Le président du Malawi, Bingu Wa Mutharika, a limogé, vendredi 19 août, tous ses ministres. Et pour l'instant on ne sait pas si un nouveau gouvernement va être nommé dans les prochains jours. Cette dissolution intervient un mois après des manifestations anti-gouvernementales qui ont fait 19 morts.
Bingu Wa Mutharika remplace désormais tout seul ses 42 anciens ministres. Aucune raison officielle n'explique ce limogeage. Mais le président doit faire face à la colère grandissante de la population. De nouvelles manifestations étaient prévues cette semaine. Mais elles ont été annulées par peur d'affrontements avec les forces de l'ordre.
Les Malawites reprochent aux autorités les pénuries d'essence, les coupures d'électricité à répétition. Tout cela après la rupture des relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne. Londres a récemment suspendu son aide. Les Etats-Unis ont fait de même après la répression lors des derniers rassemblements anti-gouvernementaux. Résultat : un trou béant dans le budget, pas assez de devises étrangères et une crise énergétique.
La population reproche aussi à Bingu Wa Mutharika ses tendances autocratiques. Sous son second mandat, de nombreuses organisations de la société civile estime qu'il a réduit la liberté d'expression et les droits des minorités. L'homme dont on dit qu'il est assoiffé de pouvoir, a décidé maintenant de régler seul cette crise.
( Avec RFI )
Bingu Wa Mutharika remplace désormais tout seul ses 42 anciens ministres. Aucune raison officielle n'explique ce limogeage. Mais le président doit faire face à la colère grandissante de la population. De nouvelles manifestations étaient prévues cette semaine. Mais elles ont été annulées par peur d'affrontements avec les forces de l'ordre.
Les Malawites reprochent aux autorités les pénuries d'essence, les coupures d'électricité à répétition. Tout cela après la rupture des relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne. Londres a récemment suspendu son aide. Les Etats-Unis ont fait de même après la répression lors des derniers rassemblements anti-gouvernementaux. Résultat : un trou béant dans le budget, pas assez de devises étrangères et une crise énergétique.
La population reproche aussi à Bingu Wa Mutharika ses tendances autocratiques. Sous son second mandat, de nombreuses organisations de la société civile estime qu'il a réduit la liberté d'expression et les droits des minorités. L'homme dont on dit qu'il est assoiffé de pouvoir, a décidé maintenant de régler seul cette crise.
( Avec RFI )
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