Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, certainement soucieux de matérialiser le souhait du président de la République qui aimerait jouer la carte de l’apaisement, invite les partis politiques à une première réunion de concertation sur le dialogue politique ce 21 novembre. Le processus électoral figurera en bonne place dans les échanges ; si l’on en croit ce qui est, pour l’heure, dévoilé de l’agenda, d’autant plus que depuis le référendum de mars 2016, en passant par les dernières législatives, majorité et opposition sont à couteaux tirés. Me Abdoulaye, chef du parti-locomotive de l’opposition, a, à la faveur de sa conférence de presse post-électorale d’août 2017, décidé que son parti boycottera les élections futures si ces dernières sont organisées par un ministre encarté Alliance pour la République. C’est dire que même si on ne peut pas parler de contentieux électoral sous le mode de ceux qu’on a connus en 1988 et en 1993, on peut, d’ores et déjà, conclure, sous ce rapport, que les conditions d’une élection sans contestation à l’horizon 2019 ne sont pas encore réunies.
Qui plus est, l’arrestation de Khalifa Sall défraie la chronique avec les marches de protestation des partisans du maire de Dakar qui se multiplient. En clair, les inconditionnels de l’édile de la capitale accusent le pouvoir d’instrumentaliser la justice pour écarter de la course un sérieux prétendant à la présidentielle à venir.
Une opinion que partage le Parti démocratique sénégalais qui voit, à travers la réaction de la CREI, un stratagème pour empêcher une candidature de Karim Wade, « en exil » au Qatar depuis juin 2016.
D’ailleurs, c’est dans ce contexte que Me Abdoulaye Wade, aux allures de directeur de campagne de son fils, a débarqué à Touba dimanche passé pour jeter de l’huile sur le feu au moyen d’un discours très radical contre le régime actuel. Maintenant que Karim reste le seul « Plan » du Pds pour 2019.
Toutes choses qui font que demain, le discours du Khalife général des Mourides, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie officielle, mettra, comme on s’y attend, le curseur sur le nécessaire dialogue politique en appelant les uns et les autres au dépassement.
Pour mémoire, en 2016, le dialogue amorcé par le chef de l’Etat, et boycotté par une partie de l’opposition, finit en eau de boudin. C’est ainsi que le Pape du Sopi a, durant sa conférence de presse rappelée plus haut, averti qu’il ne répondrait pas un dialogue convoqué par Macky Sall pour piéger l’opposition.
Dans une interview accordée récemment au quotidien L’Observateur, le porte-parole du Khalife, Serigne Bass Abdou Khadre, a révélé que Serigne Sidy Makhtar Mbacké prie pour un rapprochement entre les Présidents Wade et Sall.
En définitive, à un peu plus d’un an de la prochaine présidentielle, on espère que la présente édition du Grand Magal de Touba sonnera le tocsin de l’apaisement du climat politique, « dans l’intérêt de la Nation ».
Qui plus est, l’arrestation de Khalifa Sall défraie la chronique avec les marches de protestation des partisans du maire de Dakar qui se multiplient. En clair, les inconditionnels de l’édile de la capitale accusent le pouvoir d’instrumentaliser la justice pour écarter de la course un sérieux prétendant à la présidentielle à venir.
Une opinion que partage le Parti démocratique sénégalais qui voit, à travers la réaction de la CREI, un stratagème pour empêcher une candidature de Karim Wade, « en exil » au Qatar depuis juin 2016.
D’ailleurs, c’est dans ce contexte que Me Abdoulaye Wade, aux allures de directeur de campagne de son fils, a débarqué à Touba dimanche passé pour jeter de l’huile sur le feu au moyen d’un discours très radical contre le régime actuel. Maintenant que Karim reste le seul « Plan » du Pds pour 2019.
Toutes choses qui font que demain, le discours du Khalife général des Mourides, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie officielle, mettra, comme on s’y attend, le curseur sur le nécessaire dialogue politique en appelant les uns et les autres au dépassement.
Pour mémoire, en 2016, le dialogue amorcé par le chef de l’Etat, et boycotté par une partie de l’opposition, finit en eau de boudin. C’est ainsi que le Pape du Sopi a, durant sa conférence de presse rappelée plus haut, averti qu’il ne répondrait pas un dialogue convoqué par Macky Sall pour piéger l’opposition.
Dans une interview accordée récemment au quotidien L’Observateur, le porte-parole du Khalife, Serigne Bass Abdou Khadre, a révélé que Serigne Sidy Makhtar Mbacké prie pour un rapprochement entre les Présidents Wade et Sall.
En définitive, à un peu plus d’un an de la prochaine présidentielle, on espère que la présente édition du Grand Magal de Touba sonnera le tocsin de l’apaisement du climat politique, « dans l’intérêt de la Nation ».
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