Le parquet de Sao Paulo a requis jeudi 10 mars le placement en détention provisoire de l’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Les procureurs précisent avoir réclamé des poursuites pénales pour occultation de patrimoine contre l’ancien chef d’Etat (2003-2010).
Il appartiendra à une juge de Sao Paulo, chargée d’étudier la mesure requise par le parquet, de se prononcer tant sur l’ouverture de poursuites contre « Lula » que sur son éventuel placement en détention, dans un délai qui n’a pas été précisé.
« Atteinte à l’ordre public »
Les procureurs de Sao Paulo estiment que l’ex-président « a porté atteinte à l’ordre public » en appelant le 4 mars la population à descendre dans les rues pour dénoncer la « persécution judiciaire » dont il se dit l’objet. « Sa détention préventive est nécessaire pour le bon déroulement de l’instruction, car il est démontré qu’il se prévaut de sa condition d’ex-président pour se situer au-dessus de la loi », argumentent les procureurs.
Dans un document annexe dont l’Agence France-Presse (AFP) a obtenu copie, les magistrats poursuivent :
« Il ne peut en aucun cas inciter la population à s’insurger contre les investigations criminelles du ministère public, la police, pas plus que contre les décisions du pouvoir judiciaire. »
Ces derniers développements ont lieu dans un climat politique très lourd, à trois jours des manifestations nationales convoquées par des mouvements d’opposition pour réclamer le départ du pouvoir de Dilma Rousseff, qui est visée par une procédure parlementaire de destitution.
Il appartiendra à une juge de Sao Paulo, chargée d’étudier la mesure requise par le parquet, de se prononcer tant sur l’ouverture de poursuites contre « Lula » que sur son éventuel placement en détention, dans un délai qui n’a pas été précisé.
« Atteinte à l’ordre public »
Les procureurs de Sao Paulo estiment que l’ex-président « a porté atteinte à l’ordre public » en appelant le 4 mars la population à descendre dans les rues pour dénoncer la « persécution judiciaire » dont il se dit l’objet. « Sa détention préventive est nécessaire pour le bon déroulement de l’instruction, car il est démontré qu’il se prévaut de sa condition d’ex-président pour se situer au-dessus de la loi », argumentent les procureurs.
Dans un document annexe dont l’Agence France-Presse (AFP) a obtenu copie, les magistrats poursuivent :
« Il ne peut en aucun cas inciter la population à s’insurger contre les investigations criminelles du ministère public, la police, pas plus que contre les décisions du pouvoir judiciaire. »
Ces derniers développements ont lieu dans un climat politique très lourd, à trois jours des manifestations nationales convoquées par des mouvements d’opposition pour réclamer le départ du pouvoir de Dilma Rousseff, qui est visée par une procédure parlementaire de destitution.
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