Le ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam. Et en cette année 1432 de l’Hégire, il tombe, dans l’hémisphère nord, en plein été. C’est donc un jeûne difficile de 29 ou 30 jours, auquel s’astreignent les pratiquants, qui, sauf dérogations, ne doivent ni boire ni manger du lever au coucher du soleil, sans pour autant cesser de travailler.
De moins en moins médiatisé en France, le ramadan concerne désormais près des trois quarts des croyants. Ils sont en effet 71% à consentir ce long effort sur soi, selon l’enquête de l’institut de sondages Ifop, commandée par le quotidien La Croix et publiée ce lundi 1er août 2011. Seuls 20% des personnes se déclarant musulmanes indiquent ne pas s’y conformer et 9% se disent prêts à l’observer pendant « quelques jours ».
Autre constat de l’Ifop : presqu'autant de femmes (68%) que d’hommes (73%) observent le jeûne, sans grande variation en fonction de l’âge : 73% des 18/34 ans et des 55 ans et plus s’affichent pratiquants. Ils sont 64%, entre 35 et 54 ans.
Stabilité et ancrage
Ces données statistiques révèlent en fait une stabilité de l’observance du ramadan depuis 10 ans en France, après un bond spectaculaire de 10 points par rapport à 1989, année de la toute première enquête nationale sur le sujet. L’Ifop note aussi des évolutions, dont une spiritualité plus dynamique.
Pour la première fois en effet, les croyants pratiquants se révèlent en proportion plus nombreux que les seuls croyants : 41% contre 34%. En d’autres termes, parmi les musulmans de France qui observent le jeûne du ramadan, les plus nombreux respectent également les autres préceptes islamiques. Signe manifeste d'une religiosité qui l'emporte progressivement sur la pratique culturelle.
En témoigne d’ailleurs la fréquentation hebdomadaire des mosquées. Elle est passée de 16% en 1989 à 25% cette année, facilitée, il est vrai, par leur multiplication. La France compte aujourd’hui près de 2 000 lieux de culte musulman (dont la Grande mosquée de Strasbourg, qui vient d’être inaugurée) qui ancre et banalise la deuxième religion de France.
Et ce, malgré des initiatives politiques autour de l’islam en France, qui alimentent des polémiques toujours très vives. Ainsi des débats sur l’ « identité nationale » ou, plus récemment, sur la laïcité organisés par la majorité UMP. Ainsi aussi des lois interdisant le foulard islamique à l’école puis le voile intégral dans l’espace public.
Ainsi encore des statistiques. Le ministère de l’Intérieur parle de 5 à… 10 millions de musulmans en France, alors que l’Institut national d’études démographiques (Ined), l’Insee et les instituts de sondages évaluent leur nombre à 3,5 millions. Autant de controverses qui donnent aux intéressés le sentiment d’une stigmatisation, aux conséquences politiques très nettes : selon l’Ifop, seuls 21% des musulmans de France disent faire confiance à Nicolas Sarkozy.
De moins en moins médiatisé en France, le ramadan concerne désormais près des trois quarts des croyants. Ils sont en effet 71% à consentir ce long effort sur soi, selon l’enquête de l’institut de sondages Ifop, commandée par le quotidien La Croix et publiée ce lundi 1er août 2011. Seuls 20% des personnes se déclarant musulmanes indiquent ne pas s’y conformer et 9% se disent prêts à l’observer pendant « quelques jours ».
Autre constat de l’Ifop : presqu'autant de femmes (68%) que d’hommes (73%) observent le jeûne, sans grande variation en fonction de l’âge : 73% des 18/34 ans et des 55 ans et plus s’affichent pratiquants. Ils sont 64%, entre 35 et 54 ans.
Stabilité et ancrage
Ces données statistiques révèlent en fait une stabilité de l’observance du ramadan depuis 10 ans en France, après un bond spectaculaire de 10 points par rapport à 1989, année de la toute première enquête nationale sur le sujet. L’Ifop note aussi des évolutions, dont une spiritualité plus dynamique.
Pour la première fois en effet, les croyants pratiquants se révèlent en proportion plus nombreux que les seuls croyants : 41% contre 34%. En d’autres termes, parmi les musulmans de France qui observent le jeûne du ramadan, les plus nombreux respectent également les autres préceptes islamiques. Signe manifeste d'une religiosité qui l'emporte progressivement sur la pratique culturelle.
En témoigne d’ailleurs la fréquentation hebdomadaire des mosquées. Elle est passée de 16% en 1989 à 25% cette année, facilitée, il est vrai, par leur multiplication. La France compte aujourd’hui près de 2 000 lieux de culte musulman (dont la Grande mosquée de Strasbourg, qui vient d’être inaugurée) qui ancre et banalise la deuxième religion de France.
Et ce, malgré des initiatives politiques autour de l’islam en France, qui alimentent des polémiques toujours très vives. Ainsi des débats sur l’ « identité nationale » ou, plus récemment, sur la laïcité organisés par la majorité UMP. Ainsi aussi des lois interdisant le foulard islamique à l’école puis le voile intégral dans l’espace public.
Ainsi encore des statistiques. Le ministère de l’Intérieur parle de 5 à… 10 millions de musulmans en France, alors que l’Institut national d’études démographiques (Ined), l’Insee et les instituts de sondages évaluent leur nombre à 3,5 millions. Autant de controverses qui donnent aux intéressés le sentiment d’une stigmatisation, aux conséquences politiques très nettes : selon l’Ifop, seuls 21% des musulmans de France disent faire confiance à Nicolas Sarkozy.
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