Renvoyé devant la chambre criminelle par le juge du 6ème cabinet pour des accusations ayant eu lieu courant 2020 à Bargny pour un acte de pénétration sexuelle et des attouchements au préjudice de M. Ndoye âgée de 13 ans lors des faits. Le sexagénaire P. G. N. Samb a été appelé, ce 16 juillet, devant la barre de la chambre criminelle pour répondre de ses actes. D’emblée, l’accusé célibataire et sans enfant domicilié à Bargny a nié les faits en soutenant n’avoir jamais croiser l’adolescente. Si on suit la réquisition du représentant du ministère public, l’accusé va sans nul doute bénéficier d’un acquittement.
« Je n’ai rien fait de ce qu’on m’accuse. Je ne l’ai pas violée. Je ne connais pas la fille c’est la première fois que je la vois mais je connais sa mère. », a-t-il déclaré devant la chambre criminelle.
Pour sa part, l’adolescente qui semble traumatisée s’exprimait difficilement mais soutient connaitre l’accusé.
« Je suis parti dans sa chambre une seule fois de 15 heures jusqu’en début de soirée. Il y’a un matelas dans la chambre et une armoire. La chambre est peinte en jaune. », a décrit la fillette avant de revenir sur les faits de viol.
« Dans sa chambre, il m’a violée et m’a dit que si j’en parlais, il me tuerait. Il m’a séquestrée en m’empêchant de crier avec sa main posée sur ma bouche. J’avais porté un maillot ce jour. Personne ne savait que j’étais dans sa chambre pendant tout ce temps. Après qu’il m’a violée, il y’avait du sang sur ma culotte, je l’ai portée à nouveau avant de rentrer», a indiqué M. Ndoye. D’après la fillette, une dame dont elle ignore le nom l’avait envoyée pour aller appeler une connaissance à venir boire le thé au domicile de l’accusé avant d’être séquestrée par le mis en cause. Interpellée sur les circonstances qui a permis de savoir l’existence du viol, M. Ndoye a raconté que c’est grâce à l’attention de sa tante.
« C’est ma tante qui a remarqué que je trainais le pied avant de m’interpeller et je lui ai dit qu’on m’avait lancer une pierre sur la jambe», a expliqué la fillette en classe de CE2.
La maman de la victime, N. Ndiaye qui a accompagné sa fille a soutenu avoir relevé le fait après consultation de sa fille.
« Après qu’on a constaté qu’elle était mal en point, on l’a amenée à l’hôpital. Je l’ai interrogée et elle m’a confiée que la personne qui le lui a fait habitait à Sambène mais l’avait menacé de le liquider si elle en parlait», a dit N. Ndiaye.
Interpellé sur les propos de la fillette, l’accusé persiste sur ses dénégations.
« Je ne la connais pas. Je n’ai pas besoin de lui faire cela. Dans ma chambre, il y’a un lit en bois, un ventilateur, une télévision, un armoire et autres. Ma chambre est peinte en couleur blanche», a dit P. G. N. Samb. Par contre, la victime a continué à le charger.
« Il portait une culotte de couleur grise. Il m’a déshabillé avant de me violer», a déclaré la fillette qui soutient avoir subi des attouchements de la part de l’accusé 2 jours avant les faits de viol.
« Il m’a doigtée une première fois lorsqu’il m’a amenée dans un bâtiment délabré. C’était aux environs de 16 heures», a-t-elle expliqué. Sa maman confirme.
« Elle est rentrée ce jour en pleurs quand je lui ai demandé, elle m’a dit qu’elle se tordait de douleurs aux jambes et au ventre », a raconté N. Ndiaye.
Entendue en tant que témoin, la tante de la fillette, R. Ndiaye a livré sa version de cette affaire. Sœur de la maman de la victime, elle a raconté avoir constaté des agissements insensés chez la fillette.
« Je l’ai trouvé dans le domicile de sa maman coucher dans une posture indélicate. J’ai constaté qu’elle marchait en trainant le pied. Je l’ai interrogée et elle commençait à pleurer. Je l’ai consolée avant de jeter un coup d’œil sur ses parties intimes et j’ai immédiatement compris qu’elle a été abusée. Le sexe était enflé et il y avait des traces de sang on dirait une plaie. Je lui ai demandé des renseignements sur la personne qui le lui a fait cela mais elle avait peur parce qu’elle soutenait avoir été menacée. Elle a fini par dire la maison et je suis partie accompagnée pour demander après le suspect. », a indiqué R. Ndiaye pour qui, l’enfant est dépressive depuis qu’elle a été abusée. La partie civile a réclamé 1 million de dommages et intérêts.
Dans sa réquisition, le parquet a relevé la matérialité de l’abus sexuel conforté par le comportement de la fillette mais s’interroge sur l’imputabilité des faits au prévenu P. G. N. Samb.
« L’abus ne souffre d’aucun doute mais je doute par rapport à l’imputabilité à l’accusé», a soutenu le représentant du ministère public qui a sollicité l’acquittement de P. G. N. Samb.
La défense a dans sa plaidoirie relevée un certain nombres de contradictions.
« La victime a indiqué devant votre juridiction en décrivant la chambre qu’elle était peinte en jaune alors que mon client vous dit que la chambre est peinte de couleur blanche», a d’abord souligné un des conseils. Son collègue a mis à profit la moralité de l’accusé P. G. N. Samb qui est décrit comme une personne très pieuse qui passe son temps entre son champ et la lecture du saint Coran. La défense qui a démonté les accusations à son encontre a plaidé l’acquittement conformément à la réquisition du représentant du ministère public.
« Je n’ai rien fait de ce qu’on m’accuse. Je ne l’ai pas violée. Je ne connais pas la fille c’est la première fois que je la vois mais je connais sa mère. », a-t-il déclaré devant la chambre criminelle.
Pour sa part, l’adolescente qui semble traumatisée s’exprimait difficilement mais soutient connaitre l’accusé.
« Je suis parti dans sa chambre une seule fois de 15 heures jusqu’en début de soirée. Il y’a un matelas dans la chambre et une armoire. La chambre est peinte en jaune. », a décrit la fillette avant de revenir sur les faits de viol.
« Dans sa chambre, il m’a violée et m’a dit que si j’en parlais, il me tuerait. Il m’a séquestrée en m’empêchant de crier avec sa main posée sur ma bouche. J’avais porté un maillot ce jour. Personne ne savait que j’étais dans sa chambre pendant tout ce temps. Après qu’il m’a violée, il y’avait du sang sur ma culotte, je l’ai portée à nouveau avant de rentrer», a indiqué M. Ndoye. D’après la fillette, une dame dont elle ignore le nom l’avait envoyée pour aller appeler une connaissance à venir boire le thé au domicile de l’accusé avant d’être séquestrée par le mis en cause. Interpellée sur les circonstances qui a permis de savoir l’existence du viol, M. Ndoye a raconté que c’est grâce à l’attention de sa tante.
« C’est ma tante qui a remarqué que je trainais le pied avant de m’interpeller et je lui ai dit qu’on m’avait lancer une pierre sur la jambe», a expliqué la fillette en classe de CE2.
La maman de la victime, N. Ndiaye qui a accompagné sa fille a soutenu avoir relevé le fait après consultation de sa fille.
« Après qu’on a constaté qu’elle était mal en point, on l’a amenée à l’hôpital. Je l’ai interrogée et elle m’a confiée que la personne qui le lui a fait habitait à Sambène mais l’avait menacé de le liquider si elle en parlait», a dit N. Ndiaye.
Interpellé sur les propos de la fillette, l’accusé persiste sur ses dénégations.
« Je ne la connais pas. Je n’ai pas besoin de lui faire cela. Dans ma chambre, il y’a un lit en bois, un ventilateur, une télévision, un armoire et autres. Ma chambre est peinte en couleur blanche», a dit P. G. N. Samb. Par contre, la victime a continué à le charger.
« Il portait une culotte de couleur grise. Il m’a déshabillé avant de me violer», a déclaré la fillette qui soutient avoir subi des attouchements de la part de l’accusé 2 jours avant les faits de viol.
« Il m’a doigtée une première fois lorsqu’il m’a amenée dans un bâtiment délabré. C’était aux environs de 16 heures», a-t-elle expliqué. Sa maman confirme.
« Elle est rentrée ce jour en pleurs quand je lui ai demandé, elle m’a dit qu’elle se tordait de douleurs aux jambes et au ventre », a raconté N. Ndiaye.
Entendue en tant que témoin, la tante de la fillette, R. Ndiaye a livré sa version de cette affaire. Sœur de la maman de la victime, elle a raconté avoir constaté des agissements insensés chez la fillette.
« Je l’ai trouvé dans le domicile de sa maman coucher dans une posture indélicate. J’ai constaté qu’elle marchait en trainant le pied. Je l’ai interrogée et elle commençait à pleurer. Je l’ai consolée avant de jeter un coup d’œil sur ses parties intimes et j’ai immédiatement compris qu’elle a été abusée. Le sexe était enflé et il y avait des traces de sang on dirait une plaie. Je lui ai demandé des renseignements sur la personne qui le lui a fait cela mais elle avait peur parce qu’elle soutenait avoir été menacée. Elle a fini par dire la maison et je suis partie accompagnée pour demander après le suspect. », a indiqué R. Ndiaye pour qui, l’enfant est dépressive depuis qu’elle a été abusée. La partie civile a réclamé 1 million de dommages et intérêts.
Dans sa réquisition, le parquet a relevé la matérialité de l’abus sexuel conforté par le comportement de la fillette mais s’interroge sur l’imputabilité des faits au prévenu P. G. N. Samb.
« L’abus ne souffre d’aucun doute mais je doute par rapport à l’imputabilité à l’accusé», a soutenu le représentant du ministère public qui a sollicité l’acquittement de P. G. N. Samb.
La défense a dans sa plaidoirie relevée un certain nombres de contradictions.
« La victime a indiqué devant votre juridiction en décrivant la chambre qu’elle était peinte en jaune alors que mon client vous dit que la chambre est peinte de couleur blanche», a d’abord souligné un des conseils. Son collègue a mis à profit la moralité de l’accusé P. G. N. Samb qui est décrit comme une personne très pieuse qui passe son temps entre son champ et la lecture du saint Coran. La défense qui a démonté les accusations à son encontre a plaidé l’acquittement conformément à la réquisition du représentant du ministère public.
L’affaire est mise en délibéré au 06 août prochain…