Abdoulaye Wade dessaisit Ousmane Ngom.


Abdoulaye Wade dessaisit Ousmane Ngom.
DAKARACTU.COM -La principale information de cette journée du 23 juillet c'est sans nul doute la décision prise par Abdoulaye Wade de dessaisir son ministre de l'Intérieur, Ousmane Ngom, de la gestion de l'élection présidentielle de février 2012. Abdoulaye Wade a d'abord déclaré qu'il allait changer d'affectation le ministre de l'Intérieur. Puis, devant l'insistance de la foule, il a concédé qu'il allait maintenir Ousmane Ngom à son poste mais le dessaisir de l'organisation du futur scrutin présidentiel. Cette concession du chef de l'Etat, suite à une demande pressante de l'opposition, mérite d'être expliquée. Dakaractu.com y reviendra.  
Samedi 23 Juillet 2011




1.Posté par Faye le 23/07/2011 20:35
C’est une façon de divertir l’attention du peuple qui veut le départ de Karim comme revendication numéro 1.
Oui, c’est bien de démettre Ngom de l’organisation des élections, mais il ne represente qu’un des doigts de la main que le peuple demande. C’est un bon départ mais il faut vider tous les contentieux.

2.Posté par djirkité le 24/07/2011 00:20

wade jette des fleurs aux chefs religieux pour qu'ils déclenchent leurs discours fatalistes très efficaces pour calmer le peuple .
Mais il se trompe d'époque car le ndiguel n'a plus les même effets et degré comme aux temps de nos grands pères .
nous la nouvelle génération bien qu'on croit en dieu mais pas aux intermédiaires pour accéder au paradis .

Du point de vue moral, le fatalisme est un déterminisme ou un prédéterminisme, selon lequel les causes du cours des événements sont indépendantes de la volonté humaine, ce qui revient à nier à première vue la liberté de choix de l’homme. Dans un sens affaibli, le fatalisme peut désigner une attitude ponctuelle, à savoir le défaitisme ou le pessimisme de celui qui, se sentant voué à l'échec, laisse le destin suivre son cours et abandonne le combat, ou quitte une situation délicate en baissant les bras.
Cette vision bien exploité ici dans notre pays pour bien asservir les fidèles en les poussant à la résignation toujours et partout freinent le désire de révolution de la jeune génération.
C’est comme si dieu à créer des hommes pour gouverner et d’autres pour subir.
Pourquoi vous n’avez jamais posé la question aux chefs religieux surtout les marabouts sur les causes de djihads c’est-à-dire guerre sainte du prophète Muhamed.
Est-ce que ce dernier avait résigné devant le mal ?
Dieu même dit dans une sourate « nous avons créé l’homme pour une vie de lutte »
Pourquoi vous n’avez jamais posé la question sur la discrimination faite par les autorités étatiques entre les chefs religieux c’est-à-dire ceux qui prêchent le libre arbitre (la raison) et ceux qui demandent la croyance aveugle (la foi).
Les traitements entre ces deux catégories sont disproportionnels.
La première constitue les ennemis jurés d’un Etat despotique et injuste.
Elle ne bénéficie jamais ou souvent peu des largesses provenant d’en haut car elle croit ferment que seul Dieu dispose de l’aide et une bonne traduction des paroles de ce dernier la donnera des biens.
Cette catégorie ne croit qu’en dieu et elle n’accepte jamais les maltraitances du peuple et la dénaturation du coran pour servir une politique économique.
La deuxième est constituée de ceux qui trahissent dieu et le peuple pour servir les visions anti démocratique de l’Etat.
Ce que je dénonce ici ce n’est pas la trahison vis-à-vis du haut puissant mais l’abus de confiance que cette portion cause à la société.
Ces chefs religieux actionnés par les billets des gouvernants préfèrent lâcher le peuple de façon implicite en le poussant à la résignation aux moments ou eux ils vivent dans le luxe à l’abri de tout souci.
Et vous n’êtes pas sans savoir que la résignation détruit et calcine la foi car « En se résignant, le malheureux consomme son malheur » et souvent il accuse Dieu alors que le seigneur est quitte avec lui quand il lui a façonné HOMME
Mon but essentiel n’est donc point de critiquer cette pratique mais de donner des exemples historiques tirés du coran et des sociétés anciennes pour vous montrer que vous ne devez accepter une résignation imposée.
Que dit le coran sur le libre arbitre ?
La sourate nous édifie sur ce point
"En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce que est en eux-mêmes." La tonnerre verset 10
En analysant ce verset on voit nettement que DIEU agit selon la propre volonté de l’être humain.
Donc Chers frères, sœurs, parents ; défenseurs et sympathisants de la justice cette lettre est plus qu’un simple appel. C’est un cri d’émotion; de sensibilisation et un avertissement à ceux et celles qui s’engagent pour sauver la justice et la liberté dans notre cher pays car cette injustice ne découle pas de la volonté de Dieu même si rien de bien n’est possible sans lui.
Quand l’homme sent de l’injustice ; cette dernière ne viens pas de Dieu.
Cet appel ne concerne pas seulement les victimes mais tout le peuple du fait qu’« Une injustice quelque part est une menace à la justice partout »disait MARTIN LUTHER KING donc nous défendeurs de la justice levons nous et dire non aux gouvernants oppresseurs et leurs complices religieux.
Les sociétés sont aujourd’hui pris en otage par ceux qui utilisent le « je » en lieu et place du « nous » dans leurs discours.
Les religieux bannissent le (nous) que le tout puisant a beaucoup utilisé dans le coran rien que pour que vous croyez en eux et eux ils croient aux hommes de mallettes.
Brisons ces liens de servage pour restaurer notre dignité d’homme.
Nous ne sommes pas des êtres à vendre.
Changeons les choses et allons-nous à la quête du savoir et de la vérité.
Soyons parmi ceux qui donneront leur temps et même s’il le faut leur vie pour la justice.
Car qu’il ne suffit pas de dénoncer l’injustice, il faut la combattre.
"Ne cherchez pas la faute, cherchez le remède" (Henry Ford)
Et le remède c’est le non collectif
Le combat pour la justice est un combat difficile, un combat de tout un peuple qui demande d’abnégation, de l’énergie et surtout du courage.
Tous nous savons que le défi est immense.
Tous nous connaissons les sacrifices qu’il exige.
A travers votre engagement quotidien, à travers votre dévouement au service de votre cause, nous verrons que ce combat vaut la peine, qu’en se mobilisant sans compter, on peut changer les choses et faire avancer la justice et la solidarité dans notre cher patrie.
Aujourd’hui, cette lutte, c’est ensemble que nous devons la mener. C’est en nous unissant et en conjuguant nos efforts que nous pourrons relever le défi et construire un avenir plein d’espoir pour nos frères et sœurs.

3.Posté par Jombaniaw le 24/07/2011 07:28
Ce n'est pas seulement Ousmane Ngom, mais egalement Karim et Cheik Tidiane Sy qu'il faut debarquer pour rassurer le peuple!



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