Cette affaire dans laquelle un enfant de trois ans pour avoir fait ses besoins naturels au lit, avait été tabassé par sa tante jusqu'à lui fracturer ses deux (2) bras, avait défrayé la chronique il y a quelques semaines et nous voilà déjà au tribunal de Dakar pour assister à son épilogue. Mariama Diallo, l’auteure de la fracture des deux bras du bébé de 3 ans, a été jugée ce mercredi 17 janvier au tribunal de Dakar.
Depuis le 25 décembre dernier, elle était en détention pour maltraitance sur un enfant de 3 ans, coups et blessures volontaires corsés de 60 jours d’Incapacité Temporaire Totale. Du fait des accusations graves qui pesaient sur elle, Mariama Diallo s'en est sortie de justesse avec une peine de six mois avec sursis, révèle le journal L’observateur.
En effet, dans cette affaire de maltraitance d'enfant, le bébé de trois ans traînait avec les deux bras fracturés pendant des semaines sans soins. Selon des témoins, l’un des bras a été fracturé le 24 décembre dernier. Des résultats d’analyse révèlent que « la première fracture au bras de la gamine remonte à plus d’un mois. La petite de trois ans a traîné avec les blessures durant des semaines sans soins », rapporte l’Obs.
Si Mariama Diallo s'en est sortie de justesse avec une peine de six mois avec sursis, c’était peut-être la clémence du juge qui s’est manifestée, car la prévenue est enceinte de trois mois, ou alors ce sont les témoignages de son époux et de sa voisine qui ont fait pencher la balance en sa faveur. Appelée par le juge pour être édifiée sur l’état mental du prévenu, le mari affirme « qu’elle est sujette à des troubles psychiatriques intermittents. Et en période de crise, elle se montre violente ». La voisine quant à elle, dira que Mariama Diallo a parfois « des sautes d’humeur », elle dépasse les gens sans les saluer et il lui arrive même de pleurer seule sans raison...