Au moins trois personnes ont trouvé la mort dans le naufrage d'un bateau transportant une soixantaine de migrants clandestins au large de Brindisi (sud-est de l'Italie), a annoncé l'agence italienne Ansa. Les gardes-côtes ont évalué leur nombre à 60 tandis que le ministère italien de l'Intérieur a fait état de 70 clandestins.
Selon divers témoignages, une dizaine de corps auraient été aperçus dans l'eau, après le naufrage de ce bateau à voile. Une vingtaine d'occupants de l'embarcation ont en revanche pu rejoindre le rivage à la nage, selon la même source.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il y avait 31 survivants, dont des Afghans, des Pakistanais et des Sri-Lankais qui ont été emmenés vers un centre communautaire proche.
Selon la presse italienne, une dizaine de migrants sans papiers seraient parvenus à rejoindre la côte à la nage et auraient pris la fuite. Selon le site du quotidien La Repubblica, de nombreux blessés figureraient parmi les passagers qui seraient en majorité des Pakistanais. Le bateau, victime d'une tempête accompagnée de rafales de vent de force 5, a heurté un rocher.
C'est un habitant du village de Mezzaluna (à une quarantaine de kilomètres au nord de Brindisi) qui a donné l'alerte après avoir entendu des cris en provenance de la mer et vu l'embarcation renversée. En début de soirée, policiers, carabiniers et pompiers étaient sur place pour porter secours aux passagers du navire, qui serait parti de Turquie.
"Il faut que nous mettions un terme à ces tragédies en pleine mer. Il n'est pas possible qu'on continue à avoir des hommes et des femmes qui meurent en fuyant la guerre, la faim et la misère. Il faut que nous remettions de la solidarité et de l'humanité dans notre politique d'immigration", a déclaré le gouverneur local, à Brindisi, Nichi Vendola.
La semaine dernière, une grosse embarcation de pêche était arrivée dans la même région, à Bari, sur les côtes des Pouilles, avec à son bord 171 immigrés illégaux, quasiment tous égyptiens, à l'exception de cinq Somaliens.
Un autre débarquement sur cette côte avait eu lieu le 24 octobre dernier: environ 150 Egyptiens avaient été bloqués par les navires italiens à l'issue d'une course-poursuite en mer. Plus de 110 avaient été rapatriés dès le lendemain du débarquement, les mineurs restant dans des centres d'accueil.
Dans cette affaire, les dix passeurs ont été condamnés à huit ans de prison pour aide à l'immigration illégale et résistance à un navire de guerre.
Le débarquement sur la côte adriatique des Pouilles est toutefois relativement rare, la majorité des immigrés clandestins arrivant sur les rivages et les îles plus au sud, et à l'ouest de la péninsule, sur la route entre l'Afrique du Nord et l'Italie, notamment sur la petite île de Lampedusa. Il y a un mois, le gouvernement italien estimait à plus de 50.000 le nombre d'immigrés arrivés depuis le début de l'année à Lampedusa.
En septembre dernier, une sénatrice néerlandaise chargée d'une mission par le Conseil de l'Europe avait estimé à environ 2.000, le nombre de personnes qui ont disparu depuis le début de cette année en tentant de traverser la Méditerranée, tout en reconnaissant qu'il était difficile d'établir un bilan précis. (afp/chds)
Selon divers témoignages, une dizaine de corps auraient été aperçus dans l'eau, après le naufrage de ce bateau à voile. Une vingtaine d'occupants de l'embarcation ont en revanche pu rejoindre le rivage à la nage, selon la même source.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il y avait 31 survivants, dont des Afghans, des Pakistanais et des Sri-Lankais qui ont été emmenés vers un centre communautaire proche.
Selon la presse italienne, une dizaine de migrants sans papiers seraient parvenus à rejoindre la côte à la nage et auraient pris la fuite. Selon le site du quotidien La Repubblica, de nombreux blessés figureraient parmi les passagers qui seraient en majorité des Pakistanais. Le bateau, victime d'une tempête accompagnée de rafales de vent de force 5, a heurté un rocher.
C'est un habitant du village de Mezzaluna (à une quarantaine de kilomètres au nord de Brindisi) qui a donné l'alerte après avoir entendu des cris en provenance de la mer et vu l'embarcation renversée. En début de soirée, policiers, carabiniers et pompiers étaient sur place pour porter secours aux passagers du navire, qui serait parti de Turquie.
"Il faut que nous mettions un terme à ces tragédies en pleine mer. Il n'est pas possible qu'on continue à avoir des hommes et des femmes qui meurent en fuyant la guerre, la faim et la misère. Il faut que nous remettions de la solidarité et de l'humanité dans notre politique d'immigration", a déclaré le gouverneur local, à Brindisi, Nichi Vendola.
La semaine dernière, une grosse embarcation de pêche était arrivée dans la même région, à Bari, sur les côtes des Pouilles, avec à son bord 171 immigrés illégaux, quasiment tous égyptiens, à l'exception de cinq Somaliens.
Un autre débarquement sur cette côte avait eu lieu le 24 octobre dernier: environ 150 Egyptiens avaient été bloqués par les navires italiens à l'issue d'une course-poursuite en mer. Plus de 110 avaient été rapatriés dès le lendemain du débarquement, les mineurs restant dans des centres d'accueil.
Dans cette affaire, les dix passeurs ont été condamnés à huit ans de prison pour aide à l'immigration illégale et résistance à un navire de guerre.
Le débarquement sur la côte adriatique des Pouilles est toutefois relativement rare, la majorité des immigrés clandestins arrivant sur les rivages et les îles plus au sud, et à l'ouest de la péninsule, sur la route entre l'Afrique du Nord et l'Italie, notamment sur la petite île de Lampedusa. Il y a un mois, le gouvernement italien estimait à plus de 50.000 le nombre d'immigrés arrivés depuis le début de l'année à Lampedusa.
En septembre dernier, une sénatrice néerlandaise chargée d'une mission par le Conseil de l'Europe avait estimé à environ 2.000, le nombre de personnes qui ont disparu depuis le début de cette année en tentant de traverser la Méditerranée, tout en reconnaissant qu'il était difficile d'établir un bilan précis. (afp/chds)
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