Le chef de l’Etat a raté le G20 qui se tenait à Cannes les 3 et 4 novembre 2011. Une absence qui étonne plus d’un pour lui qui se considérait comme le porte-voix de l’Afrique. Le site de l’Elysée a restreint la liste de ses invités au Sommet du G20 de Cannes du 3 au 4 novembre. «La Présidence française invitera les 5 pays suivants à ladite rencontre : Emirats Arabes Unis, Président du Conseil de coopération des Etats du Golfe (Ccg), Espagne, Ethiopie, Président du Comité d’orientation du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), Singapour, représentant le groupe 3G (Global governance group, qui regroupe 27 pays), la Présidence de l’Union africaine (Guinée Equatoriale)», lit-on. Cette formule suit les «principes définis» de la Présidence coréenne et «après avoir consulté tous les membres du G20», précise la source. On pourrait dire qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Mais, l’absence de Wade à ce Sommet ne laisse pas indifférentes des personnes habituées à le voir ou à l’entendre. C’est parce que le Président Wade n’est pas du genre à rater des rencontres d’une telle dimension. Pourquoi n’a-t-il pas été retenu parmi les «honorables invités» ? En tout cas, beaucoup se sont étonnés que Me Wade «fervent défenseur de l’Afrique et du panafricanisme» ne soit pas au rendez-vous des 20- même pas au très serré G8 auquel, pourtant, il a souvent été associé aux «observateurs». Les années précédentes, Wade et ses conseils ont eu à mener d’intenses lobbyings pour assister aux «Sommets des riches et des influents».
Autre curiosité, c’est le fait que son «ami» Sarkozy ne l’aie pas invité à cette rencontre «des pays industrialisés et à laquelle, des Etats du Tiers Monde sont invités, à l’image du Sénégal», comme le rappelait avec fierté l’ancien porte-parole du Président, Bamba Ndiaye, dans un communiqué publié à l’occasion du G20 de juin 2010. «Lesquels pays, soulignait-il, expriment leur point de vue sur les problèmes du monde». A-t-on privé le chef de l’Etat de parole, cette fois-ci ? Pour un chef d’Etat qui se glorifiait d’avoir inspiré Sakozy, à Toronto, en juin 2010, c’est un camouflet diplomatique que de ne pas figurer parmi les invités.
Le communiqué de Bamba Ndiaye en déduisait que l’idée du «G20 privé» proposée par Me Wade, trois ans auparavant, venait d’être «remise au goût du jour» par son homologue français. Mieux encore, dans une interview qu’il avait accordée au journal français L’Expansion en avril 2011, en marge du Dakar Agricole, «Abdoulaye Wade se rêv(ait) en inspirateur du G20», comme l’avait titré le Canard français. Le chef de l’Etat n’avait pas alors caché son ambition. «Je compte sur la France pour défendre les idées du Dakar agricole au G20», disait-il. Ce n’est pas, cependant, la première fois que Wade subit une telle «gifle». Au Sommet de Toronto des 25 et 26 juin 2011, les Canadiens ne l’avaient pas joint à la liste des Africains invités, dont le Malawi et l’Ethiopie, en plus de l’Afrique du Sud. Wade avait finalement activé son «réseau» diplomatique qui avait convaincu le Premier ministre canadien Stephan Joseph Harper.
( LE Quotidien )
Autre curiosité, c’est le fait que son «ami» Sarkozy ne l’aie pas invité à cette rencontre «des pays industrialisés et à laquelle, des Etats du Tiers Monde sont invités, à l’image du Sénégal», comme le rappelait avec fierté l’ancien porte-parole du Président, Bamba Ndiaye, dans un communiqué publié à l’occasion du G20 de juin 2010. «Lesquels pays, soulignait-il, expriment leur point de vue sur les problèmes du monde». A-t-on privé le chef de l’Etat de parole, cette fois-ci ? Pour un chef d’Etat qui se glorifiait d’avoir inspiré Sakozy, à Toronto, en juin 2010, c’est un camouflet diplomatique que de ne pas figurer parmi les invités.
Le communiqué de Bamba Ndiaye en déduisait que l’idée du «G20 privé» proposée par Me Wade, trois ans auparavant, venait d’être «remise au goût du jour» par son homologue français. Mieux encore, dans une interview qu’il avait accordée au journal français L’Expansion en avril 2011, en marge du Dakar Agricole, «Abdoulaye Wade se rêv(ait) en inspirateur du G20», comme l’avait titré le Canard français. Le chef de l’Etat n’avait pas alors caché son ambition. «Je compte sur la France pour défendre les idées du Dakar agricole au G20», disait-il. Ce n’est pas, cependant, la première fois que Wade subit une telle «gifle». Au Sommet de Toronto des 25 et 26 juin 2011, les Canadiens ne l’avaient pas joint à la liste des Africains invités, dont le Malawi et l’Ethiopie, en plus de l’Afrique du Sud. Wade avait finalement activé son «réseau» diplomatique qui avait convaincu le Premier ministre canadien Stephan Joseph Harper.
( LE Quotidien )
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