Accusée de dopage par des hackers, Simone Biles explique qu'elle est sous traitement pour ses TDAH


Accusée de dopage par des hackers, Simone Biles explique qu'elle est sous traitement pour ses TDAH
«Avoir des TDAH et prendre des médicaments contre cela n'a rien de honteux ou rien dont je n'ai peur d'informer les gens.» Via son compte Twitter, mardi, Simone Biles a réagi aux accusations de dopage formulées plus tôt dans la journée par les Fancy Bears.

Ce groupe de pirates informatiques russes, qui a accédé illégalement à la base de données ADAMS utilisée par l'Agence mondiale anti-dopage (AMA) pour recenser les nombreuses informations médicales et les contrôles antidopage des athlètes, avait publié le dossier de l'Américaine - comme ceux de plusieurs de ses compatriotes- et souligné des anomalies. Les hackers annonçaient que la gymnaste, qui a décroché à Rio cinq médailles olympiques (dont quatre en or), avait été contrôlée positive au mois d'août, justement, à la méthylphénidate. Cette substance est interdite par l'AMA, mais Biles aurait une dérogation car elle souffre de troubles de déficit de l'attention et hyperactivité (TDAH) et suit donc un traitement spécifique.

C'est ce que l'Américaine a expliqué via Twitter, de même que la Fédération américaine de gymnastique : «Simone a rempli les formulaires adéquats par rapport aux demandes de l'Agence américaine antidopage (USADA) et de l'AMA, explique un communiqué, il n'y a pas de violation. La Fédération internationale de gymnastique, le Comité olympique américain et l'USADA l'ont confirmé.»
Mercredi 14 Septembre 2016




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