Cette situation interpelle les autorités étatiques mais aussi toutes les organisations qui s’activent autour des routes, du transport, de la prévention mais aussi de la sécurité routière. Le peuple est en train de perdre des citoyens des plus actifs et des plus valeureux.
Ces séries meurtrières sur nos routes ont poussé les acteurs avec l’appui du Ministère des Infrastructures, Transports terrestres et du désenclavement à mener, à chaque grand événement religieux, des campagnes de sensibilisation sur la sécurité routière. Mais aujourd’hui, il faut reconnaître les limites de ces initiatives et passer à l’étape supérieure.
Le 30 avril dernier, lors de la cérémonie officielle de la journée de mobilisation et de prières contre les accidents organisée par l’opérateur d’info trafic, Tallybi les autorités avaient annoncé l’organisation en juillet d’un Conseil interministériel sur les accidents. D’autres mesures telles que le permis à point, le renforcement de l’arsenal répressif, la réforme de l’examen du permis de conduire, entre autres. Toutefois, leur effectivité reste timide ou présente des limites sérieuses.
Aujourd’hui plus que jamais, la question de la sécurité routière doit faire l’objet d’une priorité nationale compte tenu du nombre impressionnant de morts que cela crée à un intervalle très rapproché. L’Etat à lui seul ne peut réussir à juguler cette série macabre, tout comme une répression à tout va également, ne saurait venir à bout des accidents. Tallybi propose la mise en place d’une Coalition nationale pour la Sécurité Routière qui va mobiliser tous les acteurs. Elle devra travailler sur une stratégie concertée avec des campagnes nationales permanentes. Cette méthode placera tous les acteurs devant leurs responsabilités et amènera l’Etat à faire respecter la loi sans ménagement en cas de manquement de chauffeurs sans qu’aucun syndicat ou un regroupement de transporteurs n’ait à rouspéter.Pour Tallybi, nous sommes tous concernés, tous responsables.
Tallybi s’inquiète de l’inertie mais surtout de l’indifférence d’une bonne frange de la population, d’organisations syndicales, politiques, consuméristes entre autres. Ces morts appartiennent à des familles et c’est un phénomène qui n’épargne personne. Pire, il cause des milliers d’invalides qui perdent des capacités physiques et psychologiques et n’arrivent plus à être utiles à leur société qu’ils ont pourtant tant donné.
48h chrono d’Apocalypse routière au Sénégal
Si l’on revient sur les accidents des deux derniers jours, l’on se rend compte que celui qui a eu lieu dans la nuit du lundi au mardi 13 décembre a été on ne peut plus macabre. A lui seul, on dénombre 14 pertes en vie humaine. Une collision effroyable qui s’est produite à hauteur de Koumpentoum, dans le département de Koungheul. Le choc entre un bus en partance pour Diaobé et un camion-citerne «Malien» stationné sur la chaussée a été tellement violent que le car de transport en commun a pris feu. 13 personnes ont rendu l’âme calcinées. Parmi les 85 blessés graves, quatre à cinq vont finir par trépasser. Ce qui porte le bilan provisoire à 14 décès.
La liste des victimes à l’occasion des mouvements de foule lors de grandes manifestations religieuses s’est fortement rallongée avec le Gamou de Tivaouane 2016. En effet, la faucheuse a, encore frappé et d’un coup, a tué huit personnes. Il s’agit de deux cars «Ndiaga Ndiaye» qui se sont violemment heurtés le lundi 12 décembre au niveau de Thieumbeul, une localité située dans la commune de Ngaye Mékhé. L’un transportait des pèlerins de retour du Gamou tandis que l’autre, en provenance de Saint louis, était vide et roulait à une vitesse hallucinante et tentait de contourner un autre véhicule quand le choc d’une rare violence s’est produit. Au bilan provisoire, huit (8) pertes en vie humaine.
Cette même route de Saint-Louis a enregistré un autre accident la veille, c’est à dire le dimanche 11 décembre qui a décimé les occupants d’un véhicule «sept places » contre un camion Frigorifique. En effet, là aussi 7 individus ont été emportés par ce choc.
Ce bilan des 48 dernières heures on ne peut plus dramatique confirme la lourde tendance lors du Magal de Touba 2016 où également pour les 72h ou tout au plus la semaine, 21 décès et 857 victimes ont été relevés par les sapeurs-pompiers.
Ces séries meurtrières sur nos routes ont poussé les acteurs avec l’appui du Ministère des Infrastructures, Transports terrestres et du désenclavement à mener, à chaque grand événement religieux, des campagnes de sensibilisation sur la sécurité routière. Mais aujourd’hui, il faut reconnaître les limites de ces initiatives et passer à l’étape supérieure.
Le 30 avril dernier, lors de la cérémonie officielle de la journée de mobilisation et de prières contre les accidents organisée par l’opérateur d’info trafic, Tallybi les autorités avaient annoncé l’organisation en juillet d’un Conseil interministériel sur les accidents. D’autres mesures telles que le permis à point, le renforcement de l’arsenal répressif, la réforme de l’examen du permis de conduire, entre autres. Toutefois, leur effectivité reste timide ou présente des limites sérieuses.
Aujourd’hui plus que jamais, la question de la sécurité routière doit faire l’objet d’une priorité nationale compte tenu du nombre impressionnant de morts que cela crée à un intervalle très rapproché. L’Etat à lui seul ne peut réussir à juguler cette série macabre, tout comme une répression à tout va également, ne saurait venir à bout des accidents. Tallybi propose la mise en place d’une Coalition nationale pour la Sécurité Routière qui va mobiliser tous les acteurs. Elle devra travailler sur une stratégie concertée avec des campagnes nationales permanentes. Cette méthode placera tous les acteurs devant leurs responsabilités et amènera l’Etat à faire respecter la loi sans ménagement en cas de manquement de chauffeurs sans qu’aucun syndicat ou un regroupement de transporteurs n’ait à rouspéter.Pour Tallybi, nous sommes tous concernés, tous responsables.
Tallybi s’inquiète de l’inertie mais surtout de l’indifférence d’une bonne frange de la population, d’organisations syndicales, politiques, consuméristes entre autres. Ces morts appartiennent à des familles et c’est un phénomène qui n’épargne personne. Pire, il cause des milliers d’invalides qui perdent des capacités physiques et psychologiques et n’arrivent plus à être utiles à leur société qu’ils ont pourtant tant donné.
48h chrono d’Apocalypse routière au Sénégal
Si l’on revient sur les accidents des deux derniers jours, l’on se rend compte que celui qui a eu lieu dans la nuit du lundi au mardi 13 décembre a été on ne peut plus macabre. A lui seul, on dénombre 14 pertes en vie humaine. Une collision effroyable qui s’est produite à hauteur de Koumpentoum, dans le département de Koungheul. Le choc entre un bus en partance pour Diaobé et un camion-citerne «Malien» stationné sur la chaussée a été tellement violent que le car de transport en commun a pris feu. 13 personnes ont rendu l’âme calcinées. Parmi les 85 blessés graves, quatre à cinq vont finir par trépasser. Ce qui porte le bilan provisoire à 14 décès.
La liste des victimes à l’occasion des mouvements de foule lors de grandes manifestations religieuses s’est fortement rallongée avec le Gamou de Tivaouane 2016. En effet, la faucheuse a, encore frappé et d’un coup, a tué huit personnes. Il s’agit de deux cars «Ndiaga Ndiaye» qui se sont violemment heurtés le lundi 12 décembre au niveau de Thieumbeul, une localité située dans la commune de Ngaye Mékhé. L’un transportait des pèlerins de retour du Gamou tandis que l’autre, en provenance de Saint louis, était vide et roulait à une vitesse hallucinante et tentait de contourner un autre véhicule quand le choc d’une rare violence s’est produit. Au bilan provisoire, huit (8) pertes en vie humaine.
Cette même route de Saint-Louis a enregistré un autre accident la veille, c’est à dire le dimanche 11 décembre qui a décimé les occupants d’un véhicule «sept places » contre un camion Frigorifique. En effet, là aussi 7 individus ont été emportés par ce choc.
Ce bilan des 48 dernières heures on ne peut plus dramatique confirme la lourde tendance lors du Magal de Touba 2016 où également pour les 72h ou tout au plus la semaine, 21 décès et 857 victimes ont été relevés par les sapeurs-pompiers.
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