Le 15 mai passé, Dakaractu avait relaté le bras de fer entre d’une part, la direction de LAS (Limak-Aibd- Summa), via la société gestionnaire du parking, et d’autre part, les policiers et douaniers en service à Diass.
La boite de Pandore a été ouverte quand il a été notifié aux hommes de tenue qui venaient d’officier pendant 24 heures, qu’ils devaient débourser 6 000 F Cfa (l’unité) avant de faire sortir leurs véhicules des lieux. Les paramilitaires s’étaient opposés à cette mesure qui sera suspendue jusqu’à la date du 1er juin 2018 pour arbitrage.
Pendant tout ce temps, aucune solution n’a été trouvée et le problème a refait surface ce lundi quand les policiers ont refusé de passer à la caisse à la suite d’une notification à cet effet.
Des sources, contactées par nos soins, informent que Senecartours, qui gère le parking de stationnement de l’aéroport international Blaise Diagne, a excipé des clauses de la convention pour expliquer le bien-fondé de cette mesure.
En clair, au moment d’hériter de cette concession, il devait être le seul opérateur autorisé à gérer le volet transport de l’AIBD. Malheureusement, pour Senecartours, des taxis iraniens et des bus Dakar Dem Dikk sont présents sur les lieux pour essayer de marcher sur ses plates-bandes. Ce qui lui cause un manque à gagner énorme, en termes de chiffre d’affaires. D’où l’impossibilité où se trouve la société de transport d’effecteur une quelconque baisse sur le prix du ticket exigible pour le stationnement des voitures des agents des corps précités.
Du côté des policiers qui devaient disposer de 60 places selon le plan initial, on ne cherche pas de midi à quatorze heures pour faire comprendre, à juste raison, que compte tenu de l’éloignement de l’aéroport, il leur faut nécessairement un parking pour garer leurs véhicules. Itou pour les douaniers, qui sont en attente d’une proposition.
Interpellés, des membres de la direction de LAS (Limak-Aibd- Summa), sous le couvert de l’anonymat, renseignent qu’une solution est à l'étude, entre différents protagonistes, pour surmonter les contradictions.
En définitive, seul l’Etat est habilité à trancher la pomme de discorde devant ce blocage qui persiste.
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