L’extradition de Hissène Habré en Belgique ‘’constitue l’option la plus concrète et la plus rapide’’ pour un ‘’procès juste et équitable’’, a indiqué mercredi à Dakar le comité de pilotage du Comité international pour le jugement équitable de l’ancien président tchadien.
Ce comité est constitué des associations de défense de droits de l’homme dont l’Association des victimes des crimes du régime de Hissène Habré (AVCRHH), l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (ATPDH), de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO).
‘’Aujourd’hui, l’option la plus réaliste pour éviter une impunité des crimes de masse reprochés à Hissène Habré, option soutenue par le Tchad, est son extradition vers la Belgique, pour qu’il y soit jugé’’, ont soutenu les responsables du CIJEHH en conférence de presse au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO).
‘‘Le Sénégal doit juger Habré sinon l’extrader’’, selon le président de la RADDHO, Aioune Tine, qui a estimé qu’aujourd’hui ‘’la seule demande d’extradition qui est sur la table du Sénégal est celle de la Belgique’’.
‘’Pour nous, il n’y a qu’en Belgique où nous pouvons obtenir un procès équitable pour Habré lui-même et les victimes’’, a soutenu pour sa part Me Jacqueline Moudeina, avocate des victimes.
Le Rwanda a récemment fait part de sa disponibilité à juger l’ancien chef de l’Etat du Tchad exilé à Dakar depuis sa chute en 1990, a rappelé Me Jacqueline Moudeina, estimant que cela ‘’honore’’ Kigali, non sans crainte.
‘’Nous craignons que les tergiversations connues au Sénégal se répètent là-bas (au Rwanda). En plus, nous ne savons pas qui va financer (l’organisation du procès)’’, a dit Me Moudeina, ajoutant que ‘’le facteur temps est important’’.
‘’Le Sénégal nous a mis dans une situation humiliante qui a fait que la seule alternative, c’est que Habré soit jugé en Belgique’’, a noté Alioune Tine.
( APS )
Ce comité est constitué des associations de défense de droits de l’homme dont l’Association des victimes des crimes du régime de Hissène Habré (AVCRHH), l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (ATPDH), de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO).
‘’Aujourd’hui, l’option la plus réaliste pour éviter une impunité des crimes de masse reprochés à Hissène Habré, option soutenue par le Tchad, est son extradition vers la Belgique, pour qu’il y soit jugé’’, ont soutenu les responsables du CIJEHH en conférence de presse au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO).
‘‘Le Sénégal doit juger Habré sinon l’extrader’’, selon le président de la RADDHO, Aioune Tine, qui a estimé qu’aujourd’hui ‘’la seule demande d’extradition qui est sur la table du Sénégal est celle de la Belgique’’.
‘’Pour nous, il n’y a qu’en Belgique où nous pouvons obtenir un procès équitable pour Habré lui-même et les victimes’’, a soutenu pour sa part Me Jacqueline Moudeina, avocate des victimes.
Le Rwanda a récemment fait part de sa disponibilité à juger l’ancien chef de l’Etat du Tchad exilé à Dakar depuis sa chute en 1990, a rappelé Me Jacqueline Moudeina, estimant que cela ‘’honore’’ Kigali, non sans crainte.
‘’Nous craignons que les tergiversations connues au Sénégal se répètent là-bas (au Rwanda). En plus, nous ne savons pas qui va financer (l’organisation du procès)’’, a dit Me Moudeina, ajoutant que ‘’le facteur temps est important’’.
‘’Le Sénégal nous a mis dans une situation humiliante qui a fait que la seule alternative, c’est que Habré soit jugé en Belgique’’, a noté Alioune Tine.
( APS )