Les foreurs, aides foreurs et agents de laboratoire qui sont censés être en contact avec les roches minéralisées en uranium ne disposaient d'aucun moyen de protection ni n'étaient sensibilisés sur les mesures de radioprotection pendant leurs activités, selon ce rapport non daté d'un comité de suivi centrafricain publié vendredi par Le Monde et France Inter.
Areva avait quitté la République centrafricaine (RCA) en 2012, invoquant un climat d'insécurité à la suite de l'attaque de sa mine en juin et la morosité du marché mondial de l'uranium après la catastrophe de Fukushima, au Japon.
Nous rappelons très clairement et très fermement que les employés du site avaient des tenues de travail adaptées, et bénéficiaient de sensibilisations régulières aux enjeux de sécurité au travail et de radioprotection, a réagi un porte-parole du groupe, interrogé par l'AFP.
Il n'y a jamais eu d'exploitation minière en tant que telle du gisement de Bakouma, mais des travaux d'exploration et de préparation pour une mine à ciel ouvert. Le site avait été acquis par Areva en même temps que des mines en Afrique du Sud et en Namibie à l'occasion du rachat à prix d'or par le groupe français de la société minière canadienne Uramin.
Cette opération, conclue pour 2,5 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros à l'époque), a tourné au fiasco financier et fait actuellement l'objet d'une enquête par la justice française, qui soupçonne une escroquerie.
Le comité de suivi déplore aussi dans le rapport qu'Areva ait négligé la réhabilitation du site après son départ et que le groupe ait fait obstruction à ses travaux en dissimulant ou détruisant des données.
En ce qui concerne la réhabilitation des lieux, Areva s'est acquittée de toutes ses obligations en la matière, a rétorqué le porte-parole du groupe.
Aujourd'hui, Areva est toujours titulaire des permis d'exploitation (...) mais n'est cependant plus +responsable+ du site de Bakouma dont il n'a plus la garde matérielle compte tenu de l'état de +force majeure+ notifié aux autorités centrafricaines au printemps 2013 et qui prévaut toujours dans un contexte de guerre civile, a-t-il ajouté.
Areva avait quitté la République centrafricaine (RCA) en 2012, invoquant un climat d'insécurité à la suite de l'attaque de sa mine en juin et la morosité du marché mondial de l'uranium après la catastrophe de Fukushima, au Japon.
Nous rappelons très clairement et très fermement que les employés du site avaient des tenues de travail adaptées, et bénéficiaient de sensibilisations régulières aux enjeux de sécurité au travail et de radioprotection, a réagi un porte-parole du groupe, interrogé par l'AFP.
Il n'y a jamais eu d'exploitation minière en tant que telle du gisement de Bakouma, mais des travaux d'exploration et de préparation pour une mine à ciel ouvert. Le site avait été acquis par Areva en même temps que des mines en Afrique du Sud et en Namibie à l'occasion du rachat à prix d'or par le groupe français de la société minière canadienne Uramin.
Cette opération, conclue pour 2,5 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros à l'époque), a tourné au fiasco financier et fait actuellement l'objet d'une enquête par la justice française, qui soupçonne une escroquerie.
Le comité de suivi déplore aussi dans le rapport qu'Areva ait négligé la réhabilitation du site après son départ et que le groupe ait fait obstruction à ses travaux en dissimulant ou détruisant des données.
En ce qui concerne la réhabilitation des lieux, Areva s'est acquittée de toutes ses obligations en la matière, a rétorqué le porte-parole du groupe.
Aujourd'hui, Areva est toujours titulaire des permis d'exploitation (...) mais n'est cependant plus +responsable+ du site de Bakouma dont il n'a plus la garde matérielle compte tenu de l'état de +force majeure+ notifié aux autorités centrafricaines au printemps 2013 et qui prévaut toujours dans un contexte de guerre civile, a-t-il ajouté.
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