Après avoir été porté en triomphe par ses camarades lors du discours du 14 juillet, le député "boxeur" Famara Senghor, l’agresseur du député Me El Hadji Diouf a reçu un véhicule tout neuf de la part du président de la République, Me Abdoulaye Wade en guise de «récompense». Le Quotidien renseigne que le «cadeau» lui a été offert quelques jours après l’agression du député El Hadji Diouf, à qui son bourreau reproche son opposition farouche au projet de loi relatif au ticket à la Présidentielle de 2012.
Joint par téléphone, le député Famara Senghor n’a ni confirmé ni infirmé. «Je me trouve à Dagana dans un deuil ; je vous répondrai à mon retour», se contente-t-il de répondre. Et notre insistance n’y fera rien. «Attends que je revienne ! On va parler de toi à moi», promet-il avec un brin de rire perceptible à travers le téléphone.
En tout cas, note Le Quotidien, cet acte de Me Wade a mis mal à l’aise certains députés libéraux contactés. Sous le couvert de l’anonymat, un député de la Coalition Sopi regrette : «Franchement, je ne m’explique pas le geste du Président. Comment on peut offrir un véhicule à un député qui a agressé son collègue ? C’est une manière d’encourager la violence au sein de l’Hémicycle.» Pour rappel, lors de la réunion du Groupe parlementaire libéral et démocratique, le 12 juillet 2012, le député Famara Senghor, qui voit en son collègue de l’Hémicycle, Me El Hadji Diouf, un «ennemi», s’est opposé à la prise de parole de ce dernier. Face à la détermination de l’avocat, M. Senghor s’est alors jeté sur lui avant de le rouer de coups, là où Doudou Wade, président du groupe parlementaire parle de «bagarre».
Joint par téléphone, le député Famara Senghor n’a ni confirmé ni infirmé. «Je me trouve à Dagana dans un deuil ; je vous répondrai à mon retour», se contente-t-il de répondre. Et notre insistance n’y fera rien. «Attends que je revienne ! On va parler de toi à moi», promet-il avec un brin de rire perceptible à travers le téléphone.
En tout cas, note Le Quotidien, cet acte de Me Wade a mis mal à l’aise certains députés libéraux contactés. Sous le couvert de l’anonymat, un député de la Coalition Sopi regrette : «Franchement, je ne m’explique pas le geste du Président. Comment on peut offrir un véhicule à un député qui a agressé son collègue ? C’est une manière d’encourager la violence au sein de l’Hémicycle.» Pour rappel, lors de la réunion du Groupe parlementaire libéral et démocratique, le 12 juillet 2012, le député Famara Senghor, qui voit en son collègue de l’Hémicycle, Me El Hadji Diouf, un «ennemi», s’est opposé à la prise de parole de ce dernier. Face à la détermination de l’avocat, M. Senghor s’est alors jeté sur lui avant de le rouer de coups, là où Doudou Wade, président du groupe parlementaire parle de «bagarre».