À l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a bien marqué la journée internationale de l’environnement. Cette occasion a été saisie par les femmes transformatrices de produits halieutiques basées à Khelkom Bargny de tenir un forum pour aborder la problématique du changement climatique.
Fatou Sambe, la présidente des femmes transformatrices de Bargny, annonce : « nous sommes là aujourd’hui pour marquer cette journée. En tant que communauté on est confronté à des problèmes environnementaux. C’est pourquoi on a ce droit d’interpeller les autorités et de nous prononcer sur ce qui se passe actuellement à Bargny. Ici, il y a d’abord les grands projets de l’État du Sénégal. La centrale à Charbon, la Zone économique spéciale, le port de Sendou - Bargny sont dans notre localité.
Maintenant avec l’exploitation du pétrole, notre communauté qui vit de pêche et de transformation de produits halieutiques est plus que jamais menacée », a-t-elle souligné. À l’en croire, les communautés doivent savoir les risques environnementaux auxquels elles seront confrontées dans les années à venir. « Le plaidoyer c’est que l’État a le devoir de prendre en compte les communautés. Parce que nous sommes des communautés qui vivent de la mer.
Nous sommes des pêcheurs, alors si l’exploitation doit se faire dans la mer forcément, il y aura des répercussions dans nos modes de vie. Il y aura des répercussions environnementales et nous savons que l’exploitation du pétrole est très nocive pour la ressource halieutique. Cette exploitation va forcément nous priver de poisson. On n’aura plus la capacité de vivre normalement dans les années à venir », a déploré la présidente des femmes transformatrices de Bargny.
Ce forum tenu à la salle de délibération de la Mairie de Bargny, a été organisé en collaboration avec une ONG qui milite pour la préservation de l’environnement. Selon Aby Dia, la chargée de la communication de Lumière Synergie Développement, « nous célébrons cette journée ici à Bargny car on parle d’environnement, c’est très compréhensible de la célébrer ici. C’est une localité entourée de beaucoup d’industries qui continuent de polluer l’environnement de Bargny et cela depuis des années.
Le thème général de cette année c’est sur le plastique, mais nous, on s’est un peu démarqué du cadre général pour contextualiser le travail que notre ONG a toujours fait auprès de la Banque Africaine de Développement. Surtout en ce qui concerne le financement des énergies fossiles comme la centrale à charbon de Bargny. C’est un projet qui depuis des décennies pollue Bargny et la centrale continue de polluer Bargny ».
D’après cette dernière, la BAD avait d’ailleurs pris l’engagement de retirer son financement des énergies fossiles. « Ce qui n’a pas été fait. Elle continue de soutenir ce projet là. Qu’est ce qu’elle fait encore à Sendou, alors qu’elle avait pris l’engagement lors de la Cop de Paris de retirer son financement dans ce projet et qu’elle allait respecter ses engagements dans le climat? La banque ne peut pas respecter ses engagements tant qu’elle n’a pas enlevé son financement de cette centrale à charbon qui impacte beaucoup les communautés », a déclaré Aby Dia, la chargée de la communication de Lumière Synergie Développement.
Fatou Sambe, la présidente des femmes transformatrices de Bargny, annonce : « nous sommes là aujourd’hui pour marquer cette journée. En tant que communauté on est confronté à des problèmes environnementaux. C’est pourquoi on a ce droit d’interpeller les autorités et de nous prononcer sur ce qui se passe actuellement à Bargny. Ici, il y a d’abord les grands projets de l’État du Sénégal. La centrale à Charbon, la Zone économique spéciale, le port de Sendou - Bargny sont dans notre localité.
Maintenant avec l’exploitation du pétrole, notre communauté qui vit de pêche et de transformation de produits halieutiques est plus que jamais menacée », a-t-elle souligné. À l’en croire, les communautés doivent savoir les risques environnementaux auxquels elles seront confrontées dans les années à venir. « Le plaidoyer c’est que l’État a le devoir de prendre en compte les communautés. Parce que nous sommes des communautés qui vivent de la mer.
Nous sommes des pêcheurs, alors si l’exploitation doit se faire dans la mer forcément, il y aura des répercussions dans nos modes de vie. Il y aura des répercussions environnementales et nous savons que l’exploitation du pétrole est très nocive pour la ressource halieutique. Cette exploitation va forcément nous priver de poisson. On n’aura plus la capacité de vivre normalement dans les années à venir », a déploré la présidente des femmes transformatrices de Bargny.
Ce forum tenu à la salle de délibération de la Mairie de Bargny, a été organisé en collaboration avec une ONG qui milite pour la préservation de l’environnement. Selon Aby Dia, la chargée de la communication de Lumière Synergie Développement, « nous célébrons cette journée ici à Bargny car on parle d’environnement, c’est très compréhensible de la célébrer ici. C’est une localité entourée de beaucoup d’industries qui continuent de polluer l’environnement de Bargny et cela depuis des années.
Le thème général de cette année c’est sur le plastique, mais nous, on s’est un peu démarqué du cadre général pour contextualiser le travail que notre ONG a toujours fait auprès de la Banque Africaine de Développement. Surtout en ce qui concerne le financement des énergies fossiles comme la centrale à charbon de Bargny. C’est un projet qui depuis des décennies pollue Bargny et la centrale continue de polluer Bargny ».
D’après cette dernière, la BAD avait d’ailleurs pris l’engagement de retirer son financement des énergies fossiles. « Ce qui n’a pas été fait. Elle continue de soutenir ce projet là. Qu’est ce qu’elle fait encore à Sendou, alors qu’elle avait pris l’engagement lors de la Cop de Paris de retirer son financement dans ce projet et qu’elle allait respecter ses engagements dans le climat? La banque ne peut pas respecter ses engagements tant qu’elle n’a pas enlevé son financement de cette centrale à charbon qui impacte beaucoup les communautés », a déclaré Aby Dia, la chargée de la communication de Lumière Synergie Développement.
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