Les nombreuses sorties pour attirer l'attention des nouvelles autorités sur les difficultés que traverse l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) n’auront presque servi à rien. En effet, sur un budget de 2 milliards et demi, l’Ussein n’a obtenu que 130 millions de rallonge fin 2024.
« Depuis son démarrage en 2019, l’Ussein est toujours confrontée à un déficit budgétaire, ce qui est déplorable pour une université thématique professionnalisante à vocation agricole, ancrée dans les territoires pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire. L’année budgétaire 2024 est exceptionnelle avec un montant alloué qui n’a même pas pu couvrir les dépenses prioritaires incompressibles, obligeant l’administration à budgétiser les salaires sur une durée de neuf mois avec une diminution drastique du montant alloué à la pédagogie.
À la fin de l’année 2024, une rallonge de 200 millions a été attribuée à l’Ussein pour compenser le déficit budgétaire avant d’être amputée de 70 millions. Toutefois, le dilatoire opéré par l’administration rectorale a entraîné un retard dans le recrutement des 12 enseignants chercheurs initialement prévu pour le second semestre de l’année 2024 et qui finalement ne sera effectif qu’en janvier 2025.
Les autorités étatiques (MESRI, Ministère des finances) ont décidé de consolider ce maigre budget de l’USSEIN de 2 milliards et demi avec seulement les 130 millions de rallonge octroyés en fin 2024, pour l’année 2025 », lit-on dans le communiqué de la coordination du Saes de l’Ussein.
Qui alerte et demande à l’autorité la correction immédiate de ces pratiques qui, d’après les enseignants dudit temple du savoir « ne respectent pas l’autonomie des instances et ne donnent pas une considération à la pédagogie qui est la seule raison d’être d’une université. » Selon toujours le communiqué, « ce budget insignifiant de 2 milliards et demi, consolidé par les 130 millions de rallonge de 2024, ne pourra ni couvrir entièrement les salaires, encore moins les charges pédagogiques et autres charges incompressibles. » S’agissant de la proposition budgétaire de 2025, « l’administration rectorale a décidé de se soustraire de toutes les instances universitaires et de proposer de façon unilatérale ce budget directement pour validation au Conseil d’Administration (CA) sans rien prévoir pour les 4 UFR. »
La coordination Saes-Ussein déplore, cependant, avec la dernière énergie « cette énième forfaiture de l’administration rectorale dans le déroulement de la procédure budgétaire de 2025, visant clairement à snober les instances pédagogiques et demande ainsi aux camarades qui nous représentent de le dénoncer au Conseil d’administration du 30 décembre 2024 et de refuser de voter toute proposition de budget ne tenant pas compte de la pédagogie et prévoyant moins de douze mois de salaires... »
« Depuis son démarrage en 2019, l’Ussein est toujours confrontée à un déficit budgétaire, ce qui est déplorable pour une université thématique professionnalisante à vocation agricole, ancrée dans les territoires pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire. L’année budgétaire 2024 est exceptionnelle avec un montant alloué qui n’a même pas pu couvrir les dépenses prioritaires incompressibles, obligeant l’administration à budgétiser les salaires sur une durée de neuf mois avec une diminution drastique du montant alloué à la pédagogie.
À la fin de l’année 2024, une rallonge de 200 millions a été attribuée à l’Ussein pour compenser le déficit budgétaire avant d’être amputée de 70 millions. Toutefois, le dilatoire opéré par l’administration rectorale a entraîné un retard dans le recrutement des 12 enseignants chercheurs initialement prévu pour le second semestre de l’année 2024 et qui finalement ne sera effectif qu’en janvier 2025.
Les autorités étatiques (MESRI, Ministère des finances) ont décidé de consolider ce maigre budget de l’USSEIN de 2 milliards et demi avec seulement les 130 millions de rallonge octroyés en fin 2024, pour l’année 2025 », lit-on dans le communiqué de la coordination du Saes de l’Ussein.
Qui alerte et demande à l’autorité la correction immédiate de ces pratiques qui, d’après les enseignants dudit temple du savoir « ne respectent pas l’autonomie des instances et ne donnent pas une considération à la pédagogie qui est la seule raison d’être d’une université. » Selon toujours le communiqué, « ce budget insignifiant de 2 milliards et demi, consolidé par les 130 millions de rallonge de 2024, ne pourra ni couvrir entièrement les salaires, encore moins les charges pédagogiques et autres charges incompressibles. » S’agissant de la proposition budgétaire de 2025, « l’administration rectorale a décidé de se soustraire de toutes les instances universitaires et de proposer de façon unilatérale ce budget directement pour validation au Conseil d’Administration (CA) sans rien prévoir pour les 4 UFR. »
La coordination Saes-Ussein déplore, cependant, avec la dernière énergie « cette énième forfaiture de l’administration rectorale dans le déroulement de la procédure budgétaire de 2025, visant clairement à snober les instances pédagogiques et demande ainsi aux camarades qui nous représentent de le dénoncer au Conseil d’administration du 30 décembre 2024 et de refuser de voter toute proposition de budget ne tenant pas compte de la pédagogie et prévoyant moins de douze mois de salaires... »