Ayant perdu trois filles dans la catastrophe du 26 septembre 2002, Ibrahima Ndaw, un mathématicien a publié un recueil de poèmes intitulé "Une fleur dans la mer ou le naufrage du bateau Le Joola", qu’il a écrit "pour se sentir mieux".
Ce recueil de 25 poèmes, 74 pages, publié en 2011 par les Éditions Phoenix a été présenté, samedi à la Librairie Athéna, au cours d’une cérémonie en présence de ses amis.
‘’Ce recueil de poèmes exprime mes états d’âmes que j’ai voulu partager avec vous, surtout la mort de mes trois filles qui n’avaient que successivement 6, 8 et 11 ans ce 26 septembre 2002 lorsqu’elles embarquèrent à bord du bateau Le Joola…’’, a-t-il dit.
Ibrahima Ndaw est né à Ziguinchor le 8 Juin 1944. Cadre à la retraite, il possède une Licence en mathématiques et un Diplôme universitaire d’études scientifiques (DUES). Il fit sa carrière professionnelle à la Société africaine de raffinage (1974-2004).
Le poète raconte ‘’une histoire tragique, sa Casamance natale, le pays des rivières où coulent tous les rêves de sa race’’, mais également, les palmiers, les palétuviers, les cris de joie et de fureur, les rires simples, les rires d’enfants, les rires de ses trois filles disparues’’.
‘’Chaque poème est un accouchement pour moi, et avec l’écriture je me sens mieux maintenant’’, a encore dit Ibrahima Ndaw. Le recueil de poèmes rappelle à son auteur ‘’les pénibles sensations’’ qu’il a éprouvées le 26 Septembre 2002.
‘’La nouvelle de la tragédie du bateau Le Joola m’est parvenue alors que j’étais au bureau. Je suis encore sous le choc de la nouvelle du naufrage du bateau lorsque j’apprends que mes trois filles sont dans le navire accompagnées de leur oncle maternel’’, se souvient-il.
Quelque neuf années après la tragédie, écrit-il ‘’des fragments de ciel me tombent sur la tête ; le brouillard voile mes yeux... Puis les jours passent et les images des moments forts passés avec mes enfants refluent dans ma mémoire torturée’’.
‘’Depuis ce jour, dit-il, mes nuits sont devenues terrifiantes et le souvenir de mes trois anges, mes trois pétales de fleur, ne cesse de me hanter. Un seul jour existe, le 26 Septembre’’.
Le drame du Joola est, selon Ibrahima Ndaw, ‘’un sale temps pour tous, un sale temps pour la mère qui ne reconnaît plus les siens, un sale temps pour la mer déchaînée, un sale temps pour les liens du cœur’’.
Le navire Le Joola a fait naufrage, le 26 septembre 2002 au large des côtes gambiennes faisant officiellement 1863 victimes et 64 rescapés, alors qu’il devait transporter 550 passagers.
( APS )
Ce recueil de 25 poèmes, 74 pages, publié en 2011 par les Éditions Phoenix a été présenté, samedi à la Librairie Athéna, au cours d’une cérémonie en présence de ses amis.
‘’Ce recueil de poèmes exprime mes états d’âmes que j’ai voulu partager avec vous, surtout la mort de mes trois filles qui n’avaient que successivement 6, 8 et 11 ans ce 26 septembre 2002 lorsqu’elles embarquèrent à bord du bateau Le Joola…’’, a-t-il dit.
Ibrahima Ndaw est né à Ziguinchor le 8 Juin 1944. Cadre à la retraite, il possède une Licence en mathématiques et un Diplôme universitaire d’études scientifiques (DUES). Il fit sa carrière professionnelle à la Société africaine de raffinage (1974-2004).
Le poète raconte ‘’une histoire tragique, sa Casamance natale, le pays des rivières où coulent tous les rêves de sa race’’, mais également, les palmiers, les palétuviers, les cris de joie et de fureur, les rires simples, les rires d’enfants, les rires de ses trois filles disparues’’.
‘’Chaque poème est un accouchement pour moi, et avec l’écriture je me sens mieux maintenant’’, a encore dit Ibrahima Ndaw. Le recueil de poèmes rappelle à son auteur ‘’les pénibles sensations’’ qu’il a éprouvées le 26 Septembre 2002.
‘’La nouvelle de la tragédie du bateau Le Joola m’est parvenue alors que j’étais au bureau. Je suis encore sous le choc de la nouvelle du naufrage du bateau lorsque j’apprends que mes trois filles sont dans le navire accompagnées de leur oncle maternel’’, se souvient-il.
Quelque neuf années après la tragédie, écrit-il ‘’des fragments de ciel me tombent sur la tête ; le brouillard voile mes yeux... Puis les jours passent et les images des moments forts passés avec mes enfants refluent dans ma mémoire torturée’’.
‘’Depuis ce jour, dit-il, mes nuits sont devenues terrifiantes et le souvenir de mes trois anges, mes trois pétales de fleur, ne cesse de me hanter. Un seul jour existe, le 26 Septembre’’.
Le drame du Joola est, selon Ibrahima Ndaw, ‘’un sale temps pour tous, un sale temps pour la mère qui ne reconnaît plus les siens, un sale temps pour la mer déchaînée, un sale temps pour les liens du cœur’’.
Le navire Le Joola a fait naufrage, le 26 septembre 2002 au large des côtes gambiennes faisant officiellement 1863 victimes et 64 rescapés, alors qu’il devait transporter 550 passagers.
( APS )