Les journalistes de différents organes de presse du Sénégal et ceux de l'etranger s'étaient donné rendez-vous, ce lundi 12 février 2024 à la Maison de la Presse Babacar Touré, pour dénoncer les brutalités policières dont sont victimes les confrères et consœurs dans l'exercice de leur métier.
La coordination des associations de la presse (CAP), a initié cette veillée nocturne pour dire non au bâillonnement de la presse. Prenant la parole, le président de l'Appel, Ibrahima Lissa Faye se désole du comportement des autorités étatiques. "Ils sont informés. Mais, ils n'ont ni condamné ni dénoncé ces actes. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et le combat sera mené. Ceux qui ont agressé les journalistes sont identifiables et la justice doit faire son travail", lance-t-il.
Pour le président des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), "les Fds ciblent tout le temps les reporters sur le terrain alors que la mission qu'ils mènent est encadrée par la constitution au même titre que la leur. Absa Hane a été identifiée comme journaliste, elle était avec Mor Amar, Seynabou Fall. Ils ont tous été gazés, Absa qui a essayé de le dénoncer, a été arrêtée, brutalisée. Et elle s'est retrouvée à l'hôpital à deux reprises", fustige Migui Maram Ndiaye, qui annonce une lettre de protestation adressée au ministre de l'Intérieur.