L'étudiante Safiétou Niang, mère d'une fille de 4 ans, a comparu devant le Tribunal d'instance des flagrants de Dakar pour répondre des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail indéterminée.
Il ressort clairement des débats d'audience que le couple est en instance de divorce depuis quelques mois. Le jour où le tribunal devait rendre son verdict, la jeune dame a été convoquée par la gendarmerie de la Foire, car son mari avait un certificat médical qui date de 2020 faisant mention de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail indéterminée. Le problème est que son mari n'a pas pu supporter la procédure de divorce déclenchée par son épouse.
Suite à cette plainte arrimée à un certificat médical, la dame a été arrêtée. Elle a passé la nuit à la brigade de la foire avant d'être déféré à la cave du Tribunal. Pour comprendre cette histoire, il faut remonter au courant de l'année 2020.
En effet, la partie civile Omar Touré vivait avec son épouse dans leur appartement à la Foire. Un jour, de retour de son travail, il a constaté que la lampe "led"de la chambre à coucher était gâtée.
Pour l'aider à changer l'ampoule, l'épouse lui avait apporté une bassine qu'elle a posée sur le lit. Par inattention, il est tombé et sa femme a éclaté de rire. Pris de colère, le sieur Omar Touré a giflé son épouse Safiétou Niang qui s'est cognée la tête sur l'armoire.
Le lendemain, le mari n'a pas arrêté de lui lancer des invectives et des attaques verbales au moment du petit-déjeuner. La dame qui ne s'est pas laissée faire, a riposté. Ne pouvant plus supporter cela, la partie civile s'est ruée sur son épouse. Prise par la peur, elle lui a versé de l'eau chaude au niveau de la cuisse. Ainsi, il est parti à l'hôpital pour se soigner afin de se procurer un certificat médical.
Il avait soigneusement gardé le papier qu'il a utilisé pour mettre sa femme derrière les verrous.
Jugée ce mercredi 15 juin devant le Tribunal d'instance de Dakar, la mise en cause a nié les faits qui lui sont reprochés. « Je ne l'ai pas fait exprès. Ce jour-là, mon mari a voulu se bagarrer avec moi. Sans réfléchir, la cafetière contenant de l'eau chaude s'est versée sur sa cuisse. C'était le 13 février 2020. C'est avant-hier que la gendarmerie m'a convoquée et arrêtée », dit-elle.
À son tour, le plaignant Oumar Touré soutient avoir agi sous l'emprise de la colère en introduisant le certificat médical à la gendarmerie. Il mentionne qu'elle ne l'a pas fait exprès. Il précise qu'il avait gardé le certificat médical tout ce temps.
Le délégué du procureur lui pose la question de savoir pourquoi il a attendu jusqu'à 2022 pour déposer le certificat médical ? Il répond qu'il était pris par la colère lorsqu'elle lui a demandé le divorce.
Me El Hadji Baba Ndiaye sollicite que la prévenue soit renvoyée des fins de poursuite sans peine, ni dépens.
Le Tribunal, après en avoir délibéré conformément à la loi, a relaxé la prévenue vue que le mari a confirmé que son épouse a agi involontairement.
Il ressort clairement des débats d'audience que le couple est en instance de divorce depuis quelques mois. Le jour où le tribunal devait rendre son verdict, la jeune dame a été convoquée par la gendarmerie de la Foire, car son mari avait un certificat médical qui date de 2020 faisant mention de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail indéterminée. Le problème est que son mari n'a pas pu supporter la procédure de divorce déclenchée par son épouse.
Suite à cette plainte arrimée à un certificat médical, la dame a été arrêtée. Elle a passé la nuit à la brigade de la foire avant d'être déféré à la cave du Tribunal. Pour comprendre cette histoire, il faut remonter au courant de l'année 2020.
En effet, la partie civile Omar Touré vivait avec son épouse dans leur appartement à la Foire. Un jour, de retour de son travail, il a constaté que la lampe "led"de la chambre à coucher était gâtée.
Pour l'aider à changer l'ampoule, l'épouse lui avait apporté une bassine qu'elle a posée sur le lit. Par inattention, il est tombé et sa femme a éclaté de rire. Pris de colère, le sieur Omar Touré a giflé son épouse Safiétou Niang qui s'est cognée la tête sur l'armoire.
Le lendemain, le mari n'a pas arrêté de lui lancer des invectives et des attaques verbales au moment du petit-déjeuner. La dame qui ne s'est pas laissée faire, a riposté. Ne pouvant plus supporter cela, la partie civile s'est ruée sur son épouse. Prise par la peur, elle lui a versé de l'eau chaude au niveau de la cuisse. Ainsi, il est parti à l'hôpital pour se soigner afin de se procurer un certificat médical.
Il avait soigneusement gardé le papier qu'il a utilisé pour mettre sa femme derrière les verrous.
Jugée ce mercredi 15 juin devant le Tribunal d'instance de Dakar, la mise en cause a nié les faits qui lui sont reprochés. « Je ne l'ai pas fait exprès. Ce jour-là, mon mari a voulu se bagarrer avec moi. Sans réfléchir, la cafetière contenant de l'eau chaude s'est versée sur sa cuisse. C'était le 13 février 2020. C'est avant-hier que la gendarmerie m'a convoquée et arrêtée », dit-elle.
À son tour, le plaignant Oumar Touré soutient avoir agi sous l'emprise de la colère en introduisant le certificat médical à la gendarmerie. Il mentionne qu'elle ne l'a pas fait exprès. Il précise qu'il avait gardé le certificat médical tout ce temps.
Le délégué du procureur lui pose la question de savoir pourquoi il a attendu jusqu'à 2022 pour déposer le certificat médical ? Il répond qu'il était pris par la colère lorsqu'elle lui a demandé le divorce.
Me El Hadji Baba Ndiaye sollicite que la prévenue soit renvoyée des fins de poursuite sans peine, ni dépens.
Le Tribunal, après en avoir délibéré conformément à la loi, a relaxé la prévenue vue que le mari a confirmé que son épouse a agi involontairement.
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