DAKARACTU.COM Le « Toxxu » (« déménagement », en wolof) annoncé dans cercles politiques restreints aura-t-il lieu ? Depuis plusieurs jours circule dans les états-majors du Parti démocratique sénégalais (PDS), mais aussi de « Rewmi » d’Idrissa Seck et de l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall, une rumeur persistante faisant état du départ prochain du PDS de hauts cadres de ce parti (ministres, députés, sénateurs, élus locaux…) pour rejoindre « Rewmi » ou l’APR. Motif de cette transhumance : l’atmosphère de fin de règne qui pousse certains à prendre les devants pour échapper au naufrage à bord du navire PDS piloté par Abdoulaye Wade. Mais aussi la nécessité ressentie par certains d’un changement à la tête de la famille libérale et du pays. Pour incarner l’alternative, les responsables libéraux sont convaincus que les deux anciens Premiers ministres, tombés en disgrâce et écartés du pouvoir et du parti, sont aujourd’hui les mieux placés.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Tourner le dos à celui qui possède le pouvoir pour rallier celui qui le cherche n’est pas aisée à faire sous nos cieux. Un « Toxxu » avait été prévu au plus fort de la brouille opposant Wade à Seck, en 2004. Idrissa Seck, qui avait obtenu des promesses fermes de 37 députés, n’a pu faire entrer en dissidence que 12 parmi eux. Wade, qui détient l’Etat, est prompt à utiliser les moyens de celui-ci pour consolider son pouvoir. Il ne lésine pas sur le prix pour retenir qui il veut.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Tourner le dos à celui qui possède le pouvoir pour rallier celui qui le cherche n’est pas aisée à faire sous nos cieux. Un « Toxxu » avait été prévu au plus fort de la brouille opposant Wade à Seck, en 2004. Idrissa Seck, qui avait obtenu des promesses fermes de 37 députés, n’a pu faire entrer en dissidence que 12 parmi eux. Wade, qui détient l’Etat, est prompt à utiliser les moyens de celui-ci pour consolider son pouvoir. Il ne lésine pas sur le prix pour retenir qui il veut.