Wade en banlieue: «Le second tour est une perte de temps»


Wade en banlieue: «Le second tour est une perte de temps»
Le président Wade a prévenu hier les responsables politiques de son parti dans le département de Pikine. Il ne veut pas de second tour. C’est une perte de temps pour lui.

(Correspondance) - Me Wade poursuit sa pré-campagne. Hier il était dans la banlieue pour visiter et inaugurer des chantiers. Une occasion pour le candidat du Pds de décliner ses ambitions pour 2012. ‘Je ferai en telle sorte que les élections se passent bien en 2012. Mais je voudrai passer au premier tour. Le second tour est une perte de temps. Nous voulons aller vite car il y a beaucoup de projets qui nous attendent’ clame Me Wade.
Sur le plan sanitaire, le président Wade soutient que le Sénégal aura d’ici peu des infrastructures hospitalières de hautes factures inexistantes en Afrique de l’Ouest. ‘Je vous donne rendez-vous dans quelques jours à Guédiawaye pour inaugurer l’hôpital Dalal Diam, l’un des plus sophistiqués d’Afrique’

Parlant aux jeunes, le président est d’avis qu’il faut penser à leur trouver du travail. ‘Nombreux sont des jeunes qui sont au chômage. Mais je vous informe que pour toute société qui viendra s’implanter aux Sénégal, il faudra maintenant réserver 30 % de la main d’œuvre aux jeunes en attendant de trouver du travail pour d’autres’ soutient Me Wade ?

Le président Wade était dans la banlieue pour faire un état des lieux des différents chantiers en cours mais aussi inaugurer le centre de santé de Keur Massar. Me Wade est d’abord passé à Diamniadio. Là c’est l’hôpital pour enfants en construction qui a reçu la visite du chef d’Etat. Le président s’est entretenu avec les techniciens qui ont en charge les chantiers, devant le ministre de la Santé, Modou Diagne Fada. Les travaux sont en phases d’être terminés. Et l’hôpital ouvrira ses portes en début de l’année prochaine.

Le président est revenu sur Keur Massar. Là ce sont des milliers de militants libéraux qui ont été mobilisés pour la circonstance. De Rufisque en passant par Mbao, les militants libéraux ont montré leur capacité de mobilisation. A Rufisque, l’ex ministre Mame Astou Guèye a aligné ses militants le long de la roue nationale, bloquant par moments le cortège du président et obligeant le secrétaire général du Pds à parler aux militants. ’Le message aux dames et aux femmes est bien compris. Nous lui avions signifié que l’opposition est inexistante à Rufisque’ souligne l’ex-ministre à la presse.

A Keur Massar également, c’est le même dispositif qui a été mis en place. Les militants se sont distingués par les nombreuses tenues arborées pour la circonstance. L’Ujtl a ravi la vedette aux autres dans les rues de la commune avec les motos qui donnent des klaxons aussitôt répétés par les jeunes. Le président de l’Assemblée nationale, coordonnateur du parti libéral dans la banlieue a pour sa part prononcé un discours de rassemblement pour la forte mobilisation et l’incarnation de la bonne santé du parti dans la banlieue. ‘Mais il faudrait que nous travaillions davantage et dans l’unité. Il n’y a que le travail à la base qui compte.Me Wade a gagné dans la banlieue en 2007, nous lui promettons de faire mieux en 2012, car nous avons les capacités et les moyens sont là’ lance Mamadou Seck qui tend la main à tous les responsables de la banlieue.

Najib SAGNA
( WALF )
Jeudi 8 Décembre 2011




1.Posté par VERITE VRAI le 08/12/2011 09:09
Nous en savons maintenant ce que renferme le pacte maçonnique qui a été signé à Libreville sous l’égide de Bongo, qui a parrainé Macky Sall pour son entrée dans la loge africaine, où il a rejoint un certain Abdoulaye Wade, son prédécesseur sénégalais. Ils sont tous deux sous la tutelle d’Alassane Dialy Ndiaye, leur patron sénégalais. C’est au nom de ce pacte scellé avec le parrain qu’à un haut niveau, les instances de la maçonnerie africaine ont décidé que Wade ne devait pas mettre en prison un frère, malgré les preuves de détournement qui ont été fournies par les services de renseignement américains sur l’existence d’une villa à Huston payé avec 50 000 dollars en cash et le reste par virement bancaire. Les services français avaient aussi la preuve de la commission d’un milliard de francs Cfa sur les 10 milliards transférés à Godard, que Macky Sall est allé négocier lors d’une rencontre à Paris. L’argent de cette commission a servi à l’achat d’un appartement dans la proche banlieue parisienne, déclaré chez le Notaire au nom de sa sœur Rokhaya, elle aussi embauchée à l’ambassade du Sénégal à Paris dès le limogeage d’Idrissa Seck et la montée en première ligne de Macky Sall. Le Premier ministre qui a déclaré le soir de sa nomination que Wade est son père et Karim son frère a fait nommer son frère Aliou à l’ambassade du Sénégal en Chine, et poursuivi avec son beau-frère Faye, au Consulat du Sénégal à New York. Là aussi, les « frères » ont fait valoir une règle qui fonctionne aussi chez les mafieux, ils n’ont pas touché à la famille. Faye et Sall sont toujours en poste. Comme ils ont fermé les yeux sur la libération du beau-frère de Macky Sall, arrêté en Argentine pour trafic de drogue, que le Premier ministre Macky Sall est allé voir à Buenos Aires, dans sa prison et négocier sa libération. Il a acheté aux deux frères deux villas jumelées à Diamalaye, deux anciens trafiquants de drogue. Mais ça aussi, selon la règle propre à l’obédience, on ne touche pas à la famille. Ils se sont aussi tus quand Macky Sall, qui louait un petit appartement à Derklé jusqu’en 2002, qui s’est fait acheter sa première voiture par Masseck Ndiaye, qui lui amenait une certaine Yaye Fatou, a acheté au bout de six ans une radio à 200 millions, mise an nom de son Conseiller en communication Alioune Fall. Il a aussi acheté une maison à un milliard de francs, mise au nom de son épouse, rasé et construit en deux mois la maison familiale de Fatick. Un château au milieu d’un quartier pauvre, Peulgha Nord.
Macky Sall a assez menti aux Sénégalais, il est temps qu’il soit découvert.



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