Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, Ramatoulaye Ndiaye Dieng, a fait savoir hier que le Sénégal a brillamment participé à la Cop 22 sur les changements climatiques, qui est qualifiée comme celle de l’action par les différents acteurs.
« La délégation sénégalaise a été une délégation de haut niveau, à l’image des pays développés avec une pluralité d’acteurs du secteur public et privé, de la société civile, entre autres », a-t-elle déclaré. Selon elle, il est heureux de noter que la dynamique enclenchée depuis la Cop 21 à Paris et les enjeux de la Cop 22 ont retenu toute l’attention des hautes autorités du Sénégal ; et en premier le chef de l’État Macky Sall qui était le premier négociateur à la Cop 22. « Il a su porter devant ses pairs du haut segment, un discours engagé pour défendre la position de l’Afrique et faire le plaidoyer sur le financement », a-t-elle révélé, tout en annonçant que « la communauté internationale s’est réunie pour voir quelles sont les modalités de mise en œuvre de l’accord de Paris qui a été adopté l’année dernière ». Donc il s’agissait, dit-elle : « De voir les voies et moyens pour mettre en œuvre cet accord, mais également de poser sur la table pour nous pays africains la question de la finance climatique qui était extrêmement importante et surtout la prise en charge des questions d’adaptation dont le Sénégal est concerné, sans compter la clarification des modalités de financement des contributions prévues déterminées au niveau national et à la simplification des procédures et formalités d’accès aux ressources du Fonds vert climat ».
Ramatoulaye Ndiaye Dieng a profité de cette tribune pour lancer un appel : « Nos émissions de gaz à effet de serre sont marginales, mais nous subissons de plein fouet les effets de changement climatique. Et nous devons nous adapter à accroître la résilience des populations africaines face à ce fléau. Donc la question de l’adaptation est extrêmement importante et sa prise en charge ». Elle présidait à l'Amphithéâtre du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable (MEED) l’atelier de restitution de la 22ème Conférence des parties sur les changements climatiques (Cop 22), où le secrétaire général a rappelé qu’à l’édition précédente chaque pays avait pris l’engagement de réduire ces gaz à effet de serre pour qu’ensemble l’objectif puisse être atteint afin de maintenir le réchauffement climatique à 2°C. « Pour cela, il faut des financements », a-t-elle encore demandé aux pays développés pour régler définitivement le problème de réchauffement.
Pour Marilyne Diarra de la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC), point focal de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, à part le flottement dû au changement politique aux Etats-Unis lors de la COP22 de Marrakech, « tout c’était bien passé », parce que dira-t-elle : « Cette conférence a permis de faire la revue sur plusieurs points dont nous avons satisfaction ». Avant de conclure : « Le groupe africain souhaite que le financement du Fonds d’atténuation soit relevé d’ici 2020, pour atteindre les 100 milliards de dollars ».
« La délégation sénégalaise a été une délégation de haut niveau, à l’image des pays développés avec une pluralité d’acteurs du secteur public et privé, de la société civile, entre autres », a-t-elle déclaré. Selon elle, il est heureux de noter que la dynamique enclenchée depuis la Cop 21 à Paris et les enjeux de la Cop 22 ont retenu toute l’attention des hautes autorités du Sénégal ; et en premier le chef de l’État Macky Sall qui était le premier négociateur à la Cop 22. « Il a su porter devant ses pairs du haut segment, un discours engagé pour défendre la position de l’Afrique et faire le plaidoyer sur le financement », a-t-elle révélé, tout en annonçant que « la communauté internationale s’est réunie pour voir quelles sont les modalités de mise en œuvre de l’accord de Paris qui a été adopté l’année dernière ». Donc il s’agissait, dit-elle : « De voir les voies et moyens pour mettre en œuvre cet accord, mais également de poser sur la table pour nous pays africains la question de la finance climatique qui était extrêmement importante et surtout la prise en charge des questions d’adaptation dont le Sénégal est concerné, sans compter la clarification des modalités de financement des contributions prévues déterminées au niveau national et à la simplification des procédures et formalités d’accès aux ressources du Fonds vert climat ».
Ramatoulaye Ndiaye Dieng a profité de cette tribune pour lancer un appel : « Nos émissions de gaz à effet de serre sont marginales, mais nous subissons de plein fouet les effets de changement climatique. Et nous devons nous adapter à accroître la résilience des populations africaines face à ce fléau. Donc la question de l’adaptation est extrêmement importante et sa prise en charge ». Elle présidait à l'Amphithéâtre du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable (MEED) l’atelier de restitution de la 22ème Conférence des parties sur les changements climatiques (Cop 22), où le secrétaire général a rappelé qu’à l’édition précédente chaque pays avait pris l’engagement de réduire ces gaz à effet de serre pour qu’ensemble l’objectif puisse être atteint afin de maintenir le réchauffement climatique à 2°C. « Pour cela, il faut des financements », a-t-elle encore demandé aux pays développés pour régler définitivement le problème de réchauffement.
Pour Marilyne Diarra de la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC), point focal de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, à part le flottement dû au changement politique aux Etats-Unis lors de la COP22 de Marrakech, « tout c’était bien passé », parce que dira-t-elle : « Cette conférence a permis de faire la revue sur plusieurs points dont nous avons satisfaction ». Avant de conclure : « Le groupe africain souhaite que le financement du Fonds d’atténuation soit relevé d’ici 2020, pour atteindre les 100 milliards de dollars ».
Autres articles
-
Uranium: Orano suspend "à titre provisoire" ses dépenses d'extraction au Niger
-
Sénégal-législatives : Google Trends prédit un vaste raz-de-marée en faveur de Sonko
-
Affaire Amadou Dicko / Détournement à la Société Générale Sénégal : La toile se tisse, six nouvelles inculpations et un préjudice qui flambe...
-
Mali: l'ONU rétrocède le dernier camp de l'ex-mission de Casques bleus
-
50ème anniversaire de l’élection d'Amadou Mahtar Mbow à l’UNESCO : Sa fille, Awa Mbow Kane remercie les autorités pour l'hommage rendu à son père