Depuis bientôt deux semaines que la campagne électorale bat son plein sur l’ensemble du territoire national, le Sénégal retient son souffle à cause d’une situation électorale houleuse. Alors, il est important de s’interroger sur le pourquoi de cette situation et poser des jalons qui permettront à tous les citoyens sénégalais d’aller aux élections dans la paix le 26 février prochain.
Ainsi, à l’heure où nous écrivons, tous les partis politiques et coalitions de partis politiques engagés à l’élection présidentielle (même ceux qui ne le sont pas) sont en pleine campagne pour recueillir les suffrages des sénégalais. Et pourtant cette campagne est accompagnée d’une rare violence jusque là méconnue du peuple en temps de joutes électorales. Alors que le terminus de ce processus électoral à savoir le 26 février est tout proche. Pourquoi alors cette violence ? qu’est-ce qui explique ces appels masqués au soulèvement et au sacrifice ? Pourquoi l’opposition ne fait pas confiance en sa capacité à mobiliser et convaincre les citoyens ? Bref pourquoi cette opposition refuse d’être REPUBLICAINE ?
En effet, il s’agit bien là d’être REPUBLICAIN ou NON car le respect des sénégalais commence par le respect des institutions élaborés et acceptés par les sénégalais. La question de la validité ou non de la candidature du Président sortant devrait être à ce stade de la compétition électorale dépassée. Sinon comment peut-on accepter d’entrer en jeu dans une compétition avec des adversaires à qui on ne reconnait pas le droit de concourir ? Qui peut le plus peut le moins à ton habitude de dire, alors l’opposition toute entière devrait dès lors reconnaitre la validité de la candidature du candidat Wade approuvée par l’instance suprême habilitée à le faire et entrer avec lui en compétition dans un esprit de fair-play.
Refuser d’accepter cette décision du conseil constitutionnel et vouloir élire la violence en mode de lutte fait du M23 et de tous les candidats affiliés à ce mouvement une opposition pire que Wade. En effet, quoi qu’on puisse lui reprocher le Président sortant n’a jamais fait peser telle une épée Damoclès sur le Sénégal et les sénégalais une peur bleue de voir le pays verser dans le chaos. Ainsi, il est temps de ranger la force des biceps et les agressions verbales et d’utiliser toute la puissance de l’esprit afin d’épargner au Sénégal une crise politique aux conséquences économiques dramatiques d’une part et sociales catastrophiques pour la cohésion nationale avec les nombreux morts déjà enregistrées d’autre part.
Pour cela, les leaders de l’opposition doivent retrouver la raison et faire confiance aux votes des citoyens sénégalais à qui reviendra le dernier mot celui de choisir son Président. En optant pour cette attitude, l’opposition montrera à Wade toute la différence entre elle et lui sinon toute autre prise de position fera de cette opposition un groupe par lequel le Sénégal, un pays démocratique a sombré dans la violence. Alors comme le soulignait à juste titre Jean François Revel « la démocratie est ce régime paradoxal dans lequel est offerte à ceux qui veulent l’abolir la possibilité unique de le faire dans la légalité ». Pour dire aux candidats de l’opposition, l’élection présidentielle du 26 février vous offre une possibilité unique et légale de renverser le régime de Wade. De grâce saisissez là et épargnez notre pays de toute violence inutile.
Ainsi, à l’heure où nous écrivons, tous les partis politiques et coalitions de partis politiques engagés à l’élection présidentielle (même ceux qui ne le sont pas) sont en pleine campagne pour recueillir les suffrages des sénégalais. Et pourtant cette campagne est accompagnée d’une rare violence jusque là méconnue du peuple en temps de joutes électorales. Alors que le terminus de ce processus électoral à savoir le 26 février est tout proche. Pourquoi alors cette violence ? qu’est-ce qui explique ces appels masqués au soulèvement et au sacrifice ? Pourquoi l’opposition ne fait pas confiance en sa capacité à mobiliser et convaincre les citoyens ? Bref pourquoi cette opposition refuse d’être REPUBLICAINE ?
En effet, il s’agit bien là d’être REPUBLICAIN ou NON car le respect des sénégalais commence par le respect des institutions élaborés et acceptés par les sénégalais. La question de la validité ou non de la candidature du Président sortant devrait être à ce stade de la compétition électorale dépassée. Sinon comment peut-on accepter d’entrer en jeu dans une compétition avec des adversaires à qui on ne reconnait pas le droit de concourir ? Qui peut le plus peut le moins à ton habitude de dire, alors l’opposition toute entière devrait dès lors reconnaitre la validité de la candidature du candidat Wade approuvée par l’instance suprême habilitée à le faire et entrer avec lui en compétition dans un esprit de fair-play.
Refuser d’accepter cette décision du conseil constitutionnel et vouloir élire la violence en mode de lutte fait du M23 et de tous les candidats affiliés à ce mouvement une opposition pire que Wade. En effet, quoi qu’on puisse lui reprocher le Président sortant n’a jamais fait peser telle une épée Damoclès sur le Sénégal et les sénégalais une peur bleue de voir le pays verser dans le chaos. Ainsi, il est temps de ranger la force des biceps et les agressions verbales et d’utiliser toute la puissance de l’esprit afin d’épargner au Sénégal une crise politique aux conséquences économiques dramatiques d’une part et sociales catastrophiques pour la cohésion nationale avec les nombreux morts déjà enregistrées d’autre part.
Pour cela, les leaders de l’opposition doivent retrouver la raison et faire confiance aux votes des citoyens sénégalais à qui reviendra le dernier mot celui de choisir son Président. En optant pour cette attitude, l’opposition montrera à Wade toute la différence entre elle et lui sinon toute autre prise de position fera de cette opposition un groupe par lequel le Sénégal, un pays démocratique a sombré dans la violence. Alors comme le soulignait à juste titre Jean François Revel « la démocratie est ce régime paradoxal dans lequel est offerte à ceux qui veulent l’abolir la possibilité unique de le faire dans la légalité ». Pour dire aux candidats de l’opposition, l’élection présidentielle du 26 février vous offre une possibilité unique et légale de renverser le régime de Wade. De grâce saisissez là et épargnez notre pays de toute violence inutile.
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