Il ne suffit pas de changer de Président pour changer notre vie. Un bon choix du Président est aussi nécessaire. Choix basé sur ses qualités avérées ou supposées. Nos prières pour que cet homme mérite cette confiance, ne trouvera sa raison qu’à partir de ce moment. Elle peut néanmoins être exhaussée ou différée. Le Sénégal, notre pays, est au virage décisif qui nous impose de devoir négocier le difficile choix de l’homme qui en sera le 4ième Président. Un simple slogan ne suffira point. Ni une mobilisation effrayante d’ailleurs ! Encore moins un espoir de retour de « Paul », « Jean » ayant failli. N’eût été notre déception actuelle, nous aurions dit que 2000 n’est pas loin derrière pour nous rendre déjà nostalgique. Comme des mannequins en quête de faveurs d’un jury à charmer, une bonne partie des deux dizaines de candidats déclarés balance toutes sortes d’yeux doux. La compassion, sincère ou opportuniste, s’expose presque spontanément envers nos compatriotes en difficultés ou victime d’un racisme xénophobe. Il ne faut manquer aucune occasion. Il faut dégainer plus vite que les autres, pour gagner des points d’estimes. Le staff veille au grain ! Le Peuple souverain est le seul HEROS, durant ces 71 jours qui le séparent de son statut « d’oubliés », vieux déjà de 51 ans. Ce PEUPLE va-t-il anticiper sa retraite et devenir enfin maître de son destin ? Le cher prix à payer sera de se départir de la SEULE considération d’appartenance politique à un vieux parti. Dans une autre monnaie il s’agit aussi de rompre avec le « déjà vu », « déjà pratiqué », « déjà vécu ». Va-t-il s’octroyer une prolongation de sa retraite pour continuer à « souffrir » son statut « d’oublié» ? Il suffira tout simplement pour y parvenir, que chacun reste figer dans sa position de choix basé sur l’unique motif apparent ou caché, d’intérêts directs ou indirects. En effet, voilà le gros risque que le peuple semble ignorer. Il est victime de l’actuelle distraction, ce semblant d’attention quinquennale qu’on lui témoigne à chaque période pré-électorale. L’argument, souvent mal étouffé, selon lequel, un frère, une tente ou soi-même sera promu en cas de victoire de son parti politique naturel, ne doit plus prévaloir sur le désir de vouloir enfin mettre le pays aux mains d’un homme de valeur et de parole, qui pourra librement et rigoureusement faire le choix de collaborateurs à son image. Il ne s’agira plus de s’appuyer sur des raisons subjectives, pour maintenir des militants incompétents à la tête des ministères, des structures, des ambassades… en guise de récompense pour leur engagement continu. Le risque est bien réel pourtant, que nous tendions vers, si nous n’y prenons garde. Avec tous ces jeux d’alliances pré-négociées et parfois avortées, les mêmes causes d’il ya 10 ans ne sont-elles pas entrain de se dessiner ? Dès lors, un autre choix s’impose pour éviter les mêmes effets ayant conduit à cette sorte de « prise d’otage » qui fait boitiller la bonne gouvernance. Le ROI veut récompenser les souteneurs et parfois les protège des sanctions pour des raisons électoralistes, à court, moyen ou long terme. Il faut divorcer d’avec l’usure, la ruse, la revanche, la tromperie ! Chers compatriotes, optons pour Rassembler les patriotes, Restaurer les valeurs, Rebâtir l’Etat de droit pour enfin Relancer le développement. Nous en avons fortement besoin. Et c’est possible. Il suffira tout simplement, que la personne bénéficiant de la confiance du PEUPLE, puisse porter les valeurs suivantes : Jubal, Jubanti et Naatal askanwi. Même si le doute est permis, soyons sûr au moins d’une chose : notre valeureux Latif ne le laissera pas faire autrement. Mieux, il serait indiqué qu’il soit un collaborateur de premier rang du fait des qualités qu’il partage avec celui qui serait le meilleur futur Président et le futur meilleur Président que le Sénégal n’ait jamais eu. Pr Ibrahima Fall. Qui plus est, il y’a déjà des plus jeunes que Latif, un plus jeune particulièrement, non moins compétent, en selle déjà pour le « contrôle interne » de la gestion des deniers publics. Il restera évidemment à l’opinion publique, d’être forte. Fort de ces arguments, je trouve tout simplement, comme beaucoup d’autres compatriotes, instruits et non instruits, hommes et femmes, jeunes et vieux, résidents et de la diaspora, que le choix qui peut changer notre vie, c’est celui de la rupture pour la régénérescence des espoirs. Et vous ? Qu’auriez-vous fait à notre place ? djsarr@hotmail.com
Un choix qui change votre vie ! Et vous, qu’auriez-vous fait à notre place ? (Djibril Sarr)
Le destin d’un pays ne se négocie pas sur l’alibi d’un militantisme assidu.
Divorcer temporairement d’avec sa famille politique naturelle ou traditionnelle pour l’intérêt du peuple. Une façon d’éviter la récidive.
Vendredi 16 Décembre 2011
Djibril SARR