Un formidable appareil de violence et de menace s’est mis en marche au cœur de la République. Il a pour dessein de nous confisquer nos acquis démocratiques. Ce mouvement de régression constitue un danger pour nos institutions républicaines. C’est au cœur de l’Etat que sont les embûches, au cœur de l’Etat que viennent les violations. L’Assemblée nationale qui vote les lois, institue les lois, refuse de respecter les lois. Elle a décidé des les piétiner. Abraham Lincoln avertissait : « Transgresser la loi, c’est piétiner le sang de son père et mettre en lambeaux sa propre liberté comme celle de ses enfants ». La violation des lois entraîne l’insécurité de tous les citoyens, surtout lorsqu’elle vient de ceux qui avaient pour charge de les protéger.
La décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale empêchant l’opposition de disposer d’un groupe parlementaire est une forfaiture et un coup de force politique. Moustapha Niasse et le bureau de l’Assemblée nationale ont violé le règlement intérieur de celle-ci pour plaire au président de la République. Les faits sont suffisamment graves pour mériter l’indignation de tous les démocrates du pays. Le groupe de la majorité jubile après avoir piétiné nos institutions, eux qui devaient être les premiers à les défendre. Ils nous ont servi un communiqué dans lequel ils célèbrent leur victoire. Ils promettent aux députés qui oseront contester l’inacceptable, un lynchage à l’intérieur de l’hémicycle. C’est une insultante dictature. Ce communiqué est un composé de faiblesse, de violence et d’arrogance. Les démocrates crient leur peine, leur souffrance et leur colère. Le Sénégal est devenu une démocratie en berne. Par le fait de retardataires qui veulent envoyer le pays dans la caverne des démocraties arriérées.
Moustapha Niasse méritait un sort plus enviable que celui qu’on nous présente actuellement. Cet homme a beaucoup fait pour le Sénégal pour mériter une fin de carrière aussi triste. Il faut sauver ce soldat perdu en lui faisant comprendre que le Sénégal est devenu un pays démocratique. Sans doute le général de Gaulle avait raison : « La vieillesse est un naufrage ». L’entreprise d’embastillement de l’Assemblée nationale a révulsé le peuple sénégalais. Nous nous sommes demandé si nous vivions au Sénégal ou dans une dictature.
Les perfides manœuvres de l’actuelle majorité ont abouti au blocage de l’Assemblée nationale. C’est une honte pour notre démocratie. Il n’y a plus d’opposition parlementaire. C’est un recul grave. Macky Sall veut reproduire le schéma politique en cours à Abidjan : enrôler les forces qui veulent collaborer et prendre leur part du gâteau, écraser les forces qui veulent s’opposer. Le peuple démocratique restera debout. Le Sénégal n’est pas la Côte d’Ivoire. Lorsqu’une classe politique arrive à construire l’unanimisme, une pensée monolithique autour simplement d’intérêts particuliers, la démocratie est en danger. Une opposition forte est nécessaire dans une démocratie. Macky Sall doit le comprendre et l’accepter. Les agitateurs zélés de l’assemblée nationale ne lui rendent pas service. Ils travaillent seulement pour leurs intérêts bassement égoïstes. Ils sont en déphasage avec les aspirations profondes du peuple.
Le groupe de l’opposition doit être reconnu. Il a le droit avec lui. La majorité a la force et la violence avec elle. Moustapha Niasse, l’homme de culture et l’élève de Léopold S. Senghor doit relire le Contrat social de Jean-Jacques Rousseau : « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître. »
Abdoulaye Wade l’a appris à ses dépens. Il avait hier la force et la violence. Les désirs de ses enfants valaient la loi, constituaient la loi, faisaient la loi et étaient la loi. Aujourd’hui, Karim Wade est en prison. La justice est supérieure à la force. Nous invitons donc les députés de la majorité à la lucidité, à la responsabilité et à la sagesse. Les coups de poing et les insultes ne rendront pas le Sénégal émergent.
L’assemblée n’est plus nationale. Elle n’a rien de national. C’est insulter les Sénégalais que l’appeler « assemblée nationale . C’est l’assemblée d’une majorité, Benno Bok Yakaar. C’est l’Assemblée d’un parti, l’Alliance Pour la République (APR). C’est l’Assemblée de quelques individus, Moustapha Diakhaté et Moustapha Niasse qui imposent leur volonté. Elle est prise en otage par des députés qui ont choisi de déshonorer notre peuple et notre démocratie. Quand les députés n’ont plus que l’argument de la force physique pour s’exprimer, la situation est dangereuse et nos institutions sont menacées.
Par conséquent, la Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (JDS) demande la dissolution de l’assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives anticipées couplées au référendum portant sur la réforme des institutions. Cette assemblée ne peut plus voter les lois du pays. Elle a perdu toute crédibilité et toute légitimité. Elle a capitulé. Elle ne mérite plus notre respect. Elle ne mérite plus notre confiance. Elle ne vaut plus rien aux yeux des Sénégalais. Lorsque les institutions ont failli, c’est entre les mains du peuple que nous déposons nos protestations. Le coup de force de Moustapha Niasse ne passera pas !
Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (JDS).
La décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale empêchant l’opposition de disposer d’un groupe parlementaire est une forfaiture et un coup de force politique. Moustapha Niasse et le bureau de l’Assemblée nationale ont violé le règlement intérieur de celle-ci pour plaire au président de la République. Les faits sont suffisamment graves pour mériter l’indignation de tous les démocrates du pays. Le groupe de la majorité jubile après avoir piétiné nos institutions, eux qui devaient être les premiers à les défendre. Ils nous ont servi un communiqué dans lequel ils célèbrent leur victoire. Ils promettent aux députés qui oseront contester l’inacceptable, un lynchage à l’intérieur de l’hémicycle. C’est une insultante dictature. Ce communiqué est un composé de faiblesse, de violence et d’arrogance. Les démocrates crient leur peine, leur souffrance et leur colère. Le Sénégal est devenu une démocratie en berne. Par le fait de retardataires qui veulent envoyer le pays dans la caverne des démocraties arriérées.
Moustapha Niasse méritait un sort plus enviable que celui qu’on nous présente actuellement. Cet homme a beaucoup fait pour le Sénégal pour mériter une fin de carrière aussi triste. Il faut sauver ce soldat perdu en lui faisant comprendre que le Sénégal est devenu un pays démocratique. Sans doute le général de Gaulle avait raison : « La vieillesse est un naufrage ». L’entreprise d’embastillement de l’Assemblée nationale a révulsé le peuple sénégalais. Nous nous sommes demandé si nous vivions au Sénégal ou dans une dictature.
Les perfides manœuvres de l’actuelle majorité ont abouti au blocage de l’Assemblée nationale. C’est une honte pour notre démocratie. Il n’y a plus d’opposition parlementaire. C’est un recul grave. Macky Sall veut reproduire le schéma politique en cours à Abidjan : enrôler les forces qui veulent collaborer et prendre leur part du gâteau, écraser les forces qui veulent s’opposer. Le peuple démocratique restera debout. Le Sénégal n’est pas la Côte d’Ivoire. Lorsqu’une classe politique arrive à construire l’unanimisme, une pensée monolithique autour simplement d’intérêts particuliers, la démocratie est en danger. Une opposition forte est nécessaire dans une démocratie. Macky Sall doit le comprendre et l’accepter. Les agitateurs zélés de l’assemblée nationale ne lui rendent pas service. Ils travaillent seulement pour leurs intérêts bassement égoïstes. Ils sont en déphasage avec les aspirations profondes du peuple.
Le groupe de l’opposition doit être reconnu. Il a le droit avec lui. La majorité a la force et la violence avec elle. Moustapha Niasse, l’homme de culture et l’élève de Léopold S. Senghor doit relire le Contrat social de Jean-Jacques Rousseau : « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître. »
Abdoulaye Wade l’a appris à ses dépens. Il avait hier la force et la violence. Les désirs de ses enfants valaient la loi, constituaient la loi, faisaient la loi et étaient la loi. Aujourd’hui, Karim Wade est en prison. La justice est supérieure à la force. Nous invitons donc les députés de la majorité à la lucidité, à la responsabilité et à la sagesse. Les coups de poing et les insultes ne rendront pas le Sénégal émergent.
L’assemblée n’est plus nationale. Elle n’a rien de national. C’est insulter les Sénégalais que l’appeler « assemblée nationale . C’est l’assemblée d’une majorité, Benno Bok Yakaar. C’est l’Assemblée d’un parti, l’Alliance Pour la République (APR). C’est l’Assemblée de quelques individus, Moustapha Diakhaté et Moustapha Niasse qui imposent leur volonté. Elle est prise en otage par des députés qui ont choisi de déshonorer notre peuple et notre démocratie. Quand les députés n’ont plus que l’argument de la force physique pour s’exprimer, la situation est dangereuse et nos institutions sont menacées.
Par conséquent, la Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (JDS) demande la dissolution de l’assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives anticipées couplées au référendum portant sur la réforme des institutions. Cette assemblée ne peut plus voter les lois du pays. Elle a perdu toute crédibilité et toute légitimité. Elle a capitulé. Elle ne mérite plus notre respect. Elle ne mérite plus notre confiance. Elle ne vaut plus rien aux yeux des Sénégalais. Lorsque les institutions ont failli, c’est entre les mains du peuple que nous déposons nos protestations. Le coup de force de Moustapha Niasse ne passera pas !
Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (JDS).
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