Les membres du collectif des victimes de la SN-HLM de Thiès ont fait face à la presse pour déplorer la situation qui prévaut dans leurs quartiers dans le cadre de l'affaire qui les oppose à cette société. Ils sont de la cité Diamalaye, Silmang, Keur Dago, Arrêt 10 Tata, Keur Massamba Guèye Peulh, etc... "Nous venons solliciter assistance et justice. En effet, depuis l'avènement du nouveau pouvoir, la SN-HLM de Thiès..., est en train de se victimiser à travers les médias en déclarant que les terrains qui sont à Silmang, à Keur Dago, Arrrêt 10, Keur Massamba Guèye Peulh et le TF75-30 sont à l'origine de ses mille et 1 problèmes. Ce qui est totalement inexact...", ont-ils indiqué lors de leur face-à-face avec la presse.
Dans sa déclaration, Mansour Ndiaye, un habitant de la cité Diamalaye a tenu à mettre les points sur les "i". " Nous habitants de Keur Dago, Silmang, Arrêt 10, etc, avons acquis nos terrains, devenus aujourd'hui des maisons à 75%, suite à des morcellements soit de champs hérités de nos grands parents soit du morcellement du TF 75/30. L'un dans l'autre, nous affirmons que ce problème a été l'objet d'une affaire judiciaire que nous avons gagnée. Les HLM ont été déboutées et un pourvoi de non cassation rendu sous le numéro 0093/CSGCSP du 1/12 2020. Aujourd'hui, l'acte administratif datant de 1958 qui nous a voulu tant de satisfaction est devenu le TF 75/30. Le droit réel demeure car la SN/hlm n'a qu'un seul objectif : démolir nos maisons, démolir nos quartiers qui sont à 75% habités, assainis avec adduction en eau par la m et en éléctricité par la Senelec... On n'a jamais été des hors la loi, on a toujours répondu devant la justice..."
Le collectif déplore par la même occasion "la démolition sur place de fondations avant d'interpeller l’État du Sénégal.
Une affaire à suivre...