Célibataire et père d’un enfant, M. B. Ba a été jugé, ce matin pour des faits de recel de moto. Livreur de son état, le mis en cause a été arrêté en possession d’une moto dérobée suite à l'agression de son propriétaire. Attrait à la barre, le prévenu a témoigné avoir acquis la moto auprès d'une connaissance spontanée.
« Un homme nommé Antoine m’a vendu la moto. Il est mécanicien et a proposé de me la céder à 120 000 FCFA. Lorsqu’on s’est mis d'accord sur le prix, je lui ai proposé une avance de 50.000 FCFA. Quand je lui ai demandé les papiers, il m’a dit qu’il allait me les ramener », a expliqué M. B. Ba. Il a soutenu ignorer totalement que la moto provenait d’un vol suite à une agression de son propriétaire.
« Je fais de la livraison Tiak Tiak. Je n’ai été mêlé ni de près ni de loin au vol de la moto. Je n’ai jamais su que la moto était subtilisée », a confié le prévenu.
Pour le parquet, aucun acte de cession n’a été produit par le mis en cause pour prouver l’acquisition de la moto. Pour lui, tout cela témoigne de l’élément intentionnel que M. B. Ba tente de nier. Le maitre des poursuites a, par ailleurs, requis 2 ans d’emprisonnement ferme contre le mis en cause.
Pour la défense, le prévenu a été innocenté par le propriétaire de la moto qui a soutenu dans le procès-verbal qu’il ne faisait pas partie de ses agresseurs.
« S’il connaissait l’origine frauduleuse de cette moto, mon client allait procéder à des changements et modifications pour camoufler la moto ce qui n’a pas été le cas. Il vous a dit qu’il connaît son vendeur de façon spontanée », a indiqué le conseil qui a plaidé pour sa relaxe.
« Un homme nommé Antoine m’a vendu la moto. Il est mécanicien et a proposé de me la céder à 120 000 FCFA. Lorsqu’on s’est mis d'accord sur le prix, je lui ai proposé une avance de 50.000 FCFA. Quand je lui ai demandé les papiers, il m’a dit qu’il allait me les ramener », a expliqué M. B. Ba. Il a soutenu ignorer totalement que la moto provenait d’un vol suite à une agression de son propriétaire.
« Je fais de la livraison Tiak Tiak. Je n’ai été mêlé ni de près ni de loin au vol de la moto. Je n’ai jamais su que la moto était subtilisée », a confié le prévenu.
Pour le parquet, aucun acte de cession n’a été produit par le mis en cause pour prouver l’acquisition de la moto. Pour lui, tout cela témoigne de l’élément intentionnel que M. B. Ba tente de nier. Le maitre des poursuites a, par ailleurs, requis 2 ans d’emprisonnement ferme contre le mis en cause.
Pour la défense, le prévenu a été innocenté par le propriétaire de la moto qui a soutenu dans le procès-verbal qu’il ne faisait pas partie de ses agresseurs.
« S’il connaissait l’origine frauduleuse de cette moto, mon client allait procéder à des changements et modifications pour camoufler la moto ce qui n’a pas été le cas. Il vous a dit qu’il connaît son vendeur de façon spontanée », a indiqué le conseil qui a plaidé pour sa relaxe.
Le tribunal a finalement reconnu le prévenu coupable des faits de recel et l’a condamné à 6 mois d’emprisonnement dont 1 mois ferme.