«C’est faux de dire que les caisses de l’Etat sont vides…»


«C’est faux de dire que les caisses de l’Etat sont vides…»
Coordonnateur contesté du Parti démocratique sénégalais, Oumar Sarr, maire de Dagana, évoque dans cet entretien exclusif avec L’Observateur la fronde au sein de la majorité sortante et les accusations du pouvoir actuel sur la gestion de Wade.

Qu’est-ce que cela vous fait d’être parachuté coordonnateur du Pds ?

Je ne suis pas parachuté. Je suis nommé coordonnateur du Pds par le Secrétaire général national (Sgn). C’est un challenge assez important, vu que nous avons perdu l’élection présidentielle et que nous allons aussi vers des élections (législatives) qui sont déterminantes pour notre survie. Donc, c’est vraiment un challenge et je mesure le poids des charges, des responsabilités que j’ai aujourd’hui et dans le cadre de la préparation des élections législatives et du renforcement de la refondation du parti. Ce sont des responsabilités nouvelles qu’il faut mesurer à sa juste valeur.

Avez-vous vu venir cette nomination ?

Non, c’est juste une possibilité. Je milite depuis assez longtemps au Pds, j’ai gagné plusieurs élections, je suis maire de Dagana depuis 1996, j’ai gagné toutes les élections dans la commune de Dagana. Ce qui est important. Je suis un cadre politique et aussi un cadre du point de vue des diplômes et de la qualification. J’ai travaillé longtemps avant d’être dans un gouvernement. Je suis, depuis presque 25 ans maintenant, docteur en Informatique, j’ai enseigné sur la recherche dans les plus grandes universités françaises, j’ai fait beaucoup de
consultances. J’ai beaucoup d’expérience, je suis un cadre reconnu par tous mes pairs, donc je n’ai pas ce problème. Je suis un cadre politique qui a décidé de m’intégrer à la base, à Dagana ma ville natale. Je me suis implanté là-bas et je ne suis pas resté à faire un travail de cadre-type. Vu mes performances et mes qualifications, je pouvais être à n’importe quel niveau de responsabilité. Le Secrétaire général national (Me Abdoulaye Wade) a pensé que je pouvais être le coordonnateur national du Pds, je le remercie beaucoup pour son choix, c’était une des possibilités. Il n’y a pas de postes que je ne peux occuper dans un Etat ou dans un parti.


Pensez-vous avoir les coudées franches pour diriger vos camarades du Pds qui ne sont pas des enfants de chœur ?

Nous avons gardé le pouvoir pendant 12 ans, avant de le perdre. Il va de soi que c’est une situation difficile, puisque nous perdons le pouvoir présidentiel et nous voulons le reconquérir. Ce qui fait que c’est une situation très difficile qu’il faut assumer. Il faut que des gens convaincus soient là. Il y a ceux qui pensent à eux-mêmes et qui ne sont pas convaincus par le Secrétaire général national ou par le parti. Ceux-là, il va de soi qu’ils ne vont pas rester longtemps, même s’ils restent encore pour ces élections. Ils sont peut-être fatigués par toutes ces luttes. Nous sommes en train de rebâtir le parti. Il y a toute une jeunesse qui s’est intégrée et qui a compris le Président (Wade) et sa doctrine. Je pense qu’à partir de là, il y a tous les éléments pour une refondation du parti. Je pense que c’est ça qui est positif. Cela étant dit, je pense qu’il y a certains qui vont chaque fois trouver le prétexte pour aller vers le pouvoir, mais les prétextes sont toujours faciles à trouver. Ce qui est le plus important, c’est que nous avons perdu la Présidentielle, nous savons en partie les raisons pour lesquelles nous l’avons perdue, nous voulons rebâtir à partir de là. Déjà, il nous faut être présents à l’Assemblée nationale, ensuite nous préparer pour les autres échéances. Nous allons reconstituer notre force. Le Sgn est en train de recevoir toutes les fédérations et nous-mêmes, nous irons dans tous les départements du pays. Il y a de l’espoir, nous venons d’une élection présidentielle perdue, mais l’espoir est là. Les gens se disent que tout ce que nous avons réalisé aurait dû le matérialiser à travers une victoire électorale. Maintenant, il faudra voir les promesses de la nouvelle majorité. Nous sommes sûrs que cette majorité ne pourra pas respecter ces promesses et, très vite, les gens vont déchanter. Nous allons reconstruire en nous appuyant sur la situation politique, en nous appuyant sur notre doctrine. Nous ne sommes pas un parti du passé, nous sommes un parti de l’avenir qui va se renouveler et être présent lors des prochaines joutes électorales.
Comment vous appréhendez la fronde de certains caciques du Pds ?

Nous avons une situation politique marquée par notre défaite du 25 mars dernier. Vu les perspectives, beaucoup de personnes estiment qu’elles ne doivent, non pas être sur les listes départementales, mais sur une liste nationale où, en quelque sorte, nous allons leur assurer une place d’élu. Le Sgn pense qu’il faut que tout le monde puisse se battre. Il n’y a pas de raison pour que nous mettons certaines personnes sur une liste nationale et que nous laissons aux jeunes sans expérience les places dans les départements. Il faut que les responsables, y compris ceux qui ont été ministres, qui ont occupé des responsabilités importantes, s’engagent dans les départements et essayent d’abord de gagner leur département et aider à la collecte du maximum de suffrages pour renforcer notre score au
niveau national. C’est ça la bonne tactique. Ça ne doit pas être un repli individualiste, du genre : «Moi, je suis à telle position sur la liste nationale, je pourrais être casé député.» Ça, ce n’est pas dans l’intérêt de la reconstruction du parti et ça ne va pas dans le sens du renforcement. Ceux qui pensent que c’est pour leur simple poste qu’ils devraient se battre n’ont plus leur place dans le Pds, tel que nous l’envisageons aujourd’hui. C’est ce problème qui existe en réalité. Il y a aussi des anciens qui ne veulent pas être sur les listes départementales.
Des noms ont été évoqués ces derniers jours. Pape Diop, Mamadou Seck, Masseck Ndiaye et Moussa Sy prépareraient une fronde parce qu’ils ne seraient pas d’accord de votre nomination ?

Je ne suis pas sûr que toutes les personnes que vous citez soient en rébellion ou soient organisés pour mettre sur pied d’autres listes, je n’en suis pas sûr. Parmi ces personnes, il y en a avec qui j’ai discuté et qui me disent qu’elles ne sont pas engagées dans cette voie. Cela étant, il faut reconnaître que ce sont des responsables importants qui dirigent des institutions. En tout cas, pour les trois (Pape Diop, Mamadou Seck, Masseck Ndiaye, Ndlr) que vous venez de citer. Il faut dire qu’il y a un problème. Ces personnes ont été nommées, mais sur proposition du Président Wade, pour diriger ces différentes institutions. Il n’y a pas de mérite particulier pour que ces personnes soient à ces positions-là. Le Président avait pensé que pour le fonctionnement des institutions, même pour le meilleur fonctionnement du parti, ces personnes-là pouvaient mieux servir à ces positions-là. Donc, c’est ce même Sgn qui les a mis à ces positions-là, alors que d’autres pouvaient prétendre à ces postes. Et c’est ce même Sgn qui m’a nommé au poste de coordonnateur national du Pds. Moi, j’aurais pu dire que, vu mon background, vu mon Cv, je serais mieux à telle position plutôt qu’à telle autre. Je ne l’ai pas fait, car je respecte le parti et le Sgn. On les a nommés par le même processus qu’on a nommé d’autres. Maintenant, quand on les nomme, ils sont d’accord, et quand on nomme d’autres, ils contestent. C’est ça le problème. Quand on m’a nommé à la position que j’occupe, j’ai reçu beaucoup de messages partout au Sénégal qui me soutiennent et qui pensent qu’il n’y avait qu’une personne comme moi qui peut jouer ce rôle-là. Cela m’encourage. Par contre, il y a d’autres qui ne sont pas d’accord et qui s’organisent pour faire reculer le parti sur ces positions-là et même pour faire reculer le parti sur le plan électoral. Ce sont des choix individuels. A mon niveau, je travaille avec
Me Abdoulaye Wade pour mettre en place le schéma qu’il a aujourd’hui pour que le Sopi, qui est une idéologie, une pratique aussi, puisse se relancer. Nous travaillons à cela. Il y en a parmi nous qui ont rejoint le pouvoir actuel, il y en a d’autres qui, par voies contournées, veulent discuter avec le pouvoir. C’est leur choix. Le parti, ce n’est pas une religion, c’est volontairement qu’on y adhère et c’est volontairement qu’on peut en sortir. Il n’y a pas péril en la demeure. Si nous continuons sur cette voie tracée par Me Wade, nous allons remporter les prochaines joutes électorales. Maintenant, c’est clair qu’il va y avoir des difficultés, mais la vie est aussi faite de difficultés qu’il faut résoudre à chaque étape. Nous sommes formatés pour cela. Nous allons renforcer le parti avec ceux qui veulent rester dans le parti.

Pensez-vous aujourd’hui que le Pds peut survivre à Wade ?

Le Pds, c’est d’abord Abdoulaye Wade, c’est le fondateur, c’est celui qui le dirige depuis 38 ans. Donc, le Pds est marqué par Abdoulaye Wade du point de vue de la pratique politique, de la doctrine, etc. Tout a été façonné et fabriqué par Abdoulaye Wade. Mais aujourd’hui, nous avons tous bien assimilé la doctrine, nous connaissons tous bien le Sopi, nous connaissons tous ce qu’il a fait et ce qu’il a voulu faire. Nous sommes prêts à relever les défis et à continuer avec lui. Nous espérons qu’il sera encore longtemps avec nous, même s’il n’est pas dans une position exécutive qu’il puisse être notre président d’honneur, un conseiller qui puisse nous aider parce que l’expérience qu’il a, personne d’entre nous ne l’a.
Justement, avec cette agitation de certains responsables du Pds, ne pensez-vous pas qu’ils sont convaincus que Wade est devenu un vieux lion blessé et qu’il faut le remplacer ?

Non (il se répète) ! Ils se disent que Wade n’est plus président de République. Ça c’est clair maintenant, ils se disent que, peut-être, le Pds dans l’opposition va avoir quelques problèmes d’organisation. A un moment donné, beaucoup de personnes ont parlé de dévolution monarchique, qu’on va prendre le parti et le donner à Karim Wade. Dans les listes que nous sommes en train de préparer, Karim ne sera ni sur la liste nationale et ni sur les listes départementales. Donc, nous sommes vraiment en train de prendre une option de reconstruction du parti, en nous appuyant sur tout ce qui peut aider. Nous avons besoin des cadres du Pds, des jeunes, des anciens, des femmes, du Président Wade. C’est clair aussi que nous avons besoin du savoir-faire de Karim et de tant d’autres cadres qui
ont travaillé pour le Sopi. Mais je ne pense pas qu’ils profitent de la situation, mais un lion blessé n’est pas un lion mort.



Avec tout le déballage qui se fait sur votre gestion du pouvoir, pensez-vous que le Pds a des chances d’avoir un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale ?

Le Pds est un parti fort qui a été battu lors de la Présidentielle. Avec ses alliés, il a obtenu 35%, malgré la coalition internationale qui ne nous a pas laissés de répit. Le Pds est très fort et il va avoir son groupe parlementaire et bien plus. Si nous travaillons bien et si nous réussissons à nous entendre, nous pouvons avoir la majorité. Il va falloir nous refaire une santé, car on quitte le pouvoir en y laissant des plumes. Bon maintenant la nouvelle majorité présidentielle parle de gestion, de voitures, de je ne sais quoi encore… Tout ça, c’est juste pour pouvoir se justifier parce qu’ils sont incapables de respecter leurs promesses électorales. Ils
sont en train de dire que nous avons volé 600 voitures, que les caisses de l’Etat sont vides, il y a tellement de choses qu’ils déclarent par-ci et par-là, mais nous sommes fiers de ce que nous avons fait. En son temps, nous expliquerons comment les choses se sont
passées. Sur certains aspects, je dois dire qu’ils cherchent à salir le maximum possible le régime du Sopi. Pourtant, Dieu sait qu’ils étaient, eux aussi, très impliqués dans tout ce que nous avons fait jusqu’il y a 3 ans. Donc, ils sont en partie héritiers de ce système-là. En tout cas, nous allons essayer de répliquer, parce qu’ils (les tenants du pouvoir actuel) ont aujourd’hui beaucoup de possibilités au niveau des médias de salir et salir davantage notre régime, mais nous trouverons les moyens de répondre et de donner les raisons justes parce que les calomnies ne peuvent pas durer éternellement.
Par rapport à ces véhicules dont vous avez fait cas, notamment celui du Président, il se dit qu’ils ont été volés. Quel commentaire en faites-vous ?

Je pense qu’ils vont donner la liste des soi-disant véhicules volés. On parle de 600 véhicules, mais comment on peut prendre autant de véhicules à la Présidence sans que ça soit visible. Et j’ai entendu à la radio le chauffeur du Président Wade apporter les démentis nécessaires. D’ailleurs, il a expliqué que c’est lui-même qui a donné la voiture au chauffeur du nouveau Président Macky Sall et il dit lui avoir expliqué comment la mettre en marche. Pour les autres véhicules dont ils parlent, nous allons expliquer. C’est tellement simple tout ça. Dans toute Administration, il y a ce qu’on appelle la comptabilité matière. Donc, tout ce qui est acheté est mentionné quelque part. Tout ce qui est détérioré est marqué quelque part. Donc, il suffit tout simplement de faire un rapprochement pour avoir la situation. Il y a des voitures et même des objets qui sont achetés par la Présidence ou d’autres qui sont donnés au Président. Quand un objet est offert au Président, c’est personnel, ce n’est pas un objet qui appartient à l’Etat.
Même s’il s’agit de véhicules ?

Je ne connais pas la situation réelle, mais un privé peut donner un véhicule au Président. Et s’il le donne au Président, c’est à lui en tant qu’individu. Pour donner un véhicule à l’Etat, il y a une procédure bien précise et qui est assez compliquée.
Seriez-vous prêt à vous ranger derrière Karim comme le dit Moussa Sy ?

Moussa Sy a dit cela ? Me ranger, c’est-à-dire ?
Il l’a dit dans une émission sur les ondes d’une radio de la place ?

Je ne l’ai pas entendu, mais je suppose d’abord que s’il dit ranger, ce n’est pas la liste nationale. Je suppose qu’il ne parle pas de la liste nationale parce que Karim ne fait pas partie de la liste nationale et ne fait partie d’aucune liste pour ces Législatives. Peut-être qu’il parle du parti, mais à ce moment-là, c’est l’organisation du parti. Moi, je suis le coordonnateur du parti et après les élections (législatives), il faudra restructurer le Pds à tous les niveaux pour que nous soyons un parti capable d’aller à d’autres joutes. Donc, ce parti qui sera refondé, personne ne sait qui sera le responsable de tel département, de telles régions, de tels bureaux politiques. Tout cela se bâtira dans la démocratie. C’est vraiment ne pas comprendre la situation du parti aujourd’hui que de croire qu’il faut prédéfinir un Sgn. Nous allons rebâtir et nous avons matière pour le faire. En tout cas, je ne comprends pas bien ce qu’il veut dire. Nous allons rebâtir sur des bases saines. Je rêve d’une compétition comme le Ps français où il y a des primaires, que le meilleur gagne et que tout le monde se regroupe derrière celui qui a gagné. Mais penser que nous allons bâtir le parti autour d’une personne, c’est vraiment se tromper d’époque.
Après le Conseil des ministres, certaines voix autorisées ont soutenu que l’ancien régime a laissé des caisses vides. Qu’en est-il exactement ?

Quand je les entends parler, je me demande dans quel monde nous sommes. Tout le monde connaît le système budgétaire du Sénégal ou des pays comme le Sénégal. Nous avons un budget, ce sont des prévisions de recettes, des prévisions de dépenses. En dépenses, vous avez toutes les prévisions de recettes que vous êtes supposés récupérer dans l’année, vous les avez déjà positionnées pour les dépenses. En principe, les caisses de l’Etat ne sont pas faites pour être pleines. Quand il y a des recettes, elles sont affectées à des dépenses précises. Il ne doit pas y avoir une sorte de caisse où l’on garde de l’argent. Ils disent des caisses comme s’il s’agit des caisses qu’on ouvre pour garder de l’argent. Un budget, ce sont des prévisions de recettes, des prévisions de dépenses. Du papier d’abord et les agents de l’Etat travaillent et apportent ces recettes. Parmi ces agents, il y a les Douanes, les Impôts et Domaines. Et en fonction des recettes, on dépense. Au sein de mon ministère, personne n’a presque rien consommé parce qu’en février, nous étions déjà en campagne électorale et nous avons fait deux tours, donc il n’y a pratiquement rien qui est consommé. Donc, les prévisions sont en l’état. Je suis surpris quand je les entends dire de telles choses.

EL HADJI TALL (Envoyé spécial à Dagana)
Lundi 16 Avril 2012
Lobservateur




1.Posté par DIAWARA Abdou Khadre le 16/04/2012 20:15
Monsieur le ministre
Arrêtez de jouer à l'avocat du daible. Laissez votre ministre de l'economie et des finances et celui du budget les deux Abdoulye DIOP nous dire ce qu'ils laissé dans les caisses ce n'est à vous de le dire. Ensuite que tous les présents qui ont été fait à Me WADE ont été fait à l'Etat du Senegal et non à Abdoulaye WADE intitu-personae.
Alors rebndez nous tous ce qui était au palais.

2.Posté par Monsieur le Ministre le 16/04/2012 21:18
Vous mêmes affirmiez, et les déclarations de Wade au JT sont encore fraiches dans nos mémoires, que "les caisses sont pleines' en 2000, et dans son livre blanc, le PM M.L.LOUM démontrait qu'ils vous avez laissé 200 milliards dans les caisses. Aujourd'hui, après un premier et rapide survol des finances publiques, il s'avère que les tensions de trésorerie sont telles que les dépenses dépassent de 200 milliards les recettes. Les caisses ne sont pas seulement vides, elles sont perforées.les audits s'ils sont faits et bien faits vous enverront dans l'opposition pour au moins 50 ans. Je ne parle même pas des casses dans les entreprises publiques, du train de vie abusif des PCA, ou des nominations de complaisance dans le corps diplomatique. Que Macky fasse le boulot pour lequel il a été élu et vous verrez que vous êtes mal placés pour accuser ce pouvoir. De grace, fermez-la.

3.Posté par demba le 16/04/2012 22:40
Monsieur le Ministre, ne soyez pas en contradiction avec votre cv,il montre que vous êtes un intell intell,mais ne pas comprendre que le Séné ont vomis Wade et le pds relève d'un déficit d'intelligence inconcevable pour vous alors, je vous invite à remettre les pieds sur terre. Ce que Wade, son parti et son gouvernement ont fait est tout simplement honteux et indigne du Sénégal,tout les dons et aides que le gouvernement a reçu appartient à l'état du Sénégal; Wade avait fini de croire que le Sénégal était devnu un royaume dont Kaim était le prince. Vous qui volez même du matériel audiovisuel du palais, comment les Sénégalais voteront pour votre partie ,sommmes des imbéciles?

4.Posté par imamdm le 16/04/2012 22:56
c est honte de gouverner un pays 12 ans sans garantie de réserver minime de 5 ans imaginez si le notre cher senegal tomber ya Allah tere dans une catastrophe naturelle tout cela montre ne mériter la confiance du peuple alors vous avez l habitude a répété gouverner c est prévenir une entreprise qui gagne pas de bénéfice ne mérite que de fermer en plus vous laissez le peuple de nouvelle dette ça c est imaginable.

5.Posté par S/s le 17/04/2012 00:58
ré ba tasse



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