Le Président WADE est, aujourd’hui, l’otage de ses actes. C’est ce que l’on appelle en wolof « souma lékoul si ndap li dina ci kheup souf » traduisez par « ce sera moi ou personne d’autre ». Quand il parlait du troisième groupe qui serait
WADE déroule son plan B secret
Conscient du fait qu’il lui est devenu impossible d’installer son fils à la tête du pays, chose qui lui garantirait, du coup, une retraite paisible et sans être inquiété par la justice, mais aussi, et surtout, une sécurité pour toute sa famille, à commencer par son fils Karim, ne serait-ce que pour la durée du mandat de ce dernier.
Le Président WADE est, aujourd’hui, l’otage de ses actes.
Tous ceux qui devaient avaliser son plan A (la France, par l’entremise de Bourgi et les Etats Unis) lui ont tourné le dos, en s’opposant à toute idée de dévolution monarchique du pouvoir au Sénégal. La position de ces grandes puissances est, certes, motivée par leurs croyances au respect des règles du jeu démocratique qui veut que le pouvoir soit transmis par le peuple souverain, à travers d’élections libres et transparentes, mais il ne faut pas occulter que les chaudes journées des 23 et 27 juin 2011 y sont pour quelque chose.
Dans son discours du 14 juillet, le Président de la République a laissé entendre dans une de ses passages que ce ne sont pas uniquement, le groupe du pouvoir et celui de l’opposition qui sont les seuls à être intéressé par la prise des commandes.
Moi, dans ma lecture personnelle j’ai automatiquement pensé qu’il faisait allusion à l’armée. Et j’ai de bonnes raisons de croire que le Président préférerait mieux être succédé au pouvoir par l’armée que par toute autre personne, si ce n’est son fils. Quel égoïsme !
C’est ce que l’on appelle en wolof « souma lékoul si ndap li dina ci kheup souf » traduisez par « ce sera moi ou personne d’autre ».
Ceux qui disaient que Wade imitait Laurent Gbagbo ne se sont pas trompés. N’est-ce pas c’est l’ex Président ivoirien qui disait, avant les élections qui l’ont conduit en résidence surveillée, qu’il « gagne ou il gagne ». Wade aussi a emprunté la même trompette dans son adresse aux membres de son clan pour dire que « s’il y a des élections anticipées dans 40 jours ou en février 2012, il sera quand même le vainqueur ».
Quand il parlait du troisième groupe qui serait intéressé par le pouvoir, c’est en réalité une façon de lever un petit coin du voile de son plan B.
En effet, persuadé que s’il commet l’erreur de ne pas se présenter aux prochaines échéances de février 2012, quand bien même que sa candidature serait anticonstitutionnelle, il mettrait en péril l’avenir de toute sa famille biologique et politique. C’est pourquoi il maintient sa candidature et prêt à en découdre contre toutes les forces vives de la nation.
Le scénario du plan B
Son scénario à lui c’est de se maintenir au pouvoir par tous les moyens, contre vents et marré, jusqu’à ce que tout le peuple supplie l’armée à prendre le pouvoir pour arrêter le bain de sang.
Chaos qui sera causé, soit, par l’insistance du Président Wade à se présenter aux élections (après que le conseil constitutionnel ait invalidé sa candidature), soit, par le refus de l’opposition de voir Wade en lice alors que la constitution le lui interdit.
Là où tout le peuple penserait être sauvé par l’armée, Wade en sortira libre lui aussi, parce que l’armée serait beaucoup moins intéressée à faire un procès au Président et à son régime. Car ce procès porterait, surement, entre autres, sur les détournements de deniers publics mais aussi la boulimie fournière des membres du régime qui sont tout aussi compromis que cette haute hiérarchie militaire qui les traduirait en justice.
On voit là nettement que le problème n’est pas simple pour ces militaires qui ont gravement bénéficié de la générosité hypocrite du Président qui garde, certainement, les traces de ses largesses.
On se retrouverait alors face à des soldats qui se transformeraient à de redoutables gorilles du Président.
Bien que l‘armée ne restera pas au pouvoir pendant plus de six mois, à cause de la pression de la communauté internationale, sans organiser des élections libres et transparentes pour remettre le pouvoir entre les mains des civils, sous peine de sanctions ou de mandat d’arrêt international, s’il y a des actes qui l’auraient justifié.
Mais avant d’organiser ces élections, ces soldats prendraient la précaution de faire voter des lois qui les protégeraient, à eux et à leurs amis de l’ancien régime.
La seule chose pour éviter que le plan B de Wade ne marche, c’est que l’armée et pas forcément les hauts gradés soit du côté du peuple et que ce dernier ne cherchera pas à les auditer.
Si cette hypothèse se réalise, Wade et son régime tomberont et rendront des comptes au peuple sénégalais.
Conscient du fait qu’il lui est devenu impossible d’installer son fils à la tête du pays, chose qui lui garantirait, du coup, une retraite paisible et sans être inquiété par la justice, mais aussi, et surtout, une sécurité pour toute sa famille, à commencer par son fils Karim, ne serait-ce que pour la durée du mandat de ce dernier.
Le Président WADE est, aujourd’hui, l’otage de ses actes.
Tous ceux qui devaient avaliser son plan A (la France, par l’entremise de Bourgi et les Etats Unis) lui ont tourné le dos, en s’opposant à toute idée de dévolution monarchique du pouvoir au Sénégal. La position de ces grandes puissances est, certes, motivée par leurs croyances au respect des règles du jeu démocratique qui veut que le pouvoir soit transmis par le peuple souverain, à travers d’élections libres et transparentes, mais il ne faut pas occulter que les chaudes journées des 23 et 27 juin 2011 y sont pour quelque chose.
Dans son discours du 14 juillet, le Président de la République a laissé entendre dans une de ses passages que ce ne sont pas uniquement, le groupe du pouvoir et celui de l’opposition qui sont les seuls à être intéressé par la prise des commandes.
Moi, dans ma lecture personnelle j’ai automatiquement pensé qu’il faisait allusion à l’armée. Et j’ai de bonnes raisons de croire que le Président préférerait mieux être succédé au pouvoir par l’armée que par toute autre personne, si ce n’est son fils. Quel égoïsme !
C’est ce que l’on appelle en wolof « souma lékoul si ndap li dina ci kheup souf » traduisez par « ce sera moi ou personne d’autre ».
Ceux qui disaient que Wade imitait Laurent Gbagbo ne se sont pas trompés. N’est-ce pas c’est l’ex Président ivoirien qui disait, avant les élections qui l’ont conduit en résidence surveillée, qu’il « gagne ou il gagne ». Wade aussi a emprunté la même trompette dans son adresse aux membres de son clan pour dire que « s’il y a des élections anticipées dans 40 jours ou en février 2012, il sera quand même le vainqueur ».
Quand il parlait du troisième groupe qui serait intéressé par le pouvoir, c’est en réalité une façon de lever un petit coin du voile de son plan B.
En effet, persuadé que s’il commet l’erreur de ne pas se présenter aux prochaines échéances de février 2012, quand bien même que sa candidature serait anticonstitutionnelle, il mettrait en péril l’avenir de toute sa famille biologique et politique. C’est pourquoi il maintient sa candidature et prêt à en découdre contre toutes les forces vives de la nation.
Le scénario du plan B
Son scénario à lui c’est de se maintenir au pouvoir par tous les moyens, contre vents et marré, jusqu’à ce que tout le peuple supplie l’armée à prendre le pouvoir pour arrêter le bain de sang.
Chaos qui sera causé, soit, par l’insistance du Président Wade à se présenter aux élections (après que le conseil constitutionnel ait invalidé sa candidature), soit, par le refus de l’opposition de voir Wade en lice alors que la constitution le lui interdit.
Là où tout le peuple penserait être sauvé par l’armée, Wade en sortira libre lui aussi, parce que l’armée serait beaucoup moins intéressée à faire un procès au Président et à son régime. Car ce procès porterait, surement, entre autres, sur les détournements de deniers publics mais aussi la boulimie fournière des membres du régime qui sont tout aussi compromis que cette haute hiérarchie militaire qui les traduirait en justice.
On voit là nettement que le problème n’est pas simple pour ces militaires qui ont gravement bénéficié de la générosité hypocrite du Président qui garde, certainement, les traces de ses largesses.
On se retrouverait alors face à des soldats qui se transformeraient à de redoutables gorilles du Président.
Bien que l‘armée ne restera pas au pouvoir pendant plus de six mois, à cause de la pression de la communauté internationale, sans organiser des élections libres et transparentes pour remettre le pouvoir entre les mains des civils, sous peine de sanctions ou de mandat d’arrêt international, s’il y a des actes qui l’auraient justifié.
Mais avant d’organiser ces élections, ces soldats prendraient la précaution de faire voter des lois qui les protégeraient, à eux et à leurs amis de l’ancien régime.
La seule chose pour éviter que le plan B de Wade ne marche, c’est que l’armée et pas forcément les hauts gradés soit du côté du peuple et que ce dernier ne cherchera pas à les auditer.
Si cette hypothèse se réalise, Wade et son régime tomberont et rendront des comptes au peuple sénégalais.