L’ambassadeur du Sénégal en France, Bassirou Sène est d’avis que la lutte contre le terrorisme impose « une vigilance particulière et des mesures nouvelles. » Selon lui, « la première chose est de sensibiliser toute la communauté sénégalaise sur le danger sécuritaire qui existe, qu’on sorte de nos habitudes traditionnelles de salamalecs, de téranga pour nous inscrire dans une dynamique de protection, de sécurité, etc... », explique l’ambassadeur Sène qui précise que ce nouveau comportement est loin un appel au rejet de l’autre. Mais plutôt, un comportement de protection de soi qui est devenu une obligation…. Revenant sur les deux attentats survenus en France dernièrement, l’ambassadeur du Sénégal à Paris, explique que ces événements tragiques ont fini de créer une sorte de repli par rapport aux questions de sécurité pour mieux gérer la situation, protégrer tout le monde. D’où la prise de mesures avec l’installation des portiques, de contrôles d’identité avant d’entrer dans les missions diplomatiques… un renforcement du personnel de la sécurité, entre autres. « Le défi sécuritaire est aujourd’hui aussi important que le défi de la sécurité alimentaire », pense son excellence Sène qui est d’avis qu’il faut se protéger, puisque le premier droit de l’homme est d’abord de vivre. Car, théorise-t-il, « si on ne vit pas, on ne peut prétendre à aucun droit et le terroriste vise à t’ôter la vie, ton premier droit ».
«Il faut donc une synergie globale à l’échelle de toute l’architecture diplomatique du Sénégal pour voir comment faire face : informer, prévenir. Parce que pour arriver à vaincre leurs stratégies, il faut anticiper sur leurs actions. Si vous n’anticipez pas, vous êtes hors de course. C’est pourquoi, cette rencontre nous a permis d’évaluer le défi au plan mondial, africain, pour convenir d’une stratégie avec les généraux et voir comment y faire face de manière réfléchie et efficace », expliquera l’ambassadeur du Sénégal en France, Bassirou Sène.
«Il faut donc une synergie globale à l’échelle de toute l’architecture diplomatique du Sénégal pour voir comment faire face : informer, prévenir. Parce que pour arriver à vaincre leurs stratégies, il faut anticiper sur leurs actions. Si vous n’anticipez pas, vous êtes hors de course. C’est pourquoi, cette rencontre nous a permis d’évaluer le défi au plan mondial, africain, pour convenir d’une stratégie avec les généraux et voir comment y faire face de manière réfléchie et efficace », expliquera l’ambassadeur du Sénégal en France, Bassirou Sène.
Autres articles
-
Affaire Rokia Traoré: une négociation avec son ex-conjoint repousse le procès
-
Pakistan: deux soeurs brûlent vif leur père après des viols (police)
-
"L'influence française en Afrique" ne se résume pas aux bases, plaide Lecornu
-
Une activité et un emploi en recul : 58,3 % d’actifs, mais seulement 42,8 % en emploi , Analyse approfondie des dynamiques du marché du travail au Sénégal
-
KEBEMER : Une commune en panne d’imagination