Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) a récemment tenu deux réunions cruciales les 11 et 12 octobre 2024, pour discuter de la situation préoccupante des universités publiques sénégalaises. Dans un communiqué lu par la rédaction de DAKARACTU, le SAES dénonce des conditions alarmantes qui compromettent l’avenir académique des étudiants et l’efficacité de l’enseignement supérieur dans le pays.
Le SAES souligne que malgré les efforts des enseignants pour rétablir une année académique normale après les interruptions causées par les événements socio-politiques de 2021, 2023 et 2024, les universités demeurent dans un état critique. Les chantiers abandonnés, des effectifs pléthoriques et des moyens financiers limités font partie des nombreux défis auxquels ces institutions sont confrontées. Le syndicat déplore également l’ouverture tardive des campus sociaux, rendant difficile la reprise des enseignements.
« Les promesses du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) semblent rester lettre morte », affirme le SAES. Le communiqué pointe du doigt les budgets des universités, souvent considérés comme « des fictions budgétaires », ne permettant de couvrir que neuf mois de salaires, et ce, en totale violation des régulations en vigueur.
De plus, le SAES s’insurge contre l’ingérence du MESRI dans le processus de recrutement des enseignants, à travers la circulaire du 4 juin 2024. Le syndicat rappelle que cette prérogative doit revenir aux instances académiques, conformément à la législation en vigueur.
Concernant le protocole d’accord signé entre le SAES et le gouvernement en janvier 2023, le syndicat exprime son inquiétude face à son non-respect et l’absence de mesures concrètes. Le SAES exige notamment la publication d’un décret concernant la retraite des enseignants-chercheurs, resté introuvable malgré des promesses officielles.
Dans ce climat d’incertitude, le SAES appelle à une mobilisation générale de ses membres et met en garde le gouvernement contre tout retard de paiement de salaires. Le syndicat s’engage à continuer sa lutte pour des conditions de travail décentes et un environnement académique propice à l’épanouissement des étudiants.
Avec des bacheliers de 2024 prêts à intégrer les universités, le SAES avertit que l’inertie gouvernementale pourrait compromettre l’avenir académique de milliers d’étudiants. Alors que la communauté universitaire attend des réponses, la pression s’intensifie pour que des actions significatives soient entreprises rapidement afin de redresser la situation des universités publiques sénégalaises.
Le SAES souligne que malgré les efforts des enseignants pour rétablir une année académique normale après les interruptions causées par les événements socio-politiques de 2021, 2023 et 2024, les universités demeurent dans un état critique. Les chantiers abandonnés, des effectifs pléthoriques et des moyens financiers limités font partie des nombreux défis auxquels ces institutions sont confrontées. Le syndicat déplore également l’ouverture tardive des campus sociaux, rendant difficile la reprise des enseignements.
« Les promesses du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) semblent rester lettre morte », affirme le SAES. Le communiqué pointe du doigt les budgets des universités, souvent considérés comme « des fictions budgétaires », ne permettant de couvrir que neuf mois de salaires, et ce, en totale violation des régulations en vigueur.
De plus, le SAES s’insurge contre l’ingérence du MESRI dans le processus de recrutement des enseignants, à travers la circulaire du 4 juin 2024. Le syndicat rappelle que cette prérogative doit revenir aux instances académiques, conformément à la législation en vigueur.
Concernant le protocole d’accord signé entre le SAES et le gouvernement en janvier 2023, le syndicat exprime son inquiétude face à son non-respect et l’absence de mesures concrètes. Le SAES exige notamment la publication d’un décret concernant la retraite des enseignants-chercheurs, resté introuvable malgré des promesses officielles.
Dans ce climat d’incertitude, le SAES appelle à une mobilisation générale de ses membres et met en garde le gouvernement contre tout retard de paiement de salaires. Le syndicat s’engage à continuer sa lutte pour des conditions de travail décentes et un environnement académique propice à l’épanouissement des étudiants.
Avec des bacheliers de 2024 prêts à intégrer les universités, le SAES avertit que l’inertie gouvernementale pourrait compromettre l’avenir académique de milliers d’étudiants. Alors que la communauté universitaire attend des réponses, la pression s’intensifie pour que des actions significatives soient entreprises rapidement afin de redresser la situation des universités publiques sénégalaises.