Moussa Sy et Abdou Salam Ndao, deux jeunes pêcheurs, voient leur rêve d’un avenir meilleur s’effondrer sous le poids de la justice sénégalaise. Le 3 novembre dernier, leur pirogue chargée de 163 migrants en route pour l’Espagne a été interceptée par la marine nationale, mettant fin à un voyage risqué et lourd de conséquences. Jugés ce 8 novembre, ils risquent une peine d’un an de prison ferme et une amende de 4 millions de FCFA chacun.
Malgré leurs tentatives de se présenter comme de simples “candidats à l’émigration”, affirmant même avoir payé leur place, les deux hommes sont confrontés à des accusations de participation active. Selon Les Echos , Moussa Sy, de nationalité gambienne, a nié être capitaine, affirmant qu’il avait déboursé 400 000 FCFA pour embarquer, tandis qu’Abdou Salam Ndao a déclaré avoir remis son argent à un contact à Mbour pour se joindre au voyage.
Cependant, le ministère public ne semble pas croire à cette version. Le procureur a requis deux ans de prison, dont un an ferme, soulignant que leur rôle en tant que capitaines ne fait aucun doute et que leur responsabilité dans l’organisation de cette traversée illégale est établie. “Ils ne sont pas de simples passagers mais les instigateurs de cette opération”, a soutenu le représentant du parquet, rappelant que cette activité ne peut être tolérée.
Sans avocat pour assurer leur défense, les deux jeunes hommes attendront le verdict le 5 décembre prochain. Un jugement qui pourrait marquer un point de non-retour dans leur quête d’un avenir qu’ils espéraient trouver en Espagne mais qu’ils devront peut-être affronter derrière les barreaux au Sénégal.
Malgré leurs tentatives de se présenter comme de simples “candidats à l’émigration”, affirmant même avoir payé leur place, les deux hommes sont confrontés à des accusations de participation active. Selon Les Echos , Moussa Sy, de nationalité gambienne, a nié être capitaine, affirmant qu’il avait déboursé 400 000 FCFA pour embarquer, tandis qu’Abdou Salam Ndao a déclaré avoir remis son argent à un contact à Mbour pour se joindre au voyage.
Cependant, le ministère public ne semble pas croire à cette version. Le procureur a requis deux ans de prison, dont un an ferme, soulignant que leur rôle en tant que capitaines ne fait aucun doute et que leur responsabilité dans l’organisation de cette traversée illégale est établie. “Ils ne sont pas de simples passagers mais les instigateurs de cette opération”, a soutenu le représentant du parquet, rappelant que cette activité ne peut être tolérée.
Sans avocat pour assurer leur défense, les deux jeunes hommes attendront le verdict le 5 décembre prochain. Un jugement qui pourrait marquer un point de non-retour dans leur quête d’un avenir qu’ils espéraient trouver en Espagne mais qu’ils devront peut-être affronter derrière les barreaux au Sénégal.