Comme à son habitude, le maire de Mermoz n’a pas mis de gant pour clouer au pilori les chefs religieux et les lutteurs qui se pavanent au palais présidentiel pour être reçus par Me Abdoulaye Wade. « Aucun lutteur, aucun chef religieux, aucun chanteur ne peut mettre dans la tête des Sénégalais qu’Abdoulaye Wade doit être réélu », tonne Dias fils qui mijote déjà un plan pour barrer la route au père de Karim Wade pour un troisième mandat. Ce plan s’articule autour d’une organisation de jeunes qui est prête à lutter pour la préservation de la démocratie et du respect de la Constitution. « Je dis bien aucun chef religieux, catholique ou musulman, il n’y a aucun lutteur qui puisse les impressionner », crache-t-il, non sans exclure l’usage de la force pour ramener Me Wade à la raison. « Le moment venu, si on en arrive à un point où les armes doivent parler, les armes parleront dans ce pays mais Wade partira », fait savoir Barthélémy Dias qui met aussi le Conseil constitutionnel en garde contre toute tentative de validation de la candidature de Me Abdoulaye Wade.
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