La question de la mendicité s’est invitée aux travaux de l’atelier de renforcement de capacités des acteurs du réseau des journalistes en protection de l’enfance sur le travail des enfants.
Les agents du ministère du Travail ont fait savoir aux membres du réseau que la mendicité est considérée comme une des pires formes de travail des enfants. Il existe cependant une ambiguïté législative sur la mendicité. L’article 245 du code pénal réprime la mendicité mais celle qui est faite aux lieux de culte est acceptée.
Un autre point aussi, c’est l’emploi des filles qui n’ont pas 18 ans, comme domestiques. Il est interdit par la loi. Ceux qui le font violent littéralement la loi qui les protège. « Il n’est pas de notre responsabilité la prise en charge des enfants. Tout ce qu’on doit faire, c’est d’abord faire le suivi sur place et récupérer les enfants », laisse entendre Mame Coumba Thiaw, directrice de la cellule de lutte contre le travail des enfants