Vague de Transhumance : ces pratiques abjectes qui n’honorent pas le PASTEF. (Par Massaër GAYE)


Au Sénégal, la responsabilité politique a cessé d’être un service rendu au peuple, comme aux temps de Senghor et Mamadou Dia. Elle devient, pour les uns, une carrière, pour les autres, ou les mêmes, un loisir. En lieu et place des devoirs, ce sont les privilèges qui deviennent l’apanage de certains responsables politiques. Soixante ans ont passé ; La moralisation de la vie politique à laquelle aspirent les populations, doit s'installer à travers la passion du bien commun.
Nous vivons dans un contexte global où il semble que certains leaders adoptent la politique clientéliste. S’ils ne sont pas satisfaits de la commande, ils changent de fournisseur créant ainsi une instabilité sur le marché politique. Par conséquent, leur choix est déterminé par des facteurs à caractère financier. Ils tendent à abandonner la dimension politique de leurs idéologies pour faire un choix contre la vie de la cité. 
 
Aujourd’hui que le Sénégal n’est plus guidé par l’espoir et la confiance en l’avenir, mais par le désarroi et la colère, les Sénégalais n’aperçoivent plus des solutions politiques à leurs préoccupations sociales. Face à ces exigences, nous avons le devoir d’endiguer les signes de fragilité qui se multiplient par la gouvernance actuelle.
 
L’heure a sonné pour que les populations blasées par ces chimères politiques reprennent leur destin en main. Ce moment historique se cristallise aujourd’hui sur la teneur de la sanction électorale qu’elles vont infliger à ces pratiques indignes. 
 
Massaër GAYE
Lundi 28 Octobre 2024
Dakaractu