du charnier découvert à l'Ecole de gendarmerie, dont il était le directeur, jusqu'au mois dernier. Une annonce faite par le colonel-major Vako Bamba, commandant adjoint de la gendarmerie nationale qui n’a pas donné plus de détail sur le dossier, ni sur les reproches qui sont faits à l'ancien homme fort du régime Gbagbo.
Le général Bi Poin avait été l'un des derniers hauts responsables militaires à se rallier au président Ouattara après le dénouement de la crise électorale. Mi-mai, il avait été arrêté puis relâché le même jour dans le cadre d'une enquête sur les crimes commis ces derniers mois.
« Ce n'est pas parce qu'il est remis en liberté qu'il n'a rien fait, c'est parce que nous savons qu'il ne prendra pas la fuite », avait déclaré, à l'époque, le procureur militaire Ange Kessy Kouamé. Le général Bi Poin est associé au Cecos, le centre de commandement des opérations de sécurité, une unité d'élite dédiée à la sécurisation d'Abdidjan. Une unité dissoute depuis par les nouvelles autorités ivoiriennes.
( Avec RFI )
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