Le président français Emmanuel Macron sera à Dakar dans les prochaines heures, dans le cadre du Sommet sur le Partenariat mondial pour l’éducation. Sa visite intervient dans un contexte de crise du système éducatif qui risque de traduire son accueil en déconvenue. En effet, sur le plan politique, la plateforme "France Dégage" qui s’apparente à la fronde contre le Franc CFA se dit déterminée à tenir ce vendredi une manifestation devant l’ambassade de la France au Sénégal malgré l’interdiction du préfet qui a eu raison du rassemblement initialement prévu aujourd’hui. Il s’y ajoute l’accueil tout particulier que compte réserver le PDS à l’hôte du Sénégal avec le port de brassards rouges, donnant du fil à retordre aux autorités administratives.
En outre, le Sénégal enregistre ces temps-ci une paralysie sans précèdent dans le système éducatif national. Dans l’enseignement supérieur, les professeurs du SAES ont déserté les amphithéâtres, les enseignants du moyen et du secondaire continuent leur purge au niveau de l’école publique. Et le plus surprenant, c’est qu’ils ont tous la même revendication : à savoir la concrétisation des accords signés avec l’Etat du Sénégal. Quant à l’enseignement virtuel, les étudiants de l’UVS entrent dans la danse en décrétant 4 jours de grève tout en déplorent les conditions d’apprentissage et le paiement des bourses. Sacré coup pour le secteur éducatif qui, espérons le, bénéficiera d’un appui considérable lors de la 3ème conférence sur le financement de l’éducation afin de sortir du gouffre.
Autre étape de la visite d’Emmanuel Macron : le président français se rendra dans la journée du vendredi au Collège de Hann Bel Air. Un plan de contournement de la Baie de Hann qui met la population de Yarakh dans une situation embarrassante. Ce bassin de 14 km, qui rivalisait avec les plus belles plages du monde, est devenu un dépotoir de déchets industriels et d’eaux usées. Un plan de sauvetage pour cette merveille d’antan sera-t-il évoqué lors du déplacement des deux chefs d’État sur les lieux?
Le président Macron se rendra à Saint-Louis pour constater l’érosion côtière dans la Langue de Barbarie. Sauf que l’atmosphère qui règne dans la 1ère capitale du Sénégal est très tendue. A Guet Ndar, suite à la mort du jeune pécheur Fallou Diakhaté froidement abattu par les garde-côtes mauritaniens, le climat est toujours maussade. S’y ajoute la sourde rivalité entre les ministres Mansour Faye et Marie Teuw Niane qui sont à couteaux tirés concernant l’accueil d’Emmanuel Macron sur ce site historique.
Et comme si cela ne suffisait pas, la pression du Collectif Non à la Franc-maçonnerie et à l'homosexualité qui s'est récemment érigé en bouclier contre la tenue de la 26ème édition de la REHFRAM. A cet égard, la venue annoncée de la star barbadienne Rihanna, dont l’ancrage dans la sphère des Illuminati est connue de tous, laisse présager d’une autre envergure de ce sommet mondial.
Comme le pétrole et l’or aiguisent les appétits, l’actualité économique sera certainement évoquée lors de cette visite avec notamment la gestion des ressources minières et les conditions de l’extraction du pétrole. Par ailleurs ,la parution du livre de Ousmane Sonko, « Pétrole et Gaz au Sénégal :Chronique d’une spoliation » , retraçant l'historique de la recherche pétrolière au Sénégal de 1952 à nos jours, constitue « une épine entre les mains de Macky Sall».
De surcroit, certains non moins avertis restent sceptiques quant à l’objectif même du sommet sur le Partenariat mondial pour l’éducation. Car selon eux, ces concepts aussi nobles puissent-ils être: paix universelle, liberté d’expression, éducation (….), sont souvent la partie visible de l’iceberg.
Affaire à suivre…
En outre, le Sénégal enregistre ces temps-ci une paralysie sans précèdent dans le système éducatif national. Dans l’enseignement supérieur, les professeurs du SAES ont déserté les amphithéâtres, les enseignants du moyen et du secondaire continuent leur purge au niveau de l’école publique. Et le plus surprenant, c’est qu’ils ont tous la même revendication : à savoir la concrétisation des accords signés avec l’Etat du Sénégal. Quant à l’enseignement virtuel, les étudiants de l’UVS entrent dans la danse en décrétant 4 jours de grève tout en déplorent les conditions d’apprentissage et le paiement des bourses. Sacré coup pour le secteur éducatif qui, espérons le, bénéficiera d’un appui considérable lors de la 3ème conférence sur le financement de l’éducation afin de sortir du gouffre.
Autre étape de la visite d’Emmanuel Macron : le président français se rendra dans la journée du vendredi au Collège de Hann Bel Air. Un plan de contournement de la Baie de Hann qui met la population de Yarakh dans une situation embarrassante. Ce bassin de 14 km, qui rivalisait avec les plus belles plages du monde, est devenu un dépotoir de déchets industriels et d’eaux usées. Un plan de sauvetage pour cette merveille d’antan sera-t-il évoqué lors du déplacement des deux chefs d’État sur les lieux?
Le président Macron se rendra à Saint-Louis pour constater l’érosion côtière dans la Langue de Barbarie. Sauf que l’atmosphère qui règne dans la 1ère capitale du Sénégal est très tendue. A Guet Ndar, suite à la mort du jeune pécheur Fallou Diakhaté froidement abattu par les garde-côtes mauritaniens, le climat est toujours maussade. S’y ajoute la sourde rivalité entre les ministres Mansour Faye et Marie Teuw Niane qui sont à couteaux tirés concernant l’accueil d’Emmanuel Macron sur ce site historique.
Et comme si cela ne suffisait pas, la pression du Collectif Non à la Franc-maçonnerie et à l'homosexualité qui s'est récemment érigé en bouclier contre la tenue de la 26ème édition de la REHFRAM. A cet égard, la venue annoncée de la star barbadienne Rihanna, dont l’ancrage dans la sphère des Illuminati est connue de tous, laisse présager d’une autre envergure de ce sommet mondial.
Comme le pétrole et l’or aiguisent les appétits, l’actualité économique sera certainement évoquée lors de cette visite avec notamment la gestion des ressources minières et les conditions de l’extraction du pétrole. Par ailleurs ,la parution du livre de Ousmane Sonko, « Pétrole et Gaz au Sénégal :Chronique d’une spoliation » , retraçant l'historique de la recherche pétrolière au Sénégal de 1952 à nos jours, constitue « une épine entre les mains de Macky Sall».
De surcroit, certains non moins avertis restent sceptiques quant à l’objectif même du sommet sur le Partenariat mondial pour l’éducation. Car selon eux, ces concepts aussi nobles puissent-ils être: paix universelle, liberté d’expression, éducation (….), sont souvent la partie visible de l’iceberg.
Affaire à suivre…