Ils sont prêts à mettre toute leur énergie à contribution pour faire venir un autre partenaire qui aura la charge de la gestion du chantier de réparation navale, Dakarnav.
Ce matin, par la voix de son porte-parole, Ndiaga Ndiongue, le collectif des travailleurs licenciés de la société Dakarnav a tiré à boulets rouges sur la mauvaise gestion de la maison mère Lisnave.
La société de gestion du patrimoine des chantiers navals de Dakar, en l'occurrence la Sirn, a décidé de ne pas renouveler le contrat de concession qui la lie aux Portugais de Lisnave. La gestion qui a duré de plus de 20 ans est loin d’être bénéfique pour les travailleurs de Dakarnav. En effet, la Société des infrastructures de réparation navale (Sirn) entend mettre un terme à ce contrat pour lancer un appel d'offres ouvert à d'autres partenaires dont un a été visiblement retenu.
La remarque générale selon ces travailleurs, c’est que depuis près de 25 ans les Portugais de Lisnave, sont sur les chantiers navals du pays, alors que l’État n’en profite pas car ne récoltant que 2 milliards de francs Cfa de redevance. Celle-ci a été établie à 1% du chiffre d’affaires de la compagnie. Par ailleurs, le collectif rappelle l’audit de Dakarnave, commandité par la Sirn et qui a révélé l’ampleur des manœuvres des dirigeants de Dakarnave.
Ainsi, si Dakarnave bénéficie d’un outil en état de fonctionnement, son apport est très faible dans sa maintenance. Il a été indiqué que la Sirn a débloqué plus de 16,5 milliards de francs pour la maintenance des infrastructures et des investissements divers, au moment où Dakarnave, qui engrange plus de 98% des bénéfices, n’a mis qu’1,7 milliard, pour la plupart sous forme d’augmentation de capital.
En plus de cela, le travailleurs dénoncent le fait que le patrimoine immobilier de la Sirn soit abusivement utilisé par les portugais: " Plus de 24 appartements à Dakar sont occupés par le personnel expatrié de Dakarnave à des prix variant entre 60.000 et 80.000 Fcfa par mois. Ce à quoi il faudrait ajouter les 14 ha de foncier au Port de Dakar, donnés en location à l’ancienne Necotrans pour un montant d’environ 600 millions de francs CFA".
Le député Guy Marius Sagna, dans une note adressée à Saliou Samb, directeur de la Sirn, d’inviter « son ministre de tutelle et le président Macky Sall de suspendre le processus de l'attribution de concession des chantiers de réparation navale du Sénégal » estimant qu’un contrat pareil ne peut être signé dans un tel contexte où les nouvelles autorités doivent se saisir de la question. « C'est aux nouvelles autorités de la troisième alternance au Sénégal à savoir au gouvernement du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye qu'il revient de s'occuper de cette question ainsi que d'autres », a rappelé le parlementaire.
Pour l’heure, les travailleurs, après un nouvel appel d’offres qui aurait retenu un nouveau partenaire en remplacement des portugais, restent favorables à ne pas renouveler le contrat avec les propriétaires de Lisnave.
Ce matin, par la voix de son porte-parole, Ndiaga Ndiongue, le collectif des travailleurs licenciés de la société Dakarnav a tiré à boulets rouges sur la mauvaise gestion de la maison mère Lisnave.
La société de gestion du patrimoine des chantiers navals de Dakar, en l'occurrence la Sirn, a décidé de ne pas renouveler le contrat de concession qui la lie aux Portugais de Lisnave. La gestion qui a duré de plus de 20 ans est loin d’être bénéfique pour les travailleurs de Dakarnav. En effet, la Société des infrastructures de réparation navale (Sirn) entend mettre un terme à ce contrat pour lancer un appel d'offres ouvert à d'autres partenaires dont un a été visiblement retenu.
La remarque générale selon ces travailleurs, c’est que depuis près de 25 ans les Portugais de Lisnave, sont sur les chantiers navals du pays, alors que l’État n’en profite pas car ne récoltant que 2 milliards de francs Cfa de redevance. Celle-ci a été établie à 1% du chiffre d’affaires de la compagnie. Par ailleurs, le collectif rappelle l’audit de Dakarnave, commandité par la Sirn et qui a révélé l’ampleur des manœuvres des dirigeants de Dakarnave.
Ainsi, si Dakarnave bénéficie d’un outil en état de fonctionnement, son apport est très faible dans sa maintenance. Il a été indiqué que la Sirn a débloqué plus de 16,5 milliards de francs pour la maintenance des infrastructures et des investissements divers, au moment où Dakarnave, qui engrange plus de 98% des bénéfices, n’a mis qu’1,7 milliard, pour la plupart sous forme d’augmentation de capital.
En plus de cela, le travailleurs dénoncent le fait que le patrimoine immobilier de la Sirn soit abusivement utilisé par les portugais: " Plus de 24 appartements à Dakar sont occupés par le personnel expatrié de Dakarnave à des prix variant entre 60.000 et 80.000 Fcfa par mois. Ce à quoi il faudrait ajouter les 14 ha de foncier au Port de Dakar, donnés en location à l’ancienne Necotrans pour un montant d’environ 600 millions de francs CFA".
Le député Guy Marius Sagna, dans une note adressée à Saliou Samb, directeur de la Sirn, d’inviter « son ministre de tutelle et le président Macky Sall de suspendre le processus de l'attribution de concession des chantiers de réparation navale du Sénégal » estimant qu’un contrat pareil ne peut être signé dans un tel contexte où les nouvelles autorités doivent se saisir de la question. « C'est aux nouvelles autorités de la troisième alternance au Sénégal à savoir au gouvernement du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye qu'il revient de s'occuper de cette question ainsi que d'autres », a rappelé le parlementaire.
Pour l’heure, les travailleurs, après un nouvel appel d’offres qui aurait retenu un nouveau partenaire en remplacement des portugais, restent favorables à ne pas renouveler le contrat avec les propriétaires de Lisnave.
Autres articles
-
Émigration irrégulière : une pirogue en provenance du Sénégal avec des Subsahariens et des Pakistanais débarque sur l'île d'El Hierro
-
Coup de filet à Ouakam et Yarakh : L’OCRTIS frappe fort avec une saisie de 225 kg de chanvre indien et plusieurs arrestations
-
Bains mystiques et +1/2 milliards envolés : l’incroyable descente aux enfers d’un entrepreneur sénégalais mystifié et dépossédé de 583 millions FCFA par un faux marabout
-
Affaire West African Energy : placé sous mandat de dépôt, Samuel Sarr est transféré finalement au pavillon spécial pour des raisons de santé.
-
Frontière entre le Sénégal et le Mali : « Nous avons reçu les premières informations liées à la restriction vendredi. La mesure a été suspendue hier" (Mamadou L. Bane, membre du secrétariat exécutif du Haut Conseil des Maliens de l'extérieur)