Des militants socialistes ont sonné la mobilisation, samedi dans l’après-midi, devant la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Tambacounda (est) où, selon eux, le secrétaire général de Convergence socialiste, Malick Noël Seck, aurait été transféré dès les premières heures de la journée.
Malick Noël Seck a été condamné en octobre dernier par le tribunal régional de Dakar à deux ans de prison ferme pour ‘’menaces de mort’’ et ‘’outrage à magistrat’’, après s’être rendu devant le domicile du président du Conseil constitutionnel, pour y déposer une lettre adressée aux membres de cette instance. Il leur demandait d’invalider la candidature du président Abdoulaye Wade à la présidentielle de février 2012.
‘’Nous confirmons que Malick Noël Seck est ici à la prison de Tambacounda (…) depuis trois heures du matin’’, a dit Oumou Diallo, présidente des femmes socialistes de la région de Tambacounda. Elle soutient avoir pu vérifier l’information auprès d’agents de la MAC de Tambacounda.
Accompagnée d’autres militants venus apporter des provisions au détenu, ils se sont vu signifier par les gardes pénitentiaires que M. Seck n’était pas dans la prison, a dit Oumou Diallo. ‘’On est venus poliment demander à le rencontrer pour lui donner à boire et à manger’’, a-t-elle dit à l’APS. Il y avait sur les lieux aussi le responsable des jeunesses socialistes de la région, Sina Cissokho.
N’ayant pu rencontrer le leader de Convergence socialiste, une structure du Parti socialiste (PS, opposition), le groupe s’est dispersé, emportant avec lui les provisions apportées au détenu, dont des bouteilles d’eau. Les membres du groupe se sont donné rendez-vous dimanche, à 10 heures, au même endroit.
De son côté, le coordonnateur régional de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) Alioune Badara Diallo, qui venait de tenir un point de presse, a indiqué avoir reçu ‘’ce matin’’ une information faisant état du ‘’transfèrement de Malick Noël Seck de Dakar à Tambacounda’’. Une information qui s’est avérée exacte après vérification, selon lui.
‘’Cette décision est injuste et inopportune par rapport à la situation politique du Sénégal’’, a-t-il ajouté, estimant qu’elle ‘’ne correspond pas à l’ambition de dialogue’’ affichée par le président de la République Abdoulaye Wade. Il a noté qu’à quelques semaines de l’élection présidentielle du 26 février 2012, ‘’toute décision qui est prise doit être une décision d’apaisement’’.
‘’Elle (cette décision) viole le principe d’individualisation des peines’’ prévu par les Nations unies, selon M. Diallo pour qui, ‘’Malick Noël Seck devait rester à Dakar aux côtés de ses avocats’’. ‘’Nous condamnons sans réserve cette décision qui a été prise par l’administration pénitentiaire (…) d’autant que l’affaire est pendante devant la justice, car le procès est en appel’’ .
‘’Il faut respecter les droits de la défense pour avoir un procès juste et équitable’’, a affirmé Alioune Badara Diallo, notant qu’‘’un condamné doit pouvoir purger sa peine dans son lieu de résidence, auprès de ses avocats, de ses proches, de ses amis et de ses connaissances’’.
Le coordonnateur régional de la RADDHO, qui dit n’avoir pas encore rencontré Malick Noël Seck, a annoncé qu’il compte introduire ‘’après-demain’’ (lundi, NDLR) une demande auprès du juge d’application des peines pour rencontrer le militant socialiste.
( APs )
Malick Noël Seck a été condamné en octobre dernier par le tribunal régional de Dakar à deux ans de prison ferme pour ‘’menaces de mort’’ et ‘’outrage à magistrat’’, après s’être rendu devant le domicile du président du Conseil constitutionnel, pour y déposer une lettre adressée aux membres de cette instance. Il leur demandait d’invalider la candidature du président Abdoulaye Wade à la présidentielle de février 2012.
‘’Nous confirmons que Malick Noël Seck est ici à la prison de Tambacounda (…) depuis trois heures du matin’’, a dit Oumou Diallo, présidente des femmes socialistes de la région de Tambacounda. Elle soutient avoir pu vérifier l’information auprès d’agents de la MAC de Tambacounda.
Accompagnée d’autres militants venus apporter des provisions au détenu, ils se sont vu signifier par les gardes pénitentiaires que M. Seck n’était pas dans la prison, a dit Oumou Diallo. ‘’On est venus poliment demander à le rencontrer pour lui donner à boire et à manger’’, a-t-elle dit à l’APS. Il y avait sur les lieux aussi le responsable des jeunesses socialistes de la région, Sina Cissokho.
N’ayant pu rencontrer le leader de Convergence socialiste, une structure du Parti socialiste (PS, opposition), le groupe s’est dispersé, emportant avec lui les provisions apportées au détenu, dont des bouteilles d’eau. Les membres du groupe se sont donné rendez-vous dimanche, à 10 heures, au même endroit.
De son côté, le coordonnateur régional de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) Alioune Badara Diallo, qui venait de tenir un point de presse, a indiqué avoir reçu ‘’ce matin’’ une information faisant état du ‘’transfèrement de Malick Noël Seck de Dakar à Tambacounda’’. Une information qui s’est avérée exacte après vérification, selon lui.
‘’Cette décision est injuste et inopportune par rapport à la situation politique du Sénégal’’, a-t-il ajouté, estimant qu’elle ‘’ne correspond pas à l’ambition de dialogue’’ affichée par le président de la République Abdoulaye Wade. Il a noté qu’à quelques semaines de l’élection présidentielle du 26 février 2012, ‘’toute décision qui est prise doit être une décision d’apaisement’’.
‘’Elle (cette décision) viole le principe d’individualisation des peines’’ prévu par les Nations unies, selon M. Diallo pour qui, ‘’Malick Noël Seck devait rester à Dakar aux côtés de ses avocats’’. ‘’Nous condamnons sans réserve cette décision qui a été prise par l’administration pénitentiaire (…) d’autant que l’affaire est pendante devant la justice, car le procès est en appel’’ .
‘’Il faut respecter les droits de la défense pour avoir un procès juste et équitable’’, a affirmé Alioune Badara Diallo, notant qu’‘’un condamné doit pouvoir purger sa peine dans son lieu de résidence, auprès de ses avocats, de ses proches, de ses amis et de ses connaissances’’.
Le coordonnateur régional de la RADDHO, qui dit n’avoir pas encore rencontré Malick Noël Seck, a annoncé qu’il compte introduire ‘’après-demain’’ (lundi, NDLR) une demande auprès du juge d’application des peines pour rencontrer le militant socialiste.
( APs )