« La légalité ou non de la candidature d’Abdoulaye Wade relève de la lecture que seul le Conseil constitutionnel fera de la Constitution votée en 2001. L’unique structure habilitée à faire une interprétation légale, laquelle doit être acceptée par tous tant que l’on se considère comme étant dans un pays de droit. L’opposition comme la majorité ont le droit garanti par l’Etat de droit de faire chacune son interprétation des dispositions de la Constitution. Toutefois, aucune de ces interprétations, quelle que soit l’expertise de ceux qui les portent, n’a de valeur légale au vu des dispositions constitutionnelles qui confèrent cette compétence au seul Conseil constitutionnel », a indiqué Mbaye Diack dans un communiqué parvenu à Dakaractu.com.
Selon Diack, tous ceux qui aspirent à solliciter du peuple souverain son onction pour diriger le pays doivent prendre l’engagement de respecter l’avis du Conseil constitutionnel, qu’ils soient de l’opposition ou de la majorité.
Le secrétaire général adjoint de la présidence révèle que "le président Abdoulaye Wade a déjà pris cet engagement, lors de la réunion de l’Ast qui s’est tenue le 26 juin 2011 à la salle des banquets, et il ne cesse de le répéter.»