Selon la « lettre du Continent » si le coup d'Etat éclair de l'ex-bras droit de Blaise Compaoré a été un échec c’est grâce à plusieurs militaires qui ont permis à l'armée loyaliste de renverser le rapport de force.
Dans la neutralisation du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), le 30 septembre LC, indique qu’un premier groupe d'officiers supérieurs, quinquagénaires pour la plupart, a joué un rôle crucial .
Celui-ci comprend notamment le chef d’état-major général des armées (Crema), le général Pingrenoma Zagré, formé par Gilbert Diendéré et l’ex-ministre Djibril Bassolé, inculpé le 7 octobre pour des « collusions supposées » avec le putsch du 17 septembre.
A ses côtés, ont figuré son conseiller, le colonel Alain Bonkian, qui fut le compagnon de route de Blaise Compaoré pendant près de trois décennies, le chef d’état-major de la gendarmerie, Tuandaba Coulibaly, ainsi que le colonel Gilles Bationo, commandant de la 2e région militaire de Bobo-Dioulasso (sud-ouest). La décision de Gilles Bationo et d'Alain Bonkian, ex-membres du RSP, de se ranger derrière les loyalistes a été déterminante dans la mobilisation d'autres officiers de ce corps d’élite, dont la plupart redoutaient des représailles de la part de Diendéré.
Mais ce, n’est pas tout puisque selon toujours LC, un second groupe d'officiers, plus jeunes, formés au Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) et emmenés par le commandant Evrard Somda, patron de l'Unité spéciale d’intervention de la Gendarmerie nationale (USIGN), a quasiment contraint l'état-major militaire à sortir de sa torpeur dès le lendemain du putsch.
Conseillers
Du coté des membres du cabinet militaire de Michel Kafando, ont également joué un rôle central dans la stratégie d’étouffement du même régiment Auguste Denise Barry, ex-ministre de l’administration territoriale. Resté proche du premier ministre Isaac Zida, il a prodigué de nombreux conseils durant la crise. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la défense depuis 2011, le colonel-major Alassane Moné, a engagé, aux premières heures du coup de force, des pourparlers avec les putschistes aux côtés du général Pingrenoma Zagré. Il a pesé de tout son poids pour éviter l’affrontement entre frères d’armes, tout en évinçant des pourparlers les figures militaires du régime Compaoré toujours en poste, en particulier le général Kwamé Lougué.
Dans la neutralisation du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), le 30 septembre LC, indique qu’un premier groupe d'officiers supérieurs, quinquagénaires pour la plupart, a joué un rôle crucial .
Celui-ci comprend notamment le chef d’état-major général des armées (Crema), le général Pingrenoma Zagré, formé par Gilbert Diendéré et l’ex-ministre Djibril Bassolé, inculpé le 7 octobre pour des « collusions supposées » avec le putsch du 17 septembre.
A ses côtés, ont figuré son conseiller, le colonel Alain Bonkian, qui fut le compagnon de route de Blaise Compaoré pendant près de trois décennies, le chef d’état-major de la gendarmerie, Tuandaba Coulibaly, ainsi que le colonel Gilles Bationo, commandant de la 2e région militaire de Bobo-Dioulasso (sud-ouest). La décision de Gilles Bationo et d'Alain Bonkian, ex-membres du RSP, de se ranger derrière les loyalistes a été déterminante dans la mobilisation d'autres officiers de ce corps d’élite, dont la plupart redoutaient des représailles de la part de Diendéré.
Mais ce, n’est pas tout puisque selon toujours LC, un second groupe d'officiers, plus jeunes, formés au Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) et emmenés par le commandant Evrard Somda, patron de l'Unité spéciale d’intervention de la Gendarmerie nationale (USIGN), a quasiment contraint l'état-major militaire à sortir de sa torpeur dès le lendemain du putsch.
Conseillers
Du coté des membres du cabinet militaire de Michel Kafando, ont également joué un rôle central dans la stratégie d’étouffement du même régiment Auguste Denise Barry, ex-ministre de l’administration territoriale. Resté proche du premier ministre Isaac Zida, il a prodigué de nombreux conseils durant la crise. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la défense depuis 2011, le colonel-major Alassane Moné, a engagé, aux premières heures du coup de force, des pourparlers avec les putschistes aux côtés du général Pingrenoma Zagré. Il a pesé de tout son poids pour éviter l’affrontement entre frères d’armes, tout en évinçant des pourparlers les figures militaires du régime Compaoré toujours en poste, en particulier le général Kwamé Lougué.
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