Dans sa dernière livraison consacrée à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, la Lettre de l’Observatoire publiée par Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies prévenait que « l’avancée des groupes vers le Sud avait été matérialisée par les incursions dans la région de Sikasso qui si elles se poursuivent n’épargneront pas bientôt la Côte d’Ivoire voisine ». Cette étude de l’équipe dirigée par Bakary Sambe mentionnait même que « le 7 mars, une attaque a visé la brigade de gendarmerie de la ville frontalière de Misséni avant que les assaillants ne soient repoussés vers la Côte d’Ivoire. »
Selon l’analyse « basée sur des signaux concordants à partir d’un travail de veille depuis plusieurs mois », la Côte d’Ivoire « partage 500 km de frontière avec le Mali et est en train de faire face à des actions jusque-là insoupçonnées qui visent à le transformer comme une nouvelle base arrière avec tous les risques sur sa fragile stabilité. »
Comme le soutient, le coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique, Dr. Bakary Sambe, « les récents attentats de Ouagadougou ont, ainsi, définitivement signé la fin des exceptions en Afrique de l’Ouest et ont confirmé l’hypothèse selon laquelle la menace qui pèse sur les pays de la région ne peut plus s’évaluer suivant des critères et facteurs strictement externes. » Les attentats de Grand Bassam viennent, malheureusement, de confirmer une telle hypothèse pessimiste.
Selon l’enseignant chercheur au Centre d’étude des religions de l’Université Gason Berger, avec ces attentats, « C’est un dangereux cap vers le Sud qui se confirme et dont les effets se ressentiront davantage tant que le problème malien ne sera pris entièrement en charge sous son angle et sa dimension régionale. »
Joint par notre rédaction, Le directeur de Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies (Dakar) lance un appel à la CEDEAO et aux autres organisations comme la CEEAC de « coordonner leurs efforts pour la mise en place urgente d’une stratégie permettant une réponse interrégionale » car aucun de nos pays ne peut plus, seul, faire face au phénomène djihadiste qui s’enracine désormais en Afrique.
Selon l’analyse « basée sur des signaux concordants à partir d’un travail de veille depuis plusieurs mois », la Côte d’Ivoire « partage 500 km de frontière avec le Mali et est en train de faire face à des actions jusque-là insoupçonnées qui visent à le transformer comme une nouvelle base arrière avec tous les risques sur sa fragile stabilité. »
Comme le soutient, le coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique, Dr. Bakary Sambe, « les récents attentats de Ouagadougou ont, ainsi, définitivement signé la fin des exceptions en Afrique de l’Ouest et ont confirmé l’hypothèse selon laquelle la menace qui pèse sur les pays de la région ne peut plus s’évaluer suivant des critères et facteurs strictement externes. » Les attentats de Grand Bassam viennent, malheureusement, de confirmer une telle hypothèse pessimiste.
Selon l’enseignant chercheur au Centre d’étude des religions de l’Université Gason Berger, avec ces attentats, « C’est un dangereux cap vers le Sud qui se confirme et dont les effets se ressentiront davantage tant que le problème malien ne sera pris entièrement en charge sous son angle et sa dimension régionale. »
Joint par notre rédaction, Le directeur de Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies (Dakar) lance un appel à la CEDEAO et aux autres organisations comme la CEEAC de « coordonner leurs efforts pour la mise en place urgente d’une stratégie permettant une réponse interrégionale » car aucun de nos pays ne peut plus, seul, faire face au phénomène djihadiste qui s’enracine désormais en Afrique.
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