Vingt-trois proches du président du Parti socialiste sans frontière (PSF) Yaya Dillo Djérou, arrêtés après la mort de ce farouche opposant tué par l'armée deux mois avant la présidentielle au Tchad, ont été libérés, a appris jeudi l'AFP auprès de la famille.
L'annonce officielle de leur libération devrait se faire à l'occasion de la cérémonie d'élévation au grade de maréchal du président Mahamat Idriss Déby Itno, prévue samedi selon des sources concordantes.
D'après un membre de la famille qui a souhaité rester anonyme, "ils sont au nombre de 23 à regagner la famille" jeudi en début d'après-midi.
"Sur les 23, deux se portent bien, pour le reste ils sont complètement affaiblis", a précisé la même source sans donner d'autres détails.
Le secrétaire général du PSF, Robert Gam, "enlevé par les agents de services de renseignements" selon le parti, ne figure pas parmi les personnes libérées, a affirmé le même membre de la famille.
La libération de ces 23 militants du PSF n'a pu être confirmée de sources officielles.
En mai, l'ONG Amnesty international avait dénoncé la détention "au secret" de 26 personnes, dont trois enfants, dans la prison de Korotoro, au milieu du désert. Elles avaient été arrêtées en février 2024 suite à l'assaut du siège du PSF, au cours duquel le président du parti Yaya Dillo a été tué par l'armée. "Assassiné" selon l'opposition, d'une "balle à bout portant dans la tête" selon le PSF.
Amnesty avait exhorté les autorités tchadiennes au respect des droits humains, et appelé à ce que les prisonniers soient "libérés sans attendre" s'ils ne sont pas "rapidement inculpés d'une infraction" et "jugés dans le respect des normes internationales d'équité des procès".
Les organisations de défense des droits humains nationales et internationales dénoncent régulièrement la "répression" violente - parfois dans le sang - de toute opposition.
Le défunt Yaya Dillo draine derrière lui une composante importante du clan zaghawa, ethnie minoritaire dont est issue le clan Déby, tout comme les principaux officiers au sein de l'armée.
Mahamat Déby avait été proclamé par l'armée le 20 avril 2021 chef de l’État, à la tête d'une junte de 15 généraux, à la mort de son père Idriss Déby Itno, tué par des rebelles après 30 années au pouvoir.
Trois ans plus tard, le 6 mai 2024, Mahamat Déby a été élu président lors d'un scrutin boycotté par une partie de l'opposition et qualifié par des ONG internationales de "ni libre", "ni crédible".
Fin décembre doivent se tenir des élections provinciales et locales et les premières législatives depuis 2011. Mais les partis d'opposition appellent au boycott des élections, une "mascarade" jouée d'avance d'après eux.
L'annonce officielle de leur libération devrait se faire à l'occasion de la cérémonie d'élévation au grade de maréchal du président Mahamat Idriss Déby Itno, prévue samedi selon des sources concordantes.
D'après un membre de la famille qui a souhaité rester anonyme, "ils sont au nombre de 23 à regagner la famille" jeudi en début d'après-midi.
"Sur les 23, deux se portent bien, pour le reste ils sont complètement affaiblis", a précisé la même source sans donner d'autres détails.
Le secrétaire général du PSF, Robert Gam, "enlevé par les agents de services de renseignements" selon le parti, ne figure pas parmi les personnes libérées, a affirmé le même membre de la famille.
La libération de ces 23 militants du PSF n'a pu être confirmée de sources officielles.
En mai, l'ONG Amnesty international avait dénoncé la détention "au secret" de 26 personnes, dont trois enfants, dans la prison de Korotoro, au milieu du désert. Elles avaient été arrêtées en février 2024 suite à l'assaut du siège du PSF, au cours duquel le président du parti Yaya Dillo a été tué par l'armée. "Assassiné" selon l'opposition, d'une "balle à bout portant dans la tête" selon le PSF.
Amnesty avait exhorté les autorités tchadiennes au respect des droits humains, et appelé à ce que les prisonniers soient "libérés sans attendre" s'ils ne sont pas "rapidement inculpés d'une infraction" et "jugés dans le respect des normes internationales d'équité des procès".
Les organisations de défense des droits humains nationales et internationales dénoncent régulièrement la "répression" violente - parfois dans le sang - de toute opposition.
Le défunt Yaya Dillo draine derrière lui une composante importante du clan zaghawa, ethnie minoritaire dont est issue le clan Déby, tout comme les principaux officiers au sein de l'armée.
Mahamat Déby avait été proclamé par l'armée le 20 avril 2021 chef de l’État, à la tête d'une junte de 15 généraux, à la mort de son père Idriss Déby Itno, tué par des rebelles après 30 années au pouvoir.
Trois ans plus tard, le 6 mai 2024, Mahamat Déby a été élu président lors d'un scrutin boycotté par une partie de l'opposition et qualifié par des ONG internationales de "ni libre", "ni crédible".
Fin décembre doivent se tenir des élections provinciales et locales et les premières législatives depuis 2011. Mais les partis d'opposition appellent au boycott des élections, une "mascarade" jouée d'avance d'après eux.