Déterminé à faire appliquer la loi au Sénégal et à n'importe quel prix, le mouvement «Y en a marre» dit “nourrir peu d'espoir à l'endroit du Conseil constitutionnel”. Et Fadel Barro n'y est pas allé par le dos de la cuillère pour tirer à boulets rouges sur son président, Cheikh Tidiane Diakahté. A l'en croire, ce n'est pas seulement sur la justice sénégalaise qu'il faut se poser des questions, mais plutôt sur l'homme cheikh Tidiane Diakhaté.
“Si on se rappelle, lors des élections municipales de mars 2009, le Pds avait déposé ses listes forcloses à Ndindi et Ndoulo. En première instance la justice avait validé les résultats de ces 2 localités pour les invalider par la suite. Et, le monsieur qui était le président de la Cour d'appel à l'époque se trouve être Cheikh Tidiane Diakhaté, qui est l'actuel président du Conseil constitutionnel” rappelle-t-il. “Il était le juge qui s'occupait de l'affaire Idrissa Seck. Est ce que les Sénégalais vont avoir confiance en cet homme ?”, s'interroget- il. Selon Fadel Barro, “On a beau avoir les appareils judiciaires les plus performants au monde, si on n'a pas des hommes de valeur pour l'incarner, ça pose problème”. Ayant des doutes sur l'impartialité et l'indépendance de la justice sénégalaise, Fadel Barro soutient : “nous avons beaucoupde respects pour notre justice et nous avons encore espoir, c'est pour cela que nous estimons que la candidature de Wade sera invalidée. Et nous espérons qu'il lui reste un peu de bon sens et qu'il est imbu d'un peu de principes démocratiques”. Et selon lui, “puisque jusque-là il n'a pas encore déposé sa candidature, nous espérons que ce ne sera pas fait”. Il précise toutefois, “maintenant si on constate qu'il ne lui reste rien de ces principes-là, et que le peu de confiance qui nous restait pour notre Conseil constitutionnel et de notre justice en général a été malheureusement instrumentalisée, on crée les conditions de citoyenneté active”. Dénonçant le fonctionnement de la justice, il martèle : “c'est cette justice qui en 2006- 2007 avait emprisonné Idrissa Seck et l' a ensuite blanchi après que Wade et Idy se sont vus, lors du fameux protocole de Reubeuss,
sans que les Sénégalais ne soient véritablement éclairés”. Fadel Barro de s'interroger à nouveau : “est ce qu'on peut faire confiance à cette justice-là, qui a emprisonné Barthélemy Dias et qui laisse courir d'autres qui sont impliqués dans cette affaire. Est ce que cette justice-là rassure ?”. Précisant, qu'ils ne vont pas demander aux Sénégalais “de ne pas faire confiance en leur justice”, Fadel Baro indique : “nous leur demandons
de prendre leur responsabilité, pour que la justice soit rendue au peuple souverain”. Mieux dit-il, “nous disons à Abdoulaye Wade que sa responsabilité, aujourd'hui, est de préserver la stabilité du Sénégal. Nous ne sommes pas à l'époque de Mobutu, nous sommes en 2012. Le peuple est mature et est prêt à mener les combats sans violence”. D'avis que, “certains pensent qu'ils peuvent inciter les gens à la violence créer une situation de chaos pour les imposer n'importe quoi”, il martèle : “on ne leur donnera pas cette opportunité-là. Si on doit prendre une balle on la prendra, mais on ne répondra pas en tirant une balle. Gandhi l'a réussi, les Sénégalais pourront le réussir. On l'a démontré le 23 juin, on pourra le faire de manière répétitive jusqu'à obtenir gain de cause. On n'acceptera pas que Wade brûle le pays”.
Le populaire
“Si on se rappelle, lors des élections municipales de mars 2009, le Pds avait déposé ses listes forcloses à Ndindi et Ndoulo. En première instance la justice avait validé les résultats de ces 2 localités pour les invalider par la suite. Et, le monsieur qui était le président de la Cour d'appel à l'époque se trouve être Cheikh Tidiane Diakhaté, qui est l'actuel président du Conseil constitutionnel” rappelle-t-il. “Il était le juge qui s'occupait de l'affaire Idrissa Seck. Est ce que les Sénégalais vont avoir confiance en cet homme ?”, s'interroget- il. Selon Fadel Barro, “On a beau avoir les appareils judiciaires les plus performants au monde, si on n'a pas des hommes de valeur pour l'incarner, ça pose problème”. Ayant des doutes sur l'impartialité et l'indépendance de la justice sénégalaise, Fadel Barro soutient : “nous avons beaucoupde respects pour notre justice et nous avons encore espoir, c'est pour cela que nous estimons que la candidature de Wade sera invalidée. Et nous espérons qu'il lui reste un peu de bon sens et qu'il est imbu d'un peu de principes démocratiques”. Et selon lui, “puisque jusque-là il n'a pas encore déposé sa candidature, nous espérons que ce ne sera pas fait”. Il précise toutefois, “maintenant si on constate qu'il ne lui reste rien de ces principes-là, et que le peu de confiance qui nous restait pour notre Conseil constitutionnel et de notre justice en général a été malheureusement instrumentalisée, on crée les conditions de citoyenneté active”. Dénonçant le fonctionnement de la justice, il martèle : “c'est cette justice qui en 2006- 2007 avait emprisonné Idrissa Seck et l' a ensuite blanchi après que Wade et Idy se sont vus, lors du fameux protocole de Reubeuss,
sans que les Sénégalais ne soient véritablement éclairés”. Fadel Barro de s'interroger à nouveau : “est ce qu'on peut faire confiance à cette justice-là, qui a emprisonné Barthélemy Dias et qui laisse courir d'autres qui sont impliqués dans cette affaire. Est ce que cette justice-là rassure ?”. Précisant, qu'ils ne vont pas demander aux Sénégalais “de ne pas faire confiance en leur justice”, Fadel Baro indique : “nous leur demandons
de prendre leur responsabilité, pour que la justice soit rendue au peuple souverain”. Mieux dit-il, “nous disons à Abdoulaye Wade que sa responsabilité, aujourd'hui, est de préserver la stabilité du Sénégal. Nous ne sommes pas à l'époque de Mobutu, nous sommes en 2012. Le peuple est mature et est prêt à mener les combats sans violence”. D'avis que, “certains pensent qu'ils peuvent inciter les gens à la violence créer une situation de chaos pour les imposer n'importe quoi”, il martèle : “on ne leur donnera pas cette opportunité-là. Si on doit prendre une balle on la prendra, mais on ne répondra pas en tirant une balle. Gandhi l'a réussi, les Sénégalais pourront le réussir. On l'a démontré le 23 juin, on pourra le faire de manière répétitive jusqu'à obtenir gain de cause. On n'acceptera pas que Wade brûle le pays”.
Le populaire
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