Pour une crise politique, le clash qui a opposé Mamadou Dia à Léopold Senghor en 1962 est, à bien des égards, celui qui restera le plus gravé dans les mémoires des Sénégalais, même si divers événements se sont produits ces 5 dernières années. Cinquante-trois ans après, l’on se rappelle encore la genèse de l’embrouille, les conséquences immédiates et lointaines, mais aussi les premières leçons qui ont été dégagées.
Entre Senghor et Mamadou Dia, il y avait davantage un conflit de compétences qu’une incompatibilité d’humeur. L’histoire retient qu’au lendemain de l’indépendance, le Sénégal avait adopté un modèle politique proche de celui de la France d’alors. Mamadou Dia, président du conseil, s’était retrouvé avec des pouvoirs exorbitants faisant de lui le plénipotentiaire du Sénégal au plan international. Cette approche indisposait absolument Senghor, Président de la République. Très vite, une querelle d'ego alimentée par les courtisans des deux bords allait faire surface. Les prémices de la discorde entre les deux hommes d’Etat ayant été mises en exergue à Gonneville-Sur-Mer lorsque l’un et l’autre étaient invités par le Général De Gaulle à se prononcer sur le nouveau statut du Sénégal indépendant par rapport à la France.
Le discours de Dia en 1962 lors d’un colloque international déroulé à Dakar, prenant complètement le contre pied des idées défendues en son temps par Senghor, mettait de l’huile sur le feu. Dès lors, ils se déclarèrent la guerre. Premier acte posé : des députés déposèrent une motion de censure. Deuxième acte : Dia fit évacuer l’Assemblée nationale par l’armée. L’acte final aura été l’arrestation de Mamadou Dia. Tous ces événements s’étaient déroulés en l’espace de 48 heures…entre le 17 et le 18 décembre 1962. C'est-à-dire 53 ans, jour pour jour.
Mis en prison, Dia fut jugé du 09 au 13 mai et fut reconnu coupable de haute trahison par la Haute Cour avant d’être déporté à Kédougou. Le Sénégal venait de connaitre l’une de ses plus grandes crises politiques. Dès 1963, une révision constitutionnelle mettait un terme à ce régime bicéphale.
Entre Senghor et Mamadou Dia, il y avait davantage un conflit de compétences qu’une incompatibilité d’humeur. L’histoire retient qu’au lendemain de l’indépendance, le Sénégal avait adopté un modèle politique proche de celui de la France d’alors. Mamadou Dia, président du conseil, s’était retrouvé avec des pouvoirs exorbitants faisant de lui le plénipotentiaire du Sénégal au plan international. Cette approche indisposait absolument Senghor, Président de la République. Très vite, une querelle d'ego alimentée par les courtisans des deux bords allait faire surface. Les prémices de la discorde entre les deux hommes d’Etat ayant été mises en exergue à Gonneville-Sur-Mer lorsque l’un et l’autre étaient invités par le Général De Gaulle à se prononcer sur le nouveau statut du Sénégal indépendant par rapport à la France.
Le discours de Dia en 1962 lors d’un colloque international déroulé à Dakar, prenant complètement le contre pied des idées défendues en son temps par Senghor, mettait de l’huile sur le feu. Dès lors, ils se déclarèrent la guerre. Premier acte posé : des députés déposèrent une motion de censure. Deuxième acte : Dia fit évacuer l’Assemblée nationale par l’armée. L’acte final aura été l’arrestation de Mamadou Dia. Tous ces événements s’étaient déroulés en l’espace de 48 heures…entre le 17 et le 18 décembre 1962. C'est-à-dire 53 ans, jour pour jour.
Mis en prison, Dia fut jugé du 09 au 13 mai et fut reconnu coupable de haute trahison par la Haute Cour avant d’être déporté à Kédougou. Le Sénégal venait de connaitre l’une de ses plus grandes crises politiques. Dès 1963, une révision constitutionnelle mettait un terme à ce régime bicéphale.
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