Son acte se justifie par le simple fait que son violeur d’enfance a voulu répéter son acte en lui caressant son sexe. Très remonté contre son comportement, il a commis l'irréparable en le poignardant.
En effet, dans la nuit du 25 mai 2017, le sieur Amadou Mounirou Diallo, par ailleurs partie civile dans cette affaire, a voulu répéter son acte et ils se sont bagarrés. « Cette nuit-là, j'ai senti une main baladeuse sur mes parties intimes. Par la suite, je me suis fâché et je l’ai poignardé avec un couteau par hasard. Je ne savais même pas l'endroit visé par le couteau", s'est-il défendu devant le prétoire. L'accusé a été arrêté 6 mois plus tard après une longue cavale.
Répondant à la question du procureur s'il n'avait pas prémédité son acte, il répond : "Je l’ai poignardé et non égorgé. Je n’avais pas l’intention de le tuer. Il m’a forcé à entretenir des ébats sexuels durant mon enfance, mais aussi à mon âge d’adulte", a-t-il soutenu.
Propos que le procureur peine à entériner car, si tel était le cas, le plaignant aurait le réflexe de le barrer avec sa main au moment où il voulait le poignarder.
Interrogée sur les faits, Amadou Mounirou Diallo a rappelé qu’il avait hébergé son ami d’enfance dans sa chambre qui n’avait que des fauteuils et un lit au moment des faits. Il prétend que la dispute a été provoquée par son refus d'offrir de l'argent à son ami. « Il m'a dit qu'en tant que transitaire je devais garder u peu d'argent par devers moi. Ce jour là, je l'avais sommé de quitter mais et il m'avait supplié de le laisser passer sa dernière nuit. C’est donc vers les coups de 3 heures du matin, en plein sommeil, que j'ai senti quelque chose de douloureux et chaud sur ma gorge. Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai vu Ousmane Diop sur moi en train de m’égorger. On s’est bagarré avant qu’il ne quitte la chambre. Je ne pouvais plus parler. C’est dans l’ambulance que j’ai perdu connaissance », a-t-il informé.
Appelé comme témoin dans cette affaire, Rokhaya Diop a informé la Chambre que sa voisine l'avait informée avoir vu l’accusé Ousmane Diop en train de limer un couteau le jour des faits.
Lors de son réquisitoire, le procureur général a fait savoir que c’est grâce au vigile qu'Ousmane Diop a été interpellé. Ce crime ne souffre d’aucun doute, car c’est le cou qui a été visé et l’arme du crime a été scellée. Sur ce, le parquet reconnaît sa culpabilité et requiert 20 ans de travaux forcés.
À son tour, la défense assurée par Me Moussa Konaté estime que l’accusé n’a jamais tenté d’égorger le plaignant. La cicatrice montre qu’il n’y a pas eu d’égorgement. Suffisant pour la robe noire de demander à la Chambre d’écarter la tentative et de requalifier les faits en coups et blessures volontaires. Sur ce, l'avocat précise que la partie civile Mounirou Diallo a reconnu dans le procès-verbal qu’il était tout de même un homosexuel repenti.
L'affaire a été mise en délibéré au 8 mars prochain...
En effet, dans la nuit du 25 mai 2017, le sieur Amadou Mounirou Diallo, par ailleurs partie civile dans cette affaire, a voulu répéter son acte et ils se sont bagarrés. « Cette nuit-là, j'ai senti une main baladeuse sur mes parties intimes. Par la suite, je me suis fâché et je l’ai poignardé avec un couteau par hasard. Je ne savais même pas l'endroit visé par le couteau", s'est-il défendu devant le prétoire. L'accusé a été arrêté 6 mois plus tard après une longue cavale.
Répondant à la question du procureur s'il n'avait pas prémédité son acte, il répond : "Je l’ai poignardé et non égorgé. Je n’avais pas l’intention de le tuer. Il m’a forcé à entretenir des ébats sexuels durant mon enfance, mais aussi à mon âge d’adulte", a-t-il soutenu.
Propos que le procureur peine à entériner car, si tel était le cas, le plaignant aurait le réflexe de le barrer avec sa main au moment où il voulait le poignarder.
Interrogée sur les faits, Amadou Mounirou Diallo a rappelé qu’il avait hébergé son ami d’enfance dans sa chambre qui n’avait que des fauteuils et un lit au moment des faits. Il prétend que la dispute a été provoquée par son refus d'offrir de l'argent à son ami. « Il m'a dit qu'en tant que transitaire je devais garder u peu d'argent par devers moi. Ce jour là, je l'avais sommé de quitter mais et il m'avait supplié de le laisser passer sa dernière nuit. C’est donc vers les coups de 3 heures du matin, en plein sommeil, que j'ai senti quelque chose de douloureux et chaud sur ma gorge. Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai vu Ousmane Diop sur moi en train de m’égorger. On s’est bagarré avant qu’il ne quitte la chambre. Je ne pouvais plus parler. C’est dans l’ambulance que j’ai perdu connaissance », a-t-il informé.
Appelé comme témoin dans cette affaire, Rokhaya Diop a informé la Chambre que sa voisine l'avait informée avoir vu l’accusé Ousmane Diop en train de limer un couteau le jour des faits.
Lors de son réquisitoire, le procureur général a fait savoir que c’est grâce au vigile qu'Ousmane Diop a été interpellé. Ce crime ne souffre d’aucun doute, car c’est le cou qui a été visé et l’arme du crime a été scellée. Sur ce, le parquet reconnaît sa culpabilité et requiert 20 ans de travaux forcés.
À son tour, la défense assurée par Me Moussa Konaté estime que l’accusé n’a jamais tenté d’égorger le plaignant. La cicatrice montre qu’il n’y a pas eu d’égorgement. Suffisant pour la robe noire de demander à la Chambre d’écarter la tentative et de requalifier les faits en coups et blessures volontaires. Sur ce, l'avocat précise que la partie civile Mounirou Diallo a reconnu dans le procès-verbal qu’il était tout de même un homosexuel repenti.
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