Le ministre sénégalais de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, appelle l’opinion publique à éviter de se faire "une fixation sur la SONATEL", en ce qui concerne la taxe sur les "appels entrants".
‘’Il ne faut pas faire une fixation sur l’opérateur historique’’, a-t-il lancé, faisant allusion à la SONATEL, opérateur historique de télécoms. Les deux autres présents au Sénégal sont aussi concernés par cette mesure, a-t-il laissé entendre, lors de l’ouverture des séances plénières sur la Loi de finances 2012.
Cette taxe sur les ‘’appels entrants’’, qui a entraîné une levée de boucliers chez les travailleurs de la SONATEL, permettra de ‘’capter une partie’’ du ‘’secteur extrêmement rentable’’ des télécommunications pour ‘’financer les politiques publiques’’, a-t-il expliqué.
‘’Il y a des enjeux au niveau financier et budgétaire’’ autour de la décision du président Abdoulaye Wade de prélever une taxe sur les appels émis de l’étranger vers le Sénégal, a rappelé M. Diop.
Cette décision du chef de l’Etat sénégalais aura l’avantage, a argué le ministre d’Etat, de ‘’faire bénéficier un certain nombre de secteurs’’ des retombées des télécommunications.
Les revenus générés par cette taxe seront gérés par le gouvernement ‘’selon les règles de transparence dans notre pays’’, a-t-il promis.
‘’Nous ne percevons aucune taxe, aucun impôt sur les importations de gaz’’, s’est défendu M. Diop, interrogé par les députés sur la cherté de ce produit au Sénégal.
Il a mis en garde les parlementaires contre ‘’les subventions ayant des conséquences désatreuses sur notre pays’’, lorsqu’il lui a été suggéré de subventionner le prix du gaz.
‘’Le gouvernement, en ce qui le concerne, pense qu’il n’est pas intéressant de continuer à supporter des prix par des subventions’’, a-t-il affirmé, faisant valoir que la cherté du gaz est liée au cours du pétrole sur le marché international.
( APS )
‘’Il ne faut pas faire une fixation sur l’opérateur historique’’, a-t-il lancé, faisant allusion à la SONATEL, opérateur historique de télécoms. Les deux autres présents au Sénégal sont aussi concernés par cette mesure, a-t-il laissé entendre, lors de l’ouverture des séances plénières sur la Loi de finances 2012.
Cette taxe sur les ‘’appels entrants’’, qui a entraîné une levée de boucliers chez les travailleurs de la SONATEL, permettra de ‘’capter une partie’’ du ‘’secteur extrêmement rentable’’ des télécommunications pour ‘’financer les politiques publiques’’, a-t-il expliqué.
‘’Il y a des enjeux au niveau financier et budgétaire’’ autour de la décision du président Abdoulaye Wade de prélever une taxe sur les appels émis de l’étranger vers le Sénégal, a rappelé M. Diop.
Cette décision du chef de l’Etat sénégalais aura l’avantage, a argué le ministre d’Etat, de ‘’faire bénéficier un certain nombre de secteurs’’ des retombées des télécommunications.
Les revenus générés par cette taxe seront gérés par le gouvernement ‘’selon les règles de transparence dans notre pays’’, a-t-il promis.
‘’Nous ne percevons aucune taxe, aucun impôt sur les importations de gaz’’, s’est défendu M. Diop, interrogé par les députés sur la cherté de ce produit au Sénégal.
Il a mis en garde les parlementaires contre ‘’les subventions ayant des conséquences désatreuses sur notre pays’’, lorsqu’il lui a été suggéré de subventionner le prix du gaz.
‘’Le gouvernement, en ce qui le concerne, pense qu’il n’est pas intéressant de continuer à supporter des prix par des subventions’’, a-t-il affirmé, faisant valoir que la cherté du gaz est liée au cours du pétrole sur le marché international.
( APS )