Décidément, les temps sont durs pour Jacob Zuma. La Haute cour de Pretoria a estimé, vendredi 29 avril, que la « décision d’abandonner les charges contre Jacob Zuma est irrationnelle et doit être revue », selon les termes du juge Aubrey Ledwaba. « Jacob Zuma devrait être poursuivi pour ces charges », a poursuivi le magistrat.
En décembre 2007, alors qu’il était chef du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), Jacob Zuma avait été inculpé de 783 charges de corruption, fraude fiscale et racket pour la signature d’un contrat d’armement de 4,8 milliards de dollars conclu en 1999. Les accusations avaient finalement été retirées, en 2009, pour vice de forme, quelques semaines seulement avant l’élection de Jacob Zuma à la présidence de l’Afrique du Sud.
Une commission d’enquête sud-africaine, dont les conclusions, contestées par l’opposition, ont été rendues publiques le 21 avril, a également blanchi le président Jacob Zuma et d’autres responsables gouvernementaux soupçonnés de corruption dans ce même contrat d’armement de plusieurs milliards de dollars, impliquant notamment la société française Thalès.
Zuma, de plus en plus fragilisé
Afin d’obtenir le retrait des accusations en 2009, les avocats de Jacob Zuma avaient notamment utilisé des enregistrements d’écoutes téléphoniques entre l’ancien chef du parquet et un policier de haut rang pour convaincre la justice que leur client était victime d’un complot et obtenir l’abandon des charges.
Au terme d’une longue bataille judiciaire, le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), avait toutefois obtenu ces enregistrements en septembre 2014. Estimant que les charges ont en réalité été abandonnées pour des raisons politiques, il avait alors saisi la justice, qui lui a donné raison vendredi.
Cette décision de la Haute cour de Pretoria ouvre la possibilité de rétablir les accusations contre le président Zuma et fragilise un peu plus le chef de l’État, affaibli par plusieurs scandales ces dernières semaines. En mars, la plus haute juridiction du pays l’a en effet reconnu coupable de violation de la Constitution pour n’avoir pas remboursé une partie des 20 millions d’euros d’argent public utilisés pour rénover sa résidence privée.
jeuneafrique.com
En décembre 2007, alors qu’il était chef du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), Jacob Zuma avait été inculpé de 783 charges de corruption, fraude fiscale et racket pour la signature d’un contrat d’armement de 4,8 milliards de dollars conclu en 1999. Les accusations avaient finalement été retirées, en 2009, pour vice de forme, quelques semaines seulement avant l’élection de Jacob Zuma à la présidence de l’Afrique du Sud.
Une commission d’enquête sud-africaine, dont les conclusions, contestées par l’opposition, ont été rendues publiques le 21 avril, a également blanchi le président Jacob Zuma et d’autres responsables gouvernementaux soupçonnés de corruption dans ce même contrat d’armement de plusieurs milliards de dollars, impliquant notamment la société française Thalès.
Zuma, de plus en plus fragilisé
Afin d’obtenir le retrait des accusations en 2009, les avocats de Jacob Zuma avaient notamment utilisé des enregistrements d’écoutes téléphoniques entre l’ancien chef du parquet et un policier de haut rang pour convaincre la justice que leur client était victime d’un complot et obtenir l’abandon des charges.
Au terme d’une longue bataille judiciaire, le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), avait toutefois obtenu ces enregistrements en septembre 2014. Estimant que les charges ont en réalité été abandonnées pour des raisons politiques, il avait alors saisi la justice, qui lui a donné raison vendredi.
Cette décision de la Haute cour de Pretoria ouvre la possibilité de rétablir les accusations contre le président Zuma et fragilise un peu plus le chef de l’État, affaibli par plusieurs scandales ces dernières semaines. En mars, la plus haute juridiction du pays l’a en effet reconnu coupable de violation de la Constitution pour n’avoir pas remboursé une partie des 20 millions d’euros d’argent public utilisés pour rénover sa résidence privée.
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