Sale temps pour le Président IBK. En effet, l’enquête sur l’homme d’affaires corse Michel Tomi, soupçonné de corruption dans ses activités en Afrique, notamment au profit du président du Mali, a été validée lundi dernier par la cour d’appel de Paris, qui a rejeté les recours de la défense.
L’enquête s’intéresse aux puissants relais de Michel Tomi et à ses liens avec des hommes au pouvoir dans plusieurs pays. Les enquêteurs pensent que le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a reçu des cadeaux de l’homme d’affaires corse. La défense de Michel Tomi contestait notamment la compétence territoriale des juges français, s’agissant de marchés conclus dans des pays africains, comme le Mali, le Cameroun, le Gabon, et soulevaient aussi l’immunité présidentielle du chef de l’Etat malien, celui-ci ne pouvant être considéré selon eux comme un agent public étranger.
L’annulation de toutes les écoutes téléphoniques de Michel Tomi où apparaissent des conversations avec les présidents malien et gabonais a été demandée par les avocats de la défense. Déboutée par la cour d’appel de Paris, la défense de Tomi va se tourner vers la cour de cassation. L’enquête sur l’homme d’affaires corse Michel Tomi, soupçonné de corruption dans ses activités en Afrique, notamment au profit du président du Mali, a été validée lundi par la cour d’appel de Paris.
Figure de l’industrie du jeu sur le continent africain, Michel Tomi avait été mis en examen par les juges d’instruction en juin 2014 pour corruption d’agent public étranger, faux et usage de faux, abus de confiance, recel d’abus de bien social, complicité d’obtention indue d’un document administratif et travail dissimulé.
Michel Tomi est soupçonné d’avoir joué un rôle pour que des sociétés de proches obtiennent des marchés, notamment l’entreprise française Marck (uniformes militaires) avec le Mali et le Cameroun, la société de sécurité Gallice au Mali, et des entreprises chinoises au Mali, Tchad, Sénégal, Gabon et en République démocratique du Congo, a indiqué une source proche de l’enquête. Les patrons des sociétés Marck, Philippe Belin, et Gallice Security, Frédéric Gallois, un ancien patron du GIGN, sont aussi mis en examen, tout comme deux femmes, proches de Michel Tomi, soupçonnées d’avoir obtenu la nationalité française de manière irrégulière.
L’enquête s’intéresse aux puissants relais de Michel Tomi et à ses liens avec des hommes au pouvoir dans plusieurs pays. Les enquêteurs pensent que le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a reçu des cadeaux de l’homme d’affaires corse. La défense de Michel Tomi contestait notamment la compétence territoriale des juges français, s’agissant de marchés conclus dans des pays africains, comme le Mali, le Cameroun, le Gabon, et soulevaient aussi l’immunité présidentielle du chef de l’Etat malien, celui-ci ne pouvant être considéré selon eux comme un agent public étranger.
L’annulation de toutes les écoutes téléphoniques de Michel Tomi où apparaissent des conversations avec les présidents malien et gabonais a été demandée par les avocats de la défense. Déboutée par la cour d’appel de Paris, la défense de Tomi va se tourner vers la cour de cassation. L’enquête sur l’homme d’affaires corse Michel Tomi, soupçonné de corruption dans ses activités en Afrique, notamment au profit du président du Mali, a été validée lundi par la cour d’appel de Paris.
Figure de l’industrie du jeu sur le continent africain, Michel Tomi avait été mis en examen par les juges d’instruction en juin 2014 pour corruption d’agent public étranger, faux et usage de faux, abus de confiance, recel d’abus de bien social, complicité d’obtention indue d’un document administratif et travail dissimulé.
Michel Tomi est soupçonné d’avoir joué un rôle pour que des sociétés de proches obtiennent des marchés, notamment l’entreprise française Marck (uniformes militaires) avec le Mali et le Cameroun, la société de sécurité Gallice au Mali, et des entreprises chinoises au Mali, Tchad, Sénégal, Gabon et en République démocratique du Congo, a indiqué une source proche de l’enquête. Les patrons des sociétés Marck, Philippe Belin, et Gallice Security, Frédéric Gallois, un ancien patron du GIGN, sont aussi mis en examen, tout comme deux femmes, proches de Michel Tomi, soupçonnées d’avoir obtenu la nationalité française de manière irrégulière.
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